Chapitre 1

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L'herbe fraîche se frottait contre ma chevelure, son doux parfum me donnait la liberté que je ne trouvais pas ailleurs.
Mon jardin, un havre de paix.
Le seul endroit s'il on ignore ma chambre, dans lequel je peux réfléchir tout en me reposant.
Ailleurs il y a toujours quelqu'un pour me dire " ouvre-toi au monde ", " sors ", " découvre de nouveaux horizons "...
Mais allongé sur l'herbe, un livre et un dictionnaire avec moi, je m'ouvre au monde, je sors et je découvre de nouveaux horizons, tout ça en même temps et je ne suis pas obligé de sortir voir des gens qui finiront par m'oublier un jour...
C'est ça qu'ignorent les gens, ils pensent que le monde est parfait, qu'une fois qu'ils rencontre des gens, ces derniers ne feront que leur bonheur mais bien au contraire, ce bonheur se transforme petit à petit en délaissement, en oubli et enfin en perte et on se demande pourquoi...

J'étudie bien, j'ai de bons résultats et mes parents trouvent à se plaindre " tu ne fais de sport ", " tu ne sors jamais ", " tu ne nous dis rien ".
À quoi bon leur dire, et surtout leur dire quoi, je n'ai ni petit-copain, ni ami, ce qui rime avec aucun soucis.
Oui, j'ai l'imagination, la passion, j'ai seulement décidé de ne pas l'afficher au monde entier, regardez les ancienne stars qui faisaient un tabac il y a quelques temps, sont maintenant oubliés, eux mêmes ne savent plus qui ils sont.

En résumé, je ne vois pas pourquoi on perdrait notre temps à plaire aux autres pour au final finir en déprime...

Il était 23:43 quand je décidais de sortir du jardin.
Je rentrais dans le salon par la baie vitrée que je re fermais aussitôt.
Mes parents et mon frère étaient sur le canapé à regarder un de leur stupide film.

Ma mère : Tiens Chérie, tu ne veux pas regarder le film avec nous.
Moi : Non merci...
Mon père : Viens, ça te changera de tes livres.
Moi : Non, papa, j'en ai pas envie.
Ma mère : Et qu'est-ce que tu vas encore faire là haut.
Moi : À minuit, j'irai entamer mon livre sur mon lit accompagné de mon dico et en suite à 1h je fermerai la lumière pour dormir, ça te vas ou il faut que je te raconte les rêves que j'aurai fais ?
Mon père : Parle autrement à ta mère, on aimerai juste que tu passes du temps avec nous.
Moi : Je suis avec vous, mais depuis ma chambre... Bonne nuit !
Mon frère : Tu m'étonne que t'as pas de potes au lycée...
Ma mère : Jack !

Je monte dans ma chambre avec toute la délicatesse qui me correspond.
Mon frère est vraiment ennuyant, il ne vit que pour les autres, il s'habille pour les autres, il mange pour les autres et il fait du sport pour les autres...
Le programme que j'avais décris à ma mère est exactement celui que j'ai adopté.
À une heure, les lumières étaient éteinte, mais pas mes pensées...

Sauvagement SeuleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant