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Pdv Ben

Je viens juste d'arriver devant la villa de mon père. Je soupire encore derrière le volant. Je coupe le moteur et descend de la voiture. Je rentre sans toquer comme à mon habitude.

Moi : Papa ?

Konrad : dans le fauteuil !

Je suis sa voix jusqu'au salon où, il est assis avec un café à la main en train de regarder son feuilleton préféré.

Konrad : tu as une drôle de mine mon fils.

Moi : c'est une longue histoire ...

Je soupire ... à l heure qu'il est. Adèle doit être mis au courant. Comment l'a t elle pris ? Comment va t elle ?

Konrad : justement j'ai déjà vu cet épisode alors tu peux raconter une histoire à père castor.

Moi : quelqu'un que j'apprécie plus que bien, souffre d'amnésie et elle ne se souvient plus de moi.

Konrad : elle s'en souvient des autres ?

Moi : disont que dans sa tête elle a fait un trait sur une partie de sa vie. Et je fais partis de ce morceau oublié.

Konrad: avec une thérapie ... sa mémoire peut revenir.

Moi : ça va la détruire si elle apprend ce qu'il s'est vraiment passé ... elle va reprendre sa vie sans ce morceau

Konrad : et toi ?

Moi : et bien ... je vais m'assurer qu'elle aille bien avant de rentrer à Los Angeles.

Konrad : tu as Nina de toute façon ...

Je lève les yeux au ciel en soupirant ... putain je ne l'ai même pas prévenue de notre séparation et encore moins de sa mort.

Moi : cela fait un moment qu'on est plus ensemble ... excuse moi de te l'apprendre comme ça. et ... si je suis revenu c'est qu'elle .... euh .. elle s'est fait tuer

Mon père en reste bouche bée de ma déclaration ..

Konrad : combien ... ça fait combien de temps vous deux ?

Moi : 8 mois ...

Konrad : ah ... quand même ...

Moi : excuse moi. J'aurai du t'en parler. Tu aurai du être au courant.

Un silence pesant s'installe dans la pièce.

Moi : je ... je vais y aller ...

Konrad : non fils. Tu restes encore un peu. Tu me dois bien ça. Explique moi tous.

Je viens m'asseoir à côté de lui et lui raconte tous depuis le début ...

Pdv Adèle

Je suis assise à l'arrière de cette voiture de flic. C'est le petit nain qui conduit.

Moi : vous me conduisez à ma fille ?

Le grand : vous pouvez m'appelez Alex. Et non nous nous rendons d'abord au commissariat. Une petite déposition avant.

Moi : ok. Mais je croyais que cette enquête était close ?

Le nain (semir) : elle l'est. Il ne manque plus que votre déposition dans le dossier.

Je ne répond pas tout de suite, absorbé dans mes pensées.

Moi : que vais je devenir sans elle ? C'était la seule chose qui me restait ... je n'ai même plus de travail.

Alex : nous pouvons peut être vous aidez à retrouver un boulot ...

Moi : je suis une ancienne flic.

Alex : on pourrait demander à notre chef ...

Moi : j'irai peut être redemander au stups ... à mon ancien chef ...

Alex : la brigade autoroutière ne vous intéresse pas ?

Moi : je ... pourquoi pas.

Il se gare devant le commissariat. Je descend de voiture rapidement et regarde autour de moi. J'ai un sentiment de déjà vu ... c'est bizarre..

Je suis les deux policier à l'intérieur. Tous le monde me regarde comme ci j'étais un monstre. C'est assez malsain. Je me cache derrière le grand flic Alex. Il toque à une porte et attend une réponse avant de rentrer. C'est le bureau d'une femme brune bien cintré. Elle me sert doucement la main.

Elle : Kim kruger. Je suis la commissaire.

Moi : enchanté.

Elle repart s'asseoir à son bureau.

Kruger : asseyez vous.

Je m'installe en face d'elle sur une petite chaise. Semir et Alex ne bronche pas.

Kruger : vous voulez bien me racontez ce qu'il s'est passé avant que ... ?

Je lui raconte tous dans les moindres détails ignorant le précipite en moi. Je suis démoli de l'intérieur. Je conclue :

Moi : je n'ai plus rien maintenant.

Kruger : je peux vous aider en vous prenant dans mon équipe pendant une durée déterminé ... vous pourrez collaborer avec Jenny.

Moi : pourquoi feriez vous cela ?

Kruger : nous ne sommes pas seulement flic, nous sommes également humain. Et je veux vous venir en aide Mme Claurer ... vous êtes d'accord ?

Moi : ouais ... par contre ... je peux commencer un peu plus tard. Je veux me trouver un nouveau logement.

Alex : vous pouvez venir chez moi en attendant.

Moi : je veux me débrouiller seule.

Alex : Je vous laisse indépendante. Et si vraiment, vous le souhaitez, on peut partager le loyer.

Moi : ok ...

Ces flics sont tellement gentils avec moi que s'en Est presque troublant. Je vais redémarrer de zéro ... il le faut.

Moi : je peux aller voir ma fille maintenant ?

Kruger : deux minutes encore.

Elle se lève et elle demande à ce que je la suive. Les regards sont encore posés sur moi quand je sors du bureau. Kruger m'emmène jusqu'au casier.

Kruger: celui ci est libre.

Moi : merci.

Kruger : j'y mettrai pour demain votre insigne et votre arme de service.

Moi : vous me prenez pour combien de temps ?

Kruger : 6 mois. Ensuite on avisera

Moi : merci encore ...

...

La terre est encore fraîche. Sur la pierre tombale est inscrit le nom de ma fille : Alixia Claurer ...

Moi : excuse moi ma fille ...

Je pleure jusqu'à n'en plus pouvoir ... ma fille ... le vide est toujours là ainsi que ce précipite ... mais je ne vais pas sombrer. Je vais garder la tête haute. Il le faut.

Fiction Alerte CobraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant