The Dark Zayn

Chapitre 8: un cauchemar dans un cauchemar

_point de vue Ashley:

[•••]

[Je suis dans une pièce sombre et très calme. Une femme qui m'est étrangère me serre fortement dans ses bras, comme pour me protéger de quelque chose. Son visage est complètement flou. J'ouvre la bouche pour lui parler, mais je n'arrive pas à prononcer un seul mot, et à ma plus grande surprise, ce fut le son d'un bébé qui sortit de ma bouche. Je léve mes mains devant mes yeux, et j'apercus des mains de nourrisson et non mes mains de jeune femme. Surprise je tourne la tête rapidement vers la femme qui me tenait dans ses bras pour pouvoir voir son identité, mais son visage était toujours flou. Seul son cou et le reste de son corps qui était dans mon champs de vision étaient nets.

Mais même sans voir son visage, je pouvais sentir sa peur, elle était terrifiée mais de quoi, je ne savais pas. Je pose ma main sur sa poitrine, et je sens son coeur battre la chamade. Son odeur corporelle m'est étrangement familière, pourtant je ne savais pas qui s'était.

Soudain, la porte de la pièce s'ouvrit bruyamment, éclairant légèrement la pièce au passage. La femme me sert encore plus fortement dans ses bras et essaye de se cacher derrière ce qui me semblait être un vieux canapé. Elle commence à crier de toutes ses forces ce qui me fit perdre tout mon calme. Je voulais crier, je ne comprenais pas ce qui se passait, jusqu'à ce que j'aperçus un homme, lui aussi avec un visage flou, nous menaçant toutes les deux avec un pistolet. Il s'approcha dangereusement de nous tout en riant. Il m'enlèva violemment des bras de la femme qui criait maintenant encore plus fort. Je n'arrivais pas à distinguer ce qu'elle lui disait, je n'étais "qu'un bébé".

Maintenant dans les bras de l'homme, je pleurais toutes les larmes de mon corps, je criais, je me débattais. Je tourne la tête une dernière fois vers la femme pour voir si je pouvais enfin voir son visage, mais non il était toujours flou. L'homme s'éloignait de plus en plus d'elle, puis s'arrêta soudainement. Il se tourna vers elle, ria une nouvelle fois et pointa le pistolet en sa direction.

Je la regardais toujours, en pleurant, et ce n'est qu'au moment où il tira sur elle que j'apercus le collier qu'elle avait autour du coup. Un collier en or avec une pierre bleue dessus taillée exactement de la même manière que celui que l'orphelinat avait remis à mes parents adoptifs quand ils m'ont adopté.

La femme était debout mais ne bougeait plus. Le flou qui était sur son visage commençait à disparaître, mais je ne pouvais tout de même pas distinguer ses traits. Elle me fixa, un léger sourire au lèvre, prononça quelques mots que je n'arrivais pas à distinguer, puis s'écroula tout d'un coup sur le sol...

[...]

Je me réveille en sursaut, haletante et toute transpirante. Des larmes coulaient de mes yeux sans que je puisse les contrôler. C'est quoi ce rêve encore! Je n'es jamais fait de rêve pareil, alors pourquoi maintenant. Je n'avais plus vraiment pensé au collier que m'avait donner ma mère récemment. Je n'avais pas chercher à connaître l'histoire de ce collier, et donc logiquement en même temps, mon histoire. Mais pourquoi connaître mon histoire. C'est clair et net, mes parents ne voulaient pas de moi, alors ils m'ont abandonner comme une merde devant la porte d'un orphelinat. S'il ne voulait pas de moi alors pourquoi m'introduire dans leur vie maintenant, s'il était toujours en vie déjà.

Pendant toute mon adolescence, j'étais persuadé d'une seule chose. Je ne voulais pas me mettre à la recherche d'informations sur mes parents. Mais là, avec ce rêve, toutes mes pensées se bousculent. Je suis encore plus perdu que je ne l'étais déjà.

J'étais tellement absorbée par mes pensées que je n'avais pas remarqué que j'étais dans une pièce qui m'étais inconnue. Mais qu'est ce que je fais là moi. Je m'assois rapidement sur le lit où j'étais allongée, et putain ma tête me fait atrocement mal. Et ce n'est que là que je me rappella de tout les événements qui avaient précédé ma perte de conscience.

Ma tête tourne et je m'allonge sur le lit encore un peu. Je suis forcément dans la chambre de l'un de ces connards. Les coussins sentent une forte odeur de parfum d'homme, je connais ce parfum, je l'avais acheté pour Sam pendant la fête des pères. C'est du yves saint Laurent. Déjà que j'avais dut économiser deux bons mois pour le lui acheter, alors j'imagine que leurs affaires marchent vraiment pour ces connards.

Ça y est je me sens enfin mieux. Je me relève, essuie mes larmes, décidée à rassembler quelques informations sur mes kidnappeurs. Enfin quoi, ils ont des tonnes d'infos sur moi, et même si la bataille est vraiment dure, je ne suis pas prête à baisser les bras, mon orgueil ne me le permettra pas en tout cas.

Allez Ashley, inspire toi de toutes ces séries policières que tu t'es tapée ses dernières années. S'ils croient que je resterai là les bras croisés comme une petite princesse à attendre ce qu'ils vont décider de faire de moi, alors ils se foutent le doigt dans le cul.

Tenez vous bien mes petits!! La guerre commence. Certes je ne sais pas comment je vais me battre, mais je me battrai jusqu'au bout...