Le clan Midoriya

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«C'est quoi ça là putain ! Bande de cons ! Je vais dire quoi au patron moi maintenant ? Vous êtes même pas foutus de garder ses employées en bon état ? Les putes c'est ce qui fait fonctionner la famille depuis des générations, alors s'il y a de la violence dans nos bordels on est mal barrés ! Vous voulez la ruine de Midoriya ou quoi ?
-Mais... monsieur Bakugou...
-Ta gueule toi. J'ai même pas envie de voir vos bouches de suceurs s'ouvrir encore une fois. Allez, fichez-moi le camp, et faites en sorte que les fouteurs de merde se fassent déglinguer aussi fort que t'arrives à le faire avec le cul de Kaminari, Kirishima.»
Les deux hommes de main gardèrent les yeux baissés jusqu'à ce que leur supérieur s'en aille. Ils avaient commis une erreur en laissant cette prostituée se faire frapper jusqu'au sang par un client. Au moins elle n'avait pas crevé. Ils se décidèrent enfin à relever la tête pour se regarder.
«On aurait peut-être pas dû faire ça pendant nos heures de travail...»
Le blond avait pris la parole timidement, toujours pâle.
«Désolé Denki, je pouvais plus me contrôler... puis je pouvais pas me montrer dans le bordel avec une gaule pareille, on m'aurait pris pour un client et les putes m'auraient sauté dessus.
-Ouais... heureusement que la fille a pu se défendre toute seule. À mon avis, si on fait encore un coup de ce genre, Bakugou va pas être ravi. Du coup on baisera pendant nos pauses.»
Le roux sortit de sa poche un paquet de Marlboro, puis en tira une cigarette, qu'il alluma. Il tira dessus avant de reprendre la parole.
«D'ailleurs, je t'ai pas trop défoncé ?
-Mpfff... ça va. J'suis habitué de toute façon maintenant. Tu le sais que j'étais gigolo avant en plus. Donc j'ai envie de te dire que mon cul en a vu des pires. Même si après tout ton engin est plutôt satisfaisant...»
Le blond arbora un sourire aguicheur alors que son acolyte le fixait avec désir.
Ça faisait plusieurs années qu'ils se connaissaient. Ils étaient entrés dans la famille à peu près en même temps. L'un était mercenaire, l'autre se prostituait. D'une certaine manière, ça revenait au même. Les deux louaient leur personne en vendant leurs services, certes différents, mais tout de même offerts à prix d'or. C'est ce qui les rapprocha. Ils s'écoutaient, se comprenaient, se conseillaient. D'une amitié fusionnelle, ils passèrent peu à peu à une affection plus qu'amicale, puis à un amour réciproque.
Denki soupira.
«Tu crois qu'à part Bakugou et le boss y en a d'autres qui sont au courant ?
-Hein ? Au courant ? De quoi ?
-Ben au courant pour nous, ducon.
-Pffff... j'en sais rien. Pour tout te dire j'en ai franchement rien à foutre, tant qu'on nous emmerde pas avec ça. Je pense que dans le doute il vaut mieux qu'on garde ça secret, faudrait pas prendre de risques.»

«Patron ! Qu'est-ce qu'on fait pour les deux pd là ?
-Rien Kacchan, on peut les laisser pour cette fois, ils sont mignons tous les deux.
-Vous êtes vachement laxiste, monsieur Midoriya.
-Eh bien figure toi que j'ai pas que ça à foutre de punir deux pauvres garçons qui s'aiment. Je te rappelle qu'on a une réunion avec les parrains des autres clans demain. D'ailleurs, je comprends même pas comment tu peux te permettre de les appeler "les deux pd". Tu te rappelles pas ce qu'on fait pratiquement tous les jours ?»
Izuku semblait s'énerver un peu plus à chaque phrase. Il avait beau l'aimer de tout son cœur, son bras-droit, homme de main et garde du corps le plus fidèle ne l'énervait pas moins. Ils s'entendaient comme chien et chat. L'un était calme, discret, bienveillant, innocent et gentil. L'autre était agité, fanfaronnant, presque sadique, pervers et cruel. Pourtant, le parrain du clan, c'était bien Izuku. Sa manière de diriger son clan était bien connue dans le milieu mafieux, connue même au delà des portes de la ville.
"L'Agneau sanguinaire et son Berger loup"
C'était leur surnom.
«Non, je m'en rappelle pas, vous pourriez me rafraîchir la mémoire ?»
Katsuki avait pris cet air aguicheur qui lui était si seyant.
«Comme tu veux, mais dépêche toi, j'ai des choses à faire, moi.»
Poussant un soupir las, le jeune homme descendit son pantalon ainsi que son caleçon, puis s'assit sur son bureau. Le blond s'approcha lentement, les pupilles dilatées, une bosse pointant déjà entre ses jambes.
«Putain ce que vous pouvez être bandant, patron...
-Allez, grouille toi !»
Le plus petit était rouge écarlate, haletant déjà, excité. Katsuki approcha son visage des jambes grand-ouvertes de son patron, puis effleura de ses lèvres la peau intérieure de sa cuisse. Le plus petit gémit tandis que son amant déposait des baisers sur toute la longueur de sa cuisse, remontant jusqu'à son entrejambe. Il leva les yeux, découvrant un visage cramoisi et transpirant, surmonté de deux yeux entrouverts et d'une bouche haletante. Il replongea soudain entre les jambes d'Izuku, lui arrachant un gémissement surpris. Celui-ci jeta sa tête en arrière, les yeux fermés, cherchant à tâtons quelque chose à quoi se raccrocher. Il murmura entre deux respirations essoufflées :
«K... Kacchan... t'aurais pu me prévenir que c'était ça que tu voulais faire...»
Le blond ne répondit pas, se contentant de donner un coup de langue sur le membre de son amant. Cette fois, il poussa un petit cri aigu avant de se cambrer d'un coup. Il attrapa la tignasse dorée qui montait et descendait entre ses jambes, faisant des mouvements encore plus rapides. Après quelques minutes, il vint dans une salve de gémissements orgasmiques, puis releva la tête, haletant.
Il aimait ça. Son bras droit était doué pour faire ça. En fait, personne ne le faisait mieux que lui. Pas même sa fiancée. Elle, elle était juste bonne à faire des gosses et à allier les familles. Il faut dire qu'ils étaient promis l'un à l'autre depuis leur naissance. Ochako Uraraka, cousine du parrain de la famille Iida, était une gentille et jolie fille, coquette mais discrète, sage, vive d'esprit, mais assez fade tout de même. Izuku ne lui portait une affection qu'amicale, et ne couchait avec elle que lorsqu'il y était obligé. Cette fille, malgré leur amitié, lui pesait, entravant sa relation avec Katsuki.
Mais il était obligé de faire avec.

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