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24/07/2016
09:45
Appartement d'Aurélien

Il est rarement dans mes habitudes d'ouvrir les yeux avant midi, mais aujourd'hui était un jour que j'attendais avec impatience: Guillaume rentrait de chez ses parents. Il faut dire que depuis que je le connais, on a été séparés que de rares fois, et jamais le temps m'a paru aussi long... 3 semaines sans lui, et je suis totalement déboussolé.
M'enfin breeeef.

Il est dix heures quand je trouve la motivation pour me lever de ce matelas crade et souillé par d'innombrables soirées... mémorables, et pour la plupart mouvementées.

En regardant par la fenêtre, une de ces horribles comptines pour enfants me trotte dans le cerveau "regardes comme il fait beau, dehors..." mon cul ouais, le soleil a oublié sa visite annuelle de Caen, depuis une vingtaine d'années déjà.
J'allume la télé en me versant un bol de coco pops et me pose devant les potins chelous qui défilent au JT. De la pure merde, j'me demande si ça intéresse vraiment des gens ce truc.
J'ai dû m'endormir encore une fois, parce que quand j'ouvre les yeux, il est 10h45 et je suis affalé sur le canapé, une clope encore éteinte à la main. Bon, le point positif c'est que j'suis pas assez con pour l'avoir allumée avant de me mettre à pioncer. J'crois que j'suis comme le vin, j'suis meilleur en vieillissant.
Une demi-heure passée, je sors de l'appart, prêt à rejoinde cet enfoiré de Guillaume, qui, encore une fois, s'est paumé à la seule gare de cette ville paumée, il a ressorti le grand jeu quoi.

Je prend donc la voiture et va chercher mon besta foreveur alv alm tro de souag à cette foutue gare. Et bien évidement, il faut que ce putain de parking soit bondé et que je fasse un créneau pour me garer sans fracasser deux ou trois rétroviseurs au passage. Une fois sorti indemne de cette lourde tâche, Guillaume me sourit comme un con, son sac de sport étonnamment gros... enfin, il a tout de même pris 3 semaines de fringues donc c'est pas si étonnant que ça, oh et puis ferme ta gueule conscience de mes deux.
Enfin bref, revenons à nos moutons, du moins plutôt à nos singes vu la gueule de Tranchant qui me regarde comme si il attendait que je lui crache dans la main. J'suispas trop chichiteux, mais j'prends quand même la peine de sortir de la caisse pour le prendre dans mes bras, et surtout pour fourrer son foutu sac dans le coffre.

Bien installés dans la caisse, j'observe ce jeune barbu comme s'il s'agissait d'une expérience scientifique. Il a dû s'en apercevoir puisqu'il me sort de mes pensées salaces en ouvrant la discussion.

-Bon on va au grec ?
-Putain tu sais que tu m'as manqué, enculé ?
-Parle pas trop vite, ce soir c'est ton cul qui va prendre cher.

Fier de sa réplique, un sourire salace se dessine sur les lèvres de Guillaume qui observe ma réaction. C'est lorsque ses lèvres vont à la rencontre des miennes que je m'aperçois qu'en fait, je suis en train de sourire. Mon entrejambe durcit douloureusement à la seule pensée envers la longue nuit qui nous attend lui et moi, s'emparant ainsi de tout mon corps lors de notre échange passionné et brutal, comme je les aiment.

Voilà pour ce tout premier chapitre. Merci à tous ceux qui laisseront un commentaire constructif, en espérant que ma fiction vous plaira.

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 25, 2016 ⏰

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