Prologue

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Comme chaque samedi soir, je suis correctement installée à mon bureau, ma fenêtre légèrement mais suffisamment ouverte pour que l'air frais caresse mes cheveux attachés. Mon cahier de Maths est grand ouvert devant moi, et c'est donc avec un crayon à la main que je m'entraîne à faire ces fichues équations pour le contrôle de la rentré.

De temps en temps, je prend la tapette à mouche afin d'écraser tout les moustiques voraces qui décident de venir à mon rendez-vous privés avec toute une série de chiffres. J'ai deux semaines de vacances devant moi, deux semaines avant que mon pire cauchemar ne se déroule, mais je ne veux vraiment pas oublier chaque techniques pour réussir, c'est pourquoi je m'entraîne chaque jours.

Ma mère est une très grande avocate réputée à Londres, et je veux suivre ses pas. Pour cela, je dois aller en fac de droit quand j'aurais quitté ce collège. Je veux aller dans la meilleure, et celle que j'ai visé, les places sont très limitées, je dois donc être la meilleure dans tous les domaines si je veux pouvoir y étudier. Je veux être la fierté de mes parents, je donne donc tout ce que j'ai pour réussir cet objectif.

Lorsque que mon énième équation de la soirée prend fin, j'entends toquer à ma porte. Je pousse mes pieds contre le mur du fond pour donner une certaine pression à ma chaise roulante pour qu'elle m'emmène à la porte d'entrée. Je l'ouvre, laissant apparaître mon sosie qui a deux ans de moins que moi.

« - Hey la moche, t'es sur de ne pas vouloir venir ? Il n'est pas trop tard. » me demande t-il.

« - Dis-le si je vais te manquer minus. »

Avec Alexis, mon petit frère, nous somme vraiment très proche, alors il est vrai qu'en seize ans d'existence, je n'ai jamais été séparé de lui aussi longtemps. Deux semaines, c'est à la fois rapide mais à la fois énorme. Il est la seule personne qui arrive à me faire décompresser après une grosse journée de révisions. Il est mon compagnon de connerie, mon clown de service.

« - Certainement pas, je disais ça pour toi. Tu n'auras certainement plus l'occasion de retourner à Paris. »
« - T'es bien mignon, mais ... »

Il me coupe.

« - Je ne suis pas mignon. »
« - Très bien. T'es bien moche mais oui je suis sûr de ne pas venir. Je dois réviser, et puis je dois tenir compagnie à maman. »

J'écarte mes bras et il vient se blottir à l'intérieur afin de me serrer contre lui. Il va vraiment me manquer pendant ces deux semaines. Il m'embrasse sur la joue, puis je le suit jusqu'au salon pour y trouver mon père et mon second petit frère, Julian. Je fais une brève étreinte à mon père qui va charger le coffre de la voiture qui les emmènera à l'aéroport. Je dis également au revoir à Julian avant qu'il ne les rejoigne. Je referme correctement ma robe de chambre pour les suivre à l'extérieur.

Je n'ai pas prit la peine de mettre des chaussures, les petits gravillons me picorent donc les pieds mais ça ne me fait pas si mal que ça.

« - Bon tu dormiras quand je rentrerais, à demain. »

Ma mère monte du coté passager. Il faut bien quelqu'un pour ramener la voiture. La voiture démarre, et au fur et à mesure qu'elle s'éloigne, je fais de plus grand signe de main. Quand je rentre à l'intérieur, je prend bien soins de fermer la porte à clef et de les enlever de la serrure. Je profite d'être debout pour aller chopper un morceau dans le frigidaire. Je prend l'assiette de carotte rappée avant de le refermer.

Je retourne dans ma chambre. Je décide que j'ai assez bossé pour aujourd'hui, et je devrais vraiment arrêter d'étudier si je ne veut pas que ma tête n'explose. Je ferme donc mes cahiers et ma fenêtre avant de m'installer sur mon lit pour regarder un bon film d'amour bien triste tout en mangeant mes carottes rappées.

Une fois Titanic terminé, il est deux heures du matin. J'enlève ma robe de chambre pour me coucher correctement dans mon lit. Je zyeute mon téléphone, car les cris à l'extérieur m'empêchent de trouver le sommeil. Cela doit être les gamins du quartier, je ne comprendrais jamais les parents qui laissent leurs enfants hurler dehors à une heure aussi tardive.

Ayant vraiment besoin de dormir, j'enfile mon slim noir avec un simple pull en laine que je viens de trouver au sol. Je met les premières chaussures qui me tombent sous la main pour aller voir ce qu'il se passe. J'ai vraiment une imagination débordante, je m'imagine donc des scènes toutes aussi stupides les unes que les autres. Pourtant, au fond de moi je sais très bien que ce ne sont que mes abruties de voisins qui ne cessent de faire un boucan pas possible.

Je jette un coup d'œil par la fenêtre, mais rien, le noir total mise à part les trois lampadaires qui ont du mal à fonctionner. Je pars donc en direction de mon lit tout chaud, ce n'était sans doute qu'une fausse alerte. Seulement, quelqu'un frappe à la porte, je vais donc chercher mes clés. Je jette donc un coup d'œil par le petit trou pour savoir si je dois ouvrir ou non. J'aperçois uniquement un homme que je ne connais pas.

Il a l'aire d'avoir une trentaine d'année, ses cheveux bruns sont courts et soigneusement coiffés. Je ne vois pas très bien la couleur de ses yeux, mais ils m'ont plutôt l'aire bleu. Quant à lui, son style vestimentaire n'est pas au top. Il porte une sorte de longue cape noir sous la quelle est divulguée un costume tout aussi sombre. Dans sa main, il porte une branche de bois assez longue, on dirait même qu'elle a été taillée.

Je décide de ne pas lui ouvrir, il me semble trop bizarre. Je recule donc en marche arrière, afin de regagner la salle de bain où je vais m'enfermer jusqu'au retour de ma mère. Seulement, je n'en ai pas le temps car un petit reflet bleu sort de la serrure et la porte s'ouvre d'elle même. Je ne comprend pas comment cela est possible, j'ai bien prit soin de verrouiller la serrure.

Je n'ai pas le temps de demander ce qu'il veut et de l'insulter pour son impolitesse, qu'un éclaire bleu sort de son morceau de bois. Cette éclaire me propulse contre le mur de pierre qui se trouve derrière moi, et contre le choque de ma tête et du minéral, je perd connaissance.   

Choice - [les maraudeurs] | Harry PotterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant