La vendeuse de brumes

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Mon nom est Jonathan Kell, je suis prof de français dans une école secondaire, ma vie n'est pas très palpitante, ça se résume à : debout, metro, dodo, mais j'ai fais une bétise un jour, une grosse bourde comme on dit, mais c'était du passé, personne n'était au courant enfin je pensais que personne n'était au courant.
C'était un samedi matin, j'étais chez moi, je corrigeais quelques devoirs que les élèves m'avaient rendu la veille, quand quelqu'un toqua à ma porte, le courrier venait d'arriver, des factures, mon magazine de littérature hebdomadaire et une étrange lettre, j'ouvris celle-ci de suite et je ne sais pourquoi, je me mis à lire à haute voix
« Bonjour monsieur Kell, je ne vais pas passer par quatre chemins, je suis au courant de votre, comment dire, petit équart par rapport à la justice, j'ai une offre à vous proposer, je peux vous offir une redemption en échange de « faveurs » financiéres bien-sûr,vous pouvez déposer 10 mi.... »
Je déchirais cette mauvaise farce et la jetais à la poubelle, certaine personne ont vraiment un sens de l'humour douteux, je m'inquiétais quand même, non,non personne ne pouvait être au courant de cette affaire.
Quelques minutes plus tard, quelqu'un toqua de nouveau à la porte, je l'ouvris au plus vite mais il n'y avait personne, il n'y avait sur mon palier qu'une lettre, je la pris et la lus
« Je ne pense pas que vous ayez compris monsieur Kell, je ne rigole pas,déchirer cette lettre était une mauvaise idée, ce manuscrit que vous tenez dans vos mains est mon dernier avertissement, je vais donc vous ré-expliquer les closes de notre contrat, vous allez transférez dix-milles euros sur ce compte en banque dont le numéro  est inscrit ci-dessous et alors j'éffaçerais toute trace de votre méfait »
Le reste de la lettre n'était qu'un numéro de compte, sotise encore une fois, mais je me posais une question, comment avait-il su que j'avais déchiré l'ancienne lettre ? ça n'avait pas d'importance, je mit la lettre directement à la poubelle, sans prendre la peine de la déchirer.
Quelques heures plus tard, une fumée étrange se dégageait de ma cuisine, je me précipitai à l'intérieur et je remarquai que cette fumée sortait de ma poubelle, j'ouvris celle-ci et vit que c'était la lettre que j'avais jeté qui expulsait toute cette fumée, j'essayai de la fermée mais impossible, la fumée était de plus en plus épaisse, je ne voyait pas plus loin que le bout de mon nez, j'essayais d'atteindre la porte de mon appartement mais je me cognit à quelque chose, c'était dur, rapeux et en bois, je venais de me cogner contre un arbre, mais que faisait un arbre dans mon appartement ? mais étais je encore dans mon appartement était une question plus approprié, je regardais autour de moi, une brume épaisse m'empéchait d'y voir clairement, je décidais de marcher dans une direction au hasard, cette brume finirait bien par se dissiper.
Ça faisait une heure où peut-être deux, je ne sais pas trop, je n'avait pas de montre sur moi, j'avais l'impression de perdre ma notion du temps, et là mon salut apparu, je vit dans la brume, une légére lumiére, je courut vers elle mais arriver presque à sa hauteur, je voulut changer de direction mais la brume devint soudain lourde, faire un pas relevait de l'effort athlétique, je fini pas m'affaisser sur le sol, la cause de mon revirement de direction était une étrange créature à forme humaine, elle était mince, même squelletique, vêtu d'une genre de toge toute grise et d'une sacoche accroché à son bassin, elle tenait dans sa main, une lanterne, cette chose s'approchait de moi, arrivé à quelques centimètre, elle s'abaissa et me dit
« Pourquoi ? pourquoi n'avez-vous pas choisit la redemption ? il faut affronter vos péchés et non les fuirs, vous avez toujours cru que personne ne serait au courant mais maintenant il faut assumer vos actes.
- Attendez, attendez, je n'ai rien fait, c'est elle, c'est cette fille, elle s'est servie de moi, je n'aurait peut-être pas dû la frapper jusqu'à ce qu'elle fasse un trauma crânien mais elle m'avait briser, elle le méritait.
-Et vous monsieur Kell, pensez vous qu'il ne faut pas vous punir ?
-Je vais payer, je le jure, s'il vous plait laissez moi le temps.
-le contrat ne tient plus monsieur Kell, mais la mort serait une libération pour vous, je vais plutôt vous offrir quelque chose.
-Quoi ? je ne comprend pas.
