Prologue

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On échappe jamais à l'amour.

PDV Ezera

Ezera, prénom donner par un père absent, si j'aurais pu le changer je l'aurais fait à la seconde même qu'on me l'aurait proposé mais pour ma mère je l'ai toujours garder va savoir pourquoi.

"- Arrête de pleurer. Dit-il

-Comment veux-tu que j'arrête de pleurer? Tu hantes mes nuits putain mais t'es qui?"

Je sens sa main caresser mon dos puis une force me pousser dans le vide, le néant. Ce néant qu'il m'avait toujours interdit dit aller j'entends encore sa voix me dire.

"- Tu le sauras bientôt"

5h30 du matin

La sueur qui coule  sur mon front, encore une soirée à rêver de cette amant puisque maintenant je dois l'appelé comme ça. Je cours dans la salle de bain me mettre un coup d'eau sur le visage attrape aveuglément ma serviette et essuyer en tapotent les gouttes d'eau qui tombent de mon menton.

J'entends des pas qui se rapproche et une voix féminine pas besoin de me retourner, nous sommes que 2 femmes à vivre dans cette maison.

"- Eze tu fais quoi débout à cette heure-ci.

- Je sais pas, peut-être me rafraîchir non? Dis-je en sortant de la salle de bain.

- Pourquoi tu me parles comme ça?

- Ecoute maman, je suis fatiguée laisse moi tranquille."

Je ne la laisse pas rajouter un mot que j'étais déjà dans ma chambre.

- Ellipse 3h-

Le monde appartient aux personnes qui se lèvent tôt tel est ma devise!!
Je pars prendre ma douche, brosse les dents et enfin je m'habilles d'un jean, polo rouge et des reebook rouge.

Je descends en bas, ma mère n'était pas encore réveiller  je voulais m'excuser pour ce que j'ai pu lui dire tout à l'heure. C'était pas de sa faute m'enfin, je prends des tartines et du jus d'orange puis fouilles un peu dans la cuisine il y avait presque plus rien à manger. Je décides donc d'aller faire les courses.

J'avais laissée un mot à ma mère pour lui prévenir puis enfin je commences à marcher vers le magasin qui était en dehors de la résidence. J'ai oubliée de vous dire que je vies dans une résidence privée, depuis petite ici tout le monde connait la vie de tout le monde et tout le monde est amie avec tout le monde enfin c'est ce qu'on dit bien-sûr qu'ils y en a qui se détestent mais préfère jouer les hypocrites.

   Moi je parles à très peu de monde au contraire de ma mère qui essaye de faire de son mieux pour se faire intégrer. On est les seuls noirs à vivre ici donc c'est sur que tout le monde nous connait. J'arrive dans le magasin, je prends pas beaucoup de choses juste le nécessaire, arriver à la caisse. Il y avait une grande queue devant moi ce trouver un homme, je ne prêtais pas attention jusqu'au moment où je sentais un regard insistant.

Je lève les yeux et le voit me fixer, j'étais gênée. Il tourne enfin la tête je souffle enfin c'était à son tour.

La caissière passe ses articles, c'est le moment de payer. Il lui donne les sous sans parler au moment qu'elle passe les miens, il ne bouge pas.

"- Excusez moi, je veux payer. Dis-je

- Ça fera combien? Dit-il en parlant à la caissière

Je le regardes bouche bée, cette voix.. Comme dans mes rêves. Il me tend les sacs et part sans dire un mot, j'ai même oublier de lui dire merci. Je le regarde partir et le voit monter dans sa voiture un dernier regard qui joint ses yeux aux miens puis disparaît.

"- Bon Mademoiselle, vous voulez bien vous poussez à part si vous voulez me payer comme votre ami"

Je reprends mes esprits attrape mes sacs et commence à accélérer le pas. Jusqu'à la résidence puis rentre chez moi. Je déposes les sacs sur la table et part réveiller ma mère qui dort toujours.

Cela faisait 2 semaines que je n'avais plus entendu parler de ce fameux inconnu. Je m'étais fait à l'idée que j'avais cru entendre cette voix, c'était juste de la folie cette voix qui hanter mon cerveau et qui répéter toujours " tu le sauras bientôt". Aujourd'hui, je devais sortir avec ma meilleure amie Teane. Je me prépare comme chaque matin.

"-  Ezera, vient voir!!

-Oui j'arrive maman"

Ma mère était devant la fenêtre, elle regardait la maison d'en face depuis mes 3 ans elle n'a plu jamais était habité après que les anciens locataires sont morts dans l'incendie de leur maison. Ça peut faire froid dans le dos étant donné que cette incendie on ne sait toujours pas comment elle a pu se déclencher. Ma mère voulait voir ses nouveaux habitants  mais seuls les déménageurs entrés et ressortent.

Je tournes dos et laisse ma mère devant la fenêtre, la porte vient de sonner.

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J'espère que ce prologue vous a plu. Vous pouvez me laisser un petit commentaire pour donner votre avis et si vous avez aimés un petit vote serait le bienvenue. Bisou

Prise pour cibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant