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Non, ils l'a connaissent tous autour de cette table. Je ne veux pas prendre le risque qu'un d'eux la retrouve et lui face du mal. Il est hors de question que quelqu'un ne touche à un seul de ses cheveux. Toutes les personnes présentes ont très peur de lui, et il me cache le pourquoi du comment. Il a un pouvoir hors du commun, ça se sent, et pas qu'à son influence sur les autres. Je dois donc trouver une excuse au plus vite pour que ma mère parte sans moi. Je n'ai jamais été aussi courageuse de toute ma vie jusqu'à ce que je fasse tout pour que ma mère me laisse seule, ici et entouré de ses fous furieux. Je suis prête à risquer ma propre vie pour elle.

« - Non. Tu m'as mentit pendant seize ans maman, je ne peux pas partir maintenant que je vais en apprendre plus sur mes origines. »

Ma mère me regarde profondément touchée par ces mots. Des mots que par ailleurs, je ne pense aucunement. A lire des bouquins et regarder des séries, si j'ai apprit quelque chose de très important c'est que l'amour d'une mère c'est vraiment ce qu'il y a de plus précieux car peut importe les choix et les directions qu'elle prend, soit elle le fait par lâcheté ou soit elle le fait avec comme seule optique de nous protéger. Et ma mère n'est très certainement pas une lâche. Elle m'a peut-être mentit pendant seize ans, mais elle c'est également privé d'utiliser la magie, alors il doit forcément avoir une explication caché derrière tout ce méli-mélo.

Il n'a pas fallut plus longtemps pour permettre au maître de se libérer du sortilège. Il est donc là, débout près de nous, son regard remplis de haine et de colère. On peut lire dans son regard que c'est terminé, qu'il a finit de jouer.

« - Endoloris » dit-il à son tour en pointant sa baguette sur ma mère.

Malgré le faite que ma mère l'ai essayé tout à l'heure, il ne doit pas être si horrible comme sort puisqu'elle ne bouge pas d'un poile. C'est peut-être ça d'ailleurs, peut-être que c'est une variante de celui que ma mère lui a lancé quelques minutes plutôt.

« - Avada Kedavra. » reprend t-il avec hargne.

Mais même chose, toujours rien, rien du tout.

« - Tu sais très bien que tu ne peux rien contre moi, je ne vois pas pourquoi tu t'acharne à vouloir me tuer. Je suis trop puissante pour toi. »

Et bien à mon plus grand plaisir, elle n'est pas paralysée, elle est saine et sauf. Quant à Voldemort, il murmure des jurons avant de changer son expression faciale en un regard de victoire. Encore une fois. Je n'ai très sérieusement jamais vu quelqu'un d'aussi lunatique que lui. Il s'approche de moi, avec des grandes enjambées. Il me prend contre lui, pointant sa baguette sur ma gorge, tout en appuyant fortement pour que je pousse des cris de douleurs.

Mes yeux sont plongés dans ceux de ma mère qui nous regarde avec un sentiment de hargne. Et une fois de plus, seule moi le déchiffre tant son visage reste transparent. Je suis morte de peur, je ne veux tellement pas mourir, je ne veux tellement pas qu'il arrive quelque chose à ma mère.

« - Je peux rien contre toi, mais elle c'est autre chose. »

Je sais que ma mère gère la situation, pourtant je ne peux m'empêcher d'y ajouter mon grain de sel.

« - Mais vous ne me tuerez pas parce que j'ai acceptée de vous rejoindre. » dis-je audacieusement.

« - Ce n'est pas un élément de plus ou de moins qui changera mon armée. » me répond t-il.

A ce moment là je me sens plus si indispensable que ça, je me sens même idiote. Après avoir très peut réfléchis, car clairement la je n'en ai pas le temps, j'ai changé d'avis. Je ne veux plus mettre mon plan à exécution, je veux juste me barrer d'ici. Je veux m'enfuir avec ma mère. Pourquoi est ce que je ne sais pas me servir de la magie? J'aurais pu essayer de me défendre. Quand justement une idée me vient à l'esprit.

Je viens pas du monde de la magie, donc au lieu d'en faire ma faiblesse, je décide d'en faire mon atout. Si je ne peux pas me défendre de façon sorcier, je vais le faire à la façon moldu comme ils nous appellent si bien. Je redresse ma jambe, pliant mon genoux pour envoyer mon pied en arrière afin de frapper là où il pourrait avoir le plus mal. Une fois j'ai frappé mon frère dans ses bourses lorsque j'étais petite, et c'est comme cela que j'ai apprit qu'il s'agissait du point faible de tout les garçons du monde.

Mon plan à fonctionné, il me lâche tout en reculant et en hurlant. Il ne devait vraiment pas s'attendre à ça. Je m'empresse de courir vers ma mère avant qu'un de ses amis m'en empêche.

« - Agrippes-toi et surtout ne me lâche pas. » me dit-elle très sérieusement.

A peine ma main est rentrée en contacte avec son bras qu'une sensation vraiment très désagréable prend possession de mon corps tout entier, de mes cheveux à mes ongles de pieds. Je suis prise de nausées et de vertiges pendant que le manoir ne devient qu'une image flou. Après quelques secondes de tournis, j'aperçois une table plutôt rectangulaire. Je m'y appuie afin de me remettre correctement de ce tour de manège.

Quand ma vision redevient plus claire, ma mère m'adresse un sourire attendrissant. Elle tient parfaitement sur ses jambes, comme-ci elle était habituée à ce genre de voyage. Elle prend quand même la précaution de poser un cul sur une chaise.

« - Tellement d'années que je n'avais pas transplanée. J'en avais presque oublié les sensations.» 
« - Transplaquoi ? » je demande à ma mère, plutôt incomprise.
« - Transplaner. C'est un peut une sorte de téléportation. »
« - Mais c'est impossible, c'est scientifiquement prouvé, nos molécules ne sont pas conçut pour... »

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'un homme se dirige vers nous. Ce qui par ailleurs me coupe dans mes explications rationnelles. Il n'a pas beaucoup de cheveux, mais ces oreilles sont pointues et son visage est plutôt allongé. Son espèce est peut-être cousine avec l'elfe de maison.

« - Mylène, c'est bien toi ? » demande t-il à ma mère malgré le fait qu'il connaisse déjà la réponse. « C'est fous comme tu n'as pas changée d'un poile de troll. »

Ils se sourient mutuellement avant qu'il ne sert ma mère dans ses bras. C'est lorsqu'il rompt l'étreinte purement amicale avec elle qu'il pose enfin son regard sur moi. A croire que j'étais transparente.

« - C'est ta fille ? » demande t-il avec sa voix un peut rockeuse.

Ma mère acquiesce avant qu'il ne reprenne.

« - Elle est magnifique ! Et comme elle te ressemble. »

Elle sourit de fierté avant de posé sa main sur mon épaule. Personnellement j'ai toujours pensé que je ressemblait plus à mon père qu'a ma mère, mais bon si il le dit. Je me contente simplement de le remercier pour ses compliments tout en étant gênée avant de poser la fameuse question qui me trotte dans la tête depuis que je suis arrivée.

« - Où sommes-nous ? » je demande en observant les lieux.

« - Bienvenue au chaudron baveur ! » dit le type tout en levant les bras pour montrer sa fierté envers son domaine.

Choice - [les maraudeurs] | Harry PotterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant