Les retrouvailles

Prologue

Jen ai marre!! Cria-t-elle en claquant violemment la porte de leur chambre.

Une fois de plus, ils venaient de se disputer concernant lenfant que Dieula portait depuis 8 mois et demi. Son mari, Yves Hares, fils dun père bourgeois assez riche dans la société haïtienne, voulait avoir un fils pour héritier de ses biens mais malheureusement le destin nexauçait pas leurs vux et leur donna une fille. Dieula Hares nétait pas pour autant contre ce destin mais celui davoir aimé et épousé un homme ambitieux, arrogant pire orgueilleux ce qui engendra un foyer malheureux précisément elle, une union qui nétait que du gâchis.

Elle alla se réfugier dans la chambre dami, à coté, elle ne cessa de pleurer tout en caressant son ventre arrondi, ses larmes signifiaient son chagrin, son malheur et sa souffrance de ne pas pouvoir garder son bébé car elle savait malgré ses revendications et vu la colère de son mari, elle était sûre quil fera tout pour jeter et pire tuer son bébé, sa fille, son premier enfant tant attendu pour apaiser ses souffrances mais hélas

Ses larmes continuaient à couler sur ses joues, dune voix à peine audible elle chanta une berceuse calmement.

Ne tinquiètes pas mon bébé, je ne les laisserai pas tenlever et te séparer de moi. Tu sais, après tavoir accouché on va senfuir loin de tout ceci, jai déjà tout prévu. Malheureusement tu seras orpheline de père mais je serai là et je taimerai comme personne ne le fera car ce monde est trop cruel pour quil yait de lamour sauf le mien et celui de Dieu.

Après avoir prononcé ces mots, elle sallongea et sendormi inconsciemment.

1 mois plus tard

Avec précaution elle descendit les escaliers menant vers la salle à manger, arrivée devant le frigo elle sentit un liquide coulant entre ses jambes, paniquée elle appela lambulance et sassit en faisant les exercices de respiration appris lors dun documentaire sur laccouchement à la télé

Quelques heures après, elle se réveilla en sursaut, elle regarda follement autour delle, et vit quelle était dans une chambre dhôpital, la salle dopération.

-Calmez-vous madame Hares, nous allons commencer. Commença le docteur

-Je que sest-il passé docteur ? Jme souviens.

-Vous étiez paniquée alors on vous avait donné un calmant. Maintenant essayez de nous faciliter la tâche interrompit-il dun air angoisse

-Ok! Je suis suis prête. Balbutia-t-elle.

Des minutes pour ne pas dire des heures se passaient, Dieula faisait tout ce quon lui demandait de faire, elle y prenait plaisir car malgré tout, pour elle, cela symbolisait une délivrance, un bonheur tant espéré et attendu

Entre sommeil et réveil, elle entendit enfin les cris de vie de sa fille quelle appela Leila. Fatiguée, elle se laissa emporter par un doux sommeil.

Peu de temps après

-Leila. Mmmh mon bébé!! Murmura-t-elle doucement.

Difficilement elle se leva et ne vit pas sa fille à ses côtés alors elle paniqua

-Leila!!!! Cria-t-elle

Elle entendit des pas venant de lextérieur et vit le docteur, triste vu létat de sa patiente. Elle sentit alors un pincement au Cur et su quon lui avait déjà enlevé son enfant mais ne se découragea pas.

-Où est mon enfant?!? Interrogea-t-elle les larmes aux yeux

-Je suis désolé madame mais vous avez enfanté une fille morte née

-Vous mentez!! Je lavais entendu pleurer! Rendez-moi ma fille! Répliqua-t-elle toute tremblante

-Vous hallucinez madame!! Calmez-vous je vous prie je convainquait-il

-Non!! Rendez la moi! Je sais quil la prise! Quil me la enlevée!!

Alors quon essaya de lui injecter une piqure pour la calmer, elle se débâtit de toutes les forces qui lui restaient mais abandonna à la fin.

Conversation téléphonique

-Alors ?? demanda-t-il impatient

-On sest occupé delle msieur balbutia-t-il

-Bien! Passez cet après-midi pour votre butin

-Ou oui msieur! La fille va très bien on la mise à lorphelinat du.

-Quoi?? Elle devrait être morte! Sénerva-t-il

-Mais

-Il nya pas de mais qui tienne bref... dès quelle est loin de ma vue je nai pas de problème.

-Nous sommes désolés msieur répliqua le docteur pris par la peur

-Ça suffit!!

Il raccrocha violemment et passa dune main rude dans ses cheveux soigneux. Il se retourna alors et vit sa femme réveillée. Comme si de rien était, il alla auprès delle pour lui donner un baiser, doucement elle sécarta refusant ce dernier.

-Tu me las volée, tu nes quun salop Commença-t-elle calmement

-Mais non ma chérie le docteur tavait bien dit que tavais enfanté une fille morte née répliqua-t-il

-Non!! Je lavais entendu pleurer je je lavais senti vivre en moi je javais senti son cur battre dans ma poitrine je

-Cest peut être une hallucination mon amour essaya-t-il de la convaincre

-Cela ne tavait pas suffi quand tu couchais avec presque toutes les femmes et même mes amies. Demande donc à une dentre tes femmes de te donner un fils. Espèce de

Il la gifla violemment et lui pointa du doigt

-Ne tavise surtout pas à me parler sur ce ton sale garce! Je tavais bien prévenue, je tavais même proposée davorter maintenant il faut payer les conséquences.