Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis que j'ai laissé Louis seul à sa table, je me plaignais toujours de ma solitude et de tous ces gens qui m'abandonne et pourtant je fais de même, j'ai laissé la seule personne qui ne m'avait toujours pas abandonner à son propre sort, c'est bien vrai ce que les gens disent on se venge toujours des gens qui nous ont fais souffrir sur des personnes qui n'auraient jamais souhaités un seul malheur à notre égard, et c'est exactement ce que j'ai fais subir à Louis, mais peut-être qu'il en a rien faire et que je suis juste un fardeau en moins pour lui. Oui, ça doit être ça, personne n'a jamais éprouvé de sympathie envers moi, alors pourquoi lui le ressentirait, ça n'a aucun sens. Quoi qu'il en soit aujourd'hui c'est lundi. Et qui dit lundi dit travail. Je vais devoir affronter ses deux prunelles, et ses questionnement, je ne sais même ce qu'il m'a pris moi même mais une chose est sûr, m'éloigner de lui est la meilleure solution, dû moins la seule qui me reste.
Je pris la route pour rejoindre mon lieu de travail faisant face à un temps désastreux me prenant un torrent de pluies en pleine figure, je passa devant la maison de Louis, les volets toujours fermés, je me questionna plusieurs minutes devant sa maison, quand une de ses voisine sortis pour promener son chien, profitant sûrement que la pluie ce soit calmée, elle me dévisagea, je leva un sourcil et lui lança un "quoi ?" Elle haussa simplement les épaules et s'en alla avec son chien qui aboya à chaque passage de voiture. C'est insupportable. Qu'est ce que je faisais encore là, moi? Je voulais juste m'assurer que ses volets s'ouvriraient et qu'un Louis souriant en sortirai mais rien ne vint. Je baissa la tête et continua mon chemin jusqu'au garage.
Arrivé à mon travail, je n'eut à peine le temps de franchir le seuil que mon père se jette sur moi.Patron : Encore en retard, tu as de la chance que je sois ton père, un autre employé m'aurait fait ça je l'aurait renvoyer sur le champs.
Dit-il essayant de me faire la morale.Moi : Mais je ne suis pas un autre donc l'affaire est réglée. Lui rétorquais-je d'un ton énervé, j'étais d'une humeur de chien ce qui n'échappa pas à l'oeil observateur de mon père. A ce qui paraît les parents on un don pour sentir ces choses là mais a ce moment précis j'aurais bien voulu m'en passé de ce pseudo don.
Patron : Ça ne va pas ? Me dit-il avec une touche d'inquiétude dans les yeux. J'espère que tu es en forme, un nouvel apprenti pour toi aujourd'hui.
Moi : Encore ?! Mais d'ailleurs en parlant d'apprenti, où est Louis?
Patron : Écoute Harry, je sais que tu étais proche de Louis mais il m'a appelé hier pour m'annoncer qu'il ne souhaitait pas continuer son travail ici. Me répondit-il avec le ton de sa voix qui avait baissé de décibels.
Le monde s'écroulait autour de moi, mon père me parlait mais je n'entendis rien juste le bruit assourdissant de la solitude. Je vis le nouvel apprenti s'approcher de moi, il me faisait un sourire que je ne lui rendit pas, laissant place à un regard rempli de noirceur.
Il avait une barbe brune, la trentaine, les yeux marron, grand et extrêmement bronzé, il ne ressemblait pas du tout à Louis et moi je voulais Louis et personne d'autres.*******
Je pris la route pour rentrer chez moi toujours en passant par la maison de Louis. Les volets toujours fermé je décida de prendre les choses en main et lui envoya un message.
"Je suis devant chez toi. Les volets sont fermés. Ouvre moi s'il te plaît."
J'attendis quelques secondes et mon téléphone vibra."Non."
Ça réponse ne m'étonna pas. Je lui avait fais du mal, je le sais car je ressens exactement la même chose, j'ai fais autant de mal à lui qu'à moi.
"Tu ne vas tout de même me laisser sous la pluie toute la soirée ? Car je ne compte pas partir"
"Tu m'as bien laissé seul la dernière fois qu'on s'est vu et c'est dommage car je ne compte pas ouvrir"
"Très bien j'attendrai"
A ce message je n'eus plus aucune réponse, je m'installa sur le bord du trottoir, une pluie s'abattant sur mon visage se mélangeant à la boue que m'envoyaient les voitures en passant.
J'enlaça mes genoux pour y plonger ma tête, j'avais froid. Une première larme roula, je l'essuya aussitôt. J'entendis une porte derrière moi s'ouvrir et je me retourna instinctivement.Louis avait décide d'ouvrir sa porte, j'imagine pour voir si j'y serais toujours.
Je devais vraiment faire peine à voir.Moi : Pardonne moi.
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Voici le chapitre 5, j'espère qu'il va vous plaire. N'hesitez pas à voter et à me dire ce que vous en pensez en commentaire.
Bonne lecture. x