Agnès songeait toujours à ce Duc. Il était riche, pouvait lui offrir beaucoup tant sa richesse était importante. Mais il la gagnait au front se dit elle... Si il m'arrivait d'aimer mon époux, le craindre mort en bataille me serai fatale. Elle qui était d'un point de vue fragile, toujours fébrile, ce qui d'ailleurs, lui assignait un grand charme naturel. Elle était d'une beauté remarquable certes, mais cela ne suffisait pas forcement... Peut être que cet homme aimait les forts caractère de courageuse guerrière, l'innocence et la naïveté des femme de chambre, la coquetterie de la reine et de ses quelques duchesses... Elle n'était rien de cela. Son identité était caché par l'inconfortable danger permanent. Elle avait une aide par son père, celui d'être désigné la fille du célèbre Charles Sorel. Elle n'était rien d'autre si ce n'était une source de beauté exquise, surnommée "la dame de beauté". Tout homme désirerait se voire offrir sa pure virginité...
En fin de compte, elle avait promit à Jeanne de discourir avec le Duc de Vandôme. Une fois plaît-il... Si cela puisse faire taire l'excitation ridicule de son amie. Elles s'étaient quitté en silence, Agnès pensant à cet homme liée à la guerre et Jeanne, son époux dont elle ne ressentait qu'une simple sympathie de camaraderie. Agnès avait frôlé les murs, prit le temps avec un esprit vagabond de rêver d'un Duc si honorable... L'on disait qu'il était bel homme, le plus séduisant, brillant de mille éclats puisque ses victoires avaient été marquées sur sa peau blessée de guerrier. Elle ne pouvait s'empêcher d'espérer un grand amour, une folie de désirs, une espérance unique d'union si parfaite.
Elle fut bientôt à sa chambre, refermant délicatement la porte et se laissant guidée par sa fenêtre malencontreusement ouverte. Son balcon partagé était simple et rustique mais ne regroupait que sa propre personne... Elle avait finit par croire que la chambre près d'elle était inoccupée. Ou bien cette personne ne désirait aucunement prendre l'aire. Dans tout les cas, elle pouvait profiter du vent frais seule, sans de multiples et incessants bavardages. D'ailleurs, supporter ne serait qu'un peu encore Isabeau lui était impossible... Elle était à bout, voulant de ce pas découvrir le monde, aimer avec joie son bien aimée.
Elle se dirigea ensuite vers son miroir, défaisant sa splendide couronne de fleure et tresse sophistiquée. Elle coiffait ses longs cheveux noire, faisant ressortir ses magnifiques yeux bleue-vert. Un mélange pourtant impossible face à ces couleurs saphir et émeraude.
Soudain, on frappa à la porte. Agnès lâcha délicatement sa brosse en argent offert par sa mère il y a des années et ouvrit le battant. Il s'agissait de son père, habillé en étoffe de la coure et le regard grave. Agnès se sentis retissante et se figea en percevant une vérité troublante dans ses yeux. Quelque chose avait changer en lui et leur séparation dût à son travail lui avait empêché de s'en rendre compte. Cela faisait si longtemps... Elle ne savait même plus comment réagir, elle n'exécutait qu'un salue de politesse, cherchant désespérément ses mots. Il avait maintenant une barbe, des colliers bien étincelant à la lumière et une allure qui lui valait celle d'un homme excessivement riche. Bien entendu, c'était le cas... Sa prestance avait une certain autorité sur elle. Elle voulut commencer, engager une conversation pleine d'entrain et de fierté mais elle fut coupé dans son élan. Charles Sorel avait prit la parole et lui énonçait ses pensées comme un étranger. Où était donc passé le bienveillant père ? Aimant de tout coeur son unique fille, seul lien avec sa défunte femme ?
- Je voulais venir à ta rencontre ce matin même mais il me semble que le temps est passé quelque peu vite. Je me suis résolu à te rendre visite dans ta chambre... J'espère que je ne te dérange point.
Agnès déglutie. Cette voix, elle ne l'avait entendu que si peu durant son voyage et son arrivé à la cour. D'un point de vu, c'en était douloureux. Il lui avait promit qu'il l'attendrait, lui présenterait des amis de confiances, lui conseillerait l'attitude à prendre tout en lui apprenant les belles paroles et la mode. Mais au lieux de cela, il l'avait comme abandonné... Elle avait dût se débrouiller seul, dans un monde inconnu aux belles parures et critiques blessantes.
- Non, père... Je vous en pris, vos visites sont... ( Elle ne parvenait pas à trouver le terme exacte. Elle ferma ses yeux et respira doucement. Pourquoi était elle si nerveuse ? ) Cela me fait très plaisir.
Il se mit à sourire, ce qu'elle lui rendit avec un brin de maladresse. Depuis quand avaient donc ils perdu leur relation fusionnelle ? Comment en étaient ils arrivé là ? Charles fit un regard triste et, s'avançant vers Agnès, lui prit doucement les épaules. Elle releva la tête vers lui, quelque chose en elle lui compressait le coeur, lui faisait croire qu'elle devait fuir la déclaration que son père allait annoncer.
- écoutez Agnès... J'ai eu des dires à la cour que les chambres au palais seront bientôt reformulées. Vous êtes actuellement en danger ma fille, aucun mari ne vous protège et ne vous accorde cette place de privilège. Je ne suis plus en mesure de vous cachez derrière mon dos avec quelques mensonges et aides royales. Vous devez à présent former une famille et rentrer dans le contexte de la société afin de vous sauver. Sinon... Vous serez envoyée en province où le chaos et la déchéance règne.
Elle se sentit chancelante, le regard à présent vide. Elle le savait bien, qu'un jour elle devrait choisir. Mais cette fois-ci, il y avait une certitude douloureuse. Elle savait que c'était pour son bien, que son très cher père désirait plus que tout la protéger. Pourtant elle ne pouvait s'y résigner...
- Un... Mariage forcé ?
Sa bouche était sèche, ce bout de phrase lui avait demandé un effort suprême. Elle avait d'autant plus peur de sa réponse même si elle en connaissais toute les intonations. Elle n'aurait pas réussit à fuir le mariage plus longtemps, forcement ce jour allait arriver et lui faire réaliser qu'elle n'avait aucuns droits sur sa vie et que son cœur ne pouvait être que brisé. Elle n'aurait jamais pensé... Que cela ferait si mal...
- Oui... Avec le marquis de Bourbon.
Charles Sorel : Très grand peintre, il aime par-dessus tout sa seule fille unique qu'est Agnès Sorel. Autrefois pauvre pour ensuite se voire offrir les amitiés du Roi, il habitera la plupart de sa vie avec son enfant et son épouse dans le château d'Amboise. Mais suite au massacre où sa femme fut sauvagement tuée, sa majesté lui accorde une place de choix à son palais où l'attend richesse et sécurité. Dés lors il n'a fait que protéger sa fille à travers son talent inné de l'art et la caché par l'amitié de la couronne royale... Jusqu'au jour où il oblige Agnès à se marier en tentant d'affirmer son autorité et en désirant de plus, la garder auprès de lui en sûreté.
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Agnès Sorel
Historical FictionEn l'an 1563, tandis que les guerres de religion éclatent et bouleversent le pays, Agnès Sorel, fille d'un riche peintre français et ami de la couronne se trouve en sûreté dans le palais royale. Les protestants et les catholiques cherchent le pouvoi...