-Vous ne vivez pas la conscience tranquille mais je vais accentué ce sentiment de mal-être en vous offrant la folie »
La créature sortit de sa sacoche un tas de poussiére qui semblait flotter autour de ses doigts squelettiques, elle souffla cette étrange pousiéres sur moi, je m'évanoui...
Je lisais le dossier de ce monsieur Kell, moi en tant qu'inspecteur j'avais déjâ vu un agresseur se livrer à la justice de lui-même, ronger par le remord mais jamais en criant dans la rue et en sautant partout, il avait fait des aveux mais sa santé mentale laissait à désirer, son avocat pourrait le faire passer pour un fou, il l'était sûrement, si il n'allait pas en prison, il irait au moins à l'asile.
Quelques semaines plus tard, je mettais débrouiller pour rendre visite à monsieur Kell, je n'était pas la en tant que policier , le psychiatre en chef me fit un briefing rapide sur son état de santé
« Le patient est stable, il n'est pas violent mais il répéte des phrases sans arrêt, si je ne me trompe pas, ces phrases sont :
Vous ne pouvez pas lui échappé.
La vendeuse vous retrouvera.
Elle, déesse de la folie vous fera un cadeau empoisonné.
Vous pouvez fuir mais pas vous cacher de la vendeuse de brumes.
Il ne dit rien d'autre, mais il fixe parfois le personnel avec insistance mais il n'a pas l'air dangereux, nous y voîla, vous êtes prêt pour l'entretien ?
-Oui doc, on peut y aller »
Le psychiatre m'ouvrit la porte de la chambre, seul moi y pénetrait, Kell se retournait doucement vers moi, en murmurant quelque chose, je m'approchais de lui d'un pas décidé et me mit à le frapper, je lui frappai la tête contre le sol et l'assailait de crochet du droit, je me levai et repartit vers la sortie, il me parla
« Vous ne pouvez pas lui echappé, la vendeuse vous retrouvera, elle, déesse de la folie vous fera un cadeau empoisonné, vous pouvez fuir mais pas vous cacher de la vendeuse de brumes »
Je m'attendais à ce qu'il se taise à la fin de cette phrase mais il termina par autre chose, par une phrase à vous glacer le sang
« Pourquoi n'avez-vous pas choisit la redemption inspecteur ? »
Je sortit de la chambre, le psychiatre essaya d'entrer mais je le bloquai de mon bras, je le regardai droit dans les yeux et il comprit qui j'étais, il me promit de garder le silence, il comprenait qu'un pére voulait venger sa fille.
Je rentrais chez moi, au volant de ma Sirroco, une épaisse brume s'était installé sur l'autoroute, je me sentait seul, à part moi il n'y avait pas une seul voiture à l'horizon, je vit une lumière au milieu de la route je fit de mon mieux pour l'éviter et me crashai sur le bord de la route, j'étais lucide, et part ma fenêtre, je vit une forme squelletique s'approcher de moi, une lanterne à la main et me dire
« Vous ne méritez pas la redemption, la vengeance, même celle d'un père, mérite une punition »
La créature sortit d'une sacoche,qu'elle portait sur le bassin, un tas de poussières étranges, qu'elle me souffla à la figure.
Moi docteur en psychiatrie, j'avais rarement vu des cas aussi similaires, d'un coté il y avait monsieur Kell, ancien prof de français ayant agressé une jeune femme, il était devenu fou du jour au lendemain et avait avouer son crime, de l'autre coté il y avait monsieur Jones, ancien inspecteur de police, on l'avait retrouvé crashé sur le bord de l'autoroute, il est le père de la jeune femme qui avait été agressé par monsieur Kell mais j'étais le seul à savoir qu'il avait prit une vengeance personnel, certes c'était de la complicité mais ce monsieur Kell le méritait, il n'en est pas mort.
Bon pour revenir sur l'état de santé de monsieur Jones, lui aussi était devenu fou subitement en se réveillant à l'hôpital après son accident, le choc sans doute, et j'allais oublier le plus important, ils répêtent tous les deux les mêmes phrases, presque effrayant mais c'était courant que les malades imitent leurs congénaires, je ne m'inquiétais pas.
En regardant par la fenêtre, je remarquai que le brouillard se levait, je pense que je distinguait une faible lumiére dans ce brouillard, non je devais halluciner, personne ne venait à cette heure-ci près d'un asile, je voulu observer plus précisément l'étrange lueur, mais je me ressaisis, j'allai finir par devenir fou moi-même si je commençais à devenir méfiant de la sorte, je regardais une derniére fois par le fenêtre et me dit « c'est pas un peu de brume qui allait me faire peur ».

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 01, 2016 ⏰

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