Brad.
Assis sur son lit, je continu de me morfondre. Dans les situations les plus délicates, je ne sais faire que ça de toute façon. Je repasse dans ma tête tous les moments que nous avons vécu ensemble, les bons comme les mauvais. Soudain, mon regard fut dirigé vers la porte, qui s'ouvrit un peu plus en couinant. Je m'attendais à voir une personne entrer mais à la place, mon regard dû descendre d'un étage.
« Cheerio », m'écriai-je. Cheerio est son chat, cela faisait un bail que je ne l'avais pas vu, il a prit du poids on dirait. Je m'approchai de lui et il vint caresser sa tête contre ma jambe en signe d'affection. Je me souviens de cette soirée d'été où je rentrai avec mes parents d'un diner chez leurs amis, je devais avoir 8 ans, et elle est sortie de chez elle en courant se jeter dans mes bras, les yeux pleins de larmes. « Je viens d'avoir un petit chat et il s'est échappé de la maison », m'avait-elle finalement avoué. « J'avais oublié de fermer la porte du jardin et il est parti Brad, comment je vais faire moi. Il est si petit, si mignon, c'était mon premier animal ... Maman avait raison, je suis trop nulle et trop petite pour m'en occuper. » Je l'écoutais parler ne sachant quoi faire, quand ma mère a sorti de sa poche un mouchoir et le lui a tendu. Moi, je la regardai avec ses joues roses, sa salopette et son cerf-tête, ses nattes et quand mes yeux s'attardèrent sur les sien, j'ai su à ce moment là que jamais je ne voudrai la revoir pleurer. On a finalement fait tout le tour du quartier sans grand succès, alors nous l'avons raccompagné chez elle. Je lui avais promis que je ferai tout pour elle et que je ne l'abandonnerai jamais. Puis quand nous sommes rentrés à la maison, nous avons trouvé la boule de poile blanche aux pattes rayées qui jouait, caché dans le parterre de fleur devant l'entrée. Mon père l'a attrapé avant qu'il ne s'échappe et je me souviens qu'il m'avait dit : « Vas y mon grand, ramène le lui, tu seras son héro et elle n'aimera jamais quelqu'un d'autre plus que toi ». Il n'avait pas tord. Quand je suis retournée chez elle, elle était déjà partie se coucher mais ses parents m'ont laissé monter dans la chambre, le petit chat dans la main. Je n'avais pas l'habitude des chats, surtout si petit, moi je préférais les chiens. J'avais peur de la laisser filer et de la rendre triste à nouveau. Alors je me suis dépêché de rentrer dans sa chambre mais voyant qu'elle dormait déjà, les joues encore humides, je déposai délicatement la créature à côté d'elle et celui-ci s'allongea instinctivement et se colla contre sa joue, comme pour la consoler. Mon père avait raison, depuis ce jour là, elle ne m'a jamais quitté ... Mais c'est moi qui ai trahis cette promesse. Je n'aurai jamais cru que tant de souvenir me causerai autant de peine et je sais maintenant que ...
Mon portable vibre soudain depuis la poche de mon jean. Je prends l'objet et le tien fébrilement dans ma main.
« Coucou mon petit ours brun
-Lucky »
Mon corps tout entier se mit à trembler. Comment est-ce possible ? Une larme perla sur ma joue. Mais je me ressaisis et la chassa avec ma main. Si c'est une blague, elle est bien mauvaise. Mon portable vibra de nouveau.
« Ce n'est pas une blague, je te promets, aie confiance en moi »
C'est quoi ce bordel ? Je ne sais pas quoi faire, soit je dis au connard qui a voulu me faire une blague d'aller se faire foutre, ou je réponds.
« Réponds moi s'il te plait, je n'ai pas beaucoup de temps »
Je ... euh ... « respire Brad, respire ». Je répondis alors.
« Comment je peux être sûr que ce soit bien toi ? »
A peine le message envoyé, j'eus une réponse presque immédiate.
« Demande moi ce que tu veux je te le prouverai. Tu me manques. J'ai peur de ne plus jamais te revoir, ni te parler alors je profite de ces messages. J'espère que tu me feras confiance »
Je ne sais plus quoi penser. C'est vraiment dur de faire confiance à quelqu'un, surtout par messages et dans cette situation. Serait-elle réveillée ? Mais oui ! Je n'y avais pas pensé ! Oh mon dieu, elle est réveillée et elle m'envoie des messages ! ... Mais si elle est consciente, pourquoi me dit-elle qu'elle a « peur de ne plus jamais me revoir » ? Je n'ai pas envie qu'on me prenne pour un con, mais rien que le fait de l'imaginer me donne du baume au cœur.
« Tu me manques. Mais j'ai peur qu'on se fiche de moi. Et là, ce n'est vraiment pas le moment de me faire des blagues stupides. Alors je vais te demander de me dire quelque chose que seul toi et moi savons »
Après avoir appuyé sur le bouton d'envoi, je me dépêche de d'appeler Jane. Si Lucky était sortie de son coma, elle me l'aurait dit, j'en suis certain.
-Allô ? Brad ? C'est toi ? Qu'est-ce qu'il se passe ?
Cela veut tout dire. C'est vraiment étrange.
-Non, rien, excuse moi, je ne me souviens plus pourquoi je t'ai appelé.
-Brad ? Quelque chose ne va pas ?
-Oui ... Lucky n'est pas avec moi.
-Je le sais mon grand. On ne peut rien faire à part prier. Je te laisse, je dois travailler, je repasserai sûrement à l'hôpital demain matin avant d'aller au boulot. Repose toi, il faut que tu dormes.
Elle a raison, je passe devant un miroir et découvre mes cernes et mon visage tout pale. C'est vrai, je ne vais vraiment pas bien. C'est un cauchemar dont je voudrai me réveiller, alors dormir, non merci.
-Oui je le ferai, encore désolée, à demain.
Mon portable vibra et le message s'afficha sur mon écran de téléphone :
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Alors ? Quel message va s'afficher sur l'écran du téléphone de Brad ? Est-ce toujours "Lucky"? Est-ce vraiment elle? Donnez moi vos proposition en commentaire. J'espère que ce chapitre vous aura plus, si vous avez des remarques ou quelques conseils, je suis toute ouïe. A bientôt pour le chapitre 12
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Wake Up [The Vamps] // B.S
RomanceFiction sur Brad de ce que m'a inspiré Wake Up, la nouvelle chanson de The Vamps