Article 1: Critique philosophie

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"Il n'y a pas de philosophie à apprendre, on ne apprendre qu'à philosopher... dit-on!"

Il ne  m'arrive pas souvent de verser d'encre pour rédiger des articles ou à la limite un article. Ainsi, il existe diverses manières d'exprimer non pas ses sentiments personnels comme chez les poètes romantiques, non pas aussi dénoncer comme l'ont longtemps fait les poètes de la négritude.

Mener une piste de réflexion, donner son constat, émettre son point de vue sur un élément qui interpelle tout un chacun, voilà aujourd'hui le sentiment qui m'anime en tant que rédacteur d'article ou auteur de quelques lignes qui mérite un œil d'intellectuel et un esprit critique et non de critique.

Durant tout une existence (passé, présent, avenir), les scientifiques créeront, bons ou mauvais peu importe. Aussi onéreuse que la découverte ou l'invention sera, ils n'hésitent jamais à aller au bout de leur pensée puis qu'à à la fin seul le butin compte. Qu'en est-il de l'expression « science sans conscience n'est que ruine de l'âme » ? Peut-être que des gens en périront, des révolutionnaires naîtront, des égocentristes piétineront toute personne qui osera s'y opposer. La loi du talion restera déguiser.

Les auteurs écriront et comme toujours « ils racontent des scènes fictives » pour certains. Les journalistes rempliront leurs journaux d'informations bourrées « d'hyperbolismes et souvent même d'intoxications ». Les professeurs ne sont pas tellement valeureux dans un pays comme le « Sénégal », leurs dires ne sont même pas tenus en considération « ah c'est normal, puisque qu'ils ne disent pas des choses qui intéressent la masse, si on les entend à la radio ou on les voit à la télé ce n'est que pour parler de revendication et d'indemnisation». Les étudiants n'ont même pas leur mot à dire « parce que l'étiquette qu'on leur colle déjà est l'une des plus ''ignoble'' qu'il est devenu péjoratif de se prévaloir le terme étudiant dans une nation comme le « Pays de la Téranga ». Les plus bavards de ce groupe « d'intellectuels » nommés sans doute sous le vocable de philosophes, parleront. En effet, parler puisqu'ils pensent que leurs dirent sont des plus importantes et que toute personne se croyant philosophe à son tour peut réfuter et proposer. A la fin n'est pas claire qu'avec Bertrand Russell que la philosophie est incertaine ou que ce sont les philosophes même qui ne sont pas sur de ce qu'ils avancent.

Par ailleurs, ces ingrats de philosophe osent nommer certains de sceptiques, d'autres d'ignorants ou pire de sophistes. Existerait-il de philosophes sans ignorants ? Aurait-il de philosophes sans sceptique ? Peut-on cerner le philosophe sans effectuer son métaphore au sophiste. Les ignorants, les sceptiques et les sophistes ont leur propre philosophie. Car même le fait de choisir d'être ignorant ou sophiste constitue en ce sens une philosophie. Et analysons la citation qui dit « Il n'y a pas de philosophie à apprendre, on ne peut apprendre qu'à philosopher ». Mais si on le contextualise dans un cadre où l'on ne fait qu'apprendre la philosophie de Socrate, Platon, Aristote, Pythagore, Descartes, Hegel, Marx, Nietzsche j'en passe. Même si aujourd'hui la philosophie de Souleymane Bachir DIAGNE sur Comment philosopher en Islam ? n'est même pas comprise dans un monde où l'on a cette aisance de dire que la philosophie est la mère des sciences et que les philosophes d'aujourd'hui ne se limitent qu'à ce qu'a dit les philosophes d'antan. Ils ont parlé de leur contexte, aux vaillants professeurs ''philosophes'' contemporains de parler du leur. Mais dans une conjoncture où ceux qui doivent parler ne prennent jamais la parole, ne trempent non plus leur plume dans de l'encre pour ainsi gratter quelques lignes instructives. Les politiciens et les journalistes sans éthique n'arrêteront pas de verser leurs idées nauséabondes car ils ont toujours cette démangeaison, pour les uns, de vouloir occuper le plus confortable des sièges et se remplir les poches et pour les autres, de pouvoir écouler leur production. C'est toute l'importance du fameux thème développer par son éminence feu juge Kéba MBAYE « l'éthique, aujourd'hui. »

Je ne suis ni un philosophe ni un ''sceptique''. Je suis un donneur de point de vue. 

L'Œil critique (Recueil d'articles)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant