Addicted to You

Le pied

SKYLER...

Voyons le bon côté des choses. Naomi et son père m'enferment, mais ma vengeance est excellente. Sept jours que je n'arrête pas de m'amuser.

La femme aux cheveux châtain qui se trémousse sur moi et une bombe niveau sexuel. Son cul claque sur mes cuisses, tellement qu'elle est énergique.

Pour une fois, je ne fais pratiquement rien. Je suis adossé contre un fauteuil et elle se déchaîne toute seule. Elle est dos à moi et ses fesses m'appellent, me narguent, m'attisent complètement.

Après encore quelques va et vient, je ne peux plus me contenir. Je la mets à quatre pattes et je reprends les festivités...

- Oh merde... C'est trop bon. Ai-je dit en soufflant.

J'attrape ses hanches et j'avance en profondeur, puis recule. Je commence à ne plus rien contrôler. Je m'active pour me faire plaisir. J'envoie mes derniers coup de rein et j'explose dans une jouissance audible. C'est rare de m'entendre, mais c'était trop le pied. Tellement puissant que je lui en mords la nuque en même temps que j'éjacule. Le pire, c'est qu'elle a aimé...

- Trop bon, ma belle. Je crois que je vais prendre ton numéro, si ça te tente de recommencer.

- Plutôt deux fois qu'une. Me répond-t'elle souriante.

Je lui fais un rapide bisou sur la bouche. Je dois me dépêcher, Caleb m'attend...

- Désolé Lily, je dois me magner. C'est important, sinon j'aurais remis ça.

Je pars rapidement dans la salle de bain et jette la capote. Je nettoie bien mon engin, me sèche et remets mes fringues au plus vite. Quand je sors, la poupée me file son téléphone. Un dernier baiser et je me casse. Vraiment dommage que je sois pressé, car j'aurais réitéré les galipettes avec elle.

Je sors de l'appartement et mon pote me rappelle à l'ordre. Je lui écris pour le prévenir que j'arrive. Une semaine que je tire à droite et à gauche. La blonde ne veut pas me lâcher pour autant. J'en suis devenu si sadique que j'ai envie de me filmer pendant l'acte et de lui montrer pour qu'elle me laisse tranquille. Je suis sûr que la vidéo ne changera rien. C'est moi, qu'elle veut et après, elle aurait de quoi me faire chanter encore.

J'arrive en centre ville. En sortant de ma Mercedes... Enfin la voiture de Elfman, j'aperçois mon ami à la terrasse du Bridge's...

- Punaise, tu me demandes de me grouiller et tu me fais poireauter. Tu abuses, mec. Me tend-t'il la main.

- Excuses... J'étais occupé.

Je lui serre la main et m'assois en face de lui...

- Pas besoin de me dire ce que tu faisais! Ton épi en dit long. Me fixe-t'il avec ses yeux saphirs rieurs.

Je passe ma main dans les cheveux et je rigole...

- Elle me rend fêlé, j'te jure. Je deviens un malade du sexe, depuis une semaine.

- Normal. Elle te coince et tu profites de tirer tout ce que tu peux avant d'avoir le collier autour du cou.

- Tu peux peut-être me filer un coup de main.

Le serveur arrive, je commande un café et Caleb me regarde intrigué...

- Comment t'aider?

- En la charmant et en la baisant.

Il écarquille les yeux et le serveur me ramène la tasse. Je touille mon café en le laissant se faire à l'idée. Je tourne la cuillère juste par nervosité, car je ne mets aucun sucre...

- Bon... Ça en fera une autre sur ma liste. Me soulage-t'il en prononçant cette phrase.

- Je te le dis, c'est une planche. Au cas où tu arrives à la mettre dans un lit, ne dis pas que je ne t'avais pas prévenu.

- Ah... Bon, ça sera du travail et très peu de plaisirs, alors. Pouffe-t'il.

Nous rions et je le remercie. Il rétorque que je l'ai assez sorti des embrouilles et qu'il me doit au moins cela. C'est certain, mais je le ferais de nouveau, si j'avais le choix une fois de plus.

Je lui explique qu'elle aime les gens charmants. On se demande se qu'elle fout avec moi. C'est ce que je réplique à mon poteau et il s'éclate de rire. Je n'ai aucune crainte, Caleb s'est y faire pour jouer les mielleux. Je sais qu'il va assurer, mais va-t'elle succomber à ses avances... C'est moins sûr.

Après deux heures à traîner avec mon pote, je repars. Nous devons encore manger chez les Elfman. Une autre soirée ennuyeuse en perspective.

Je rentre et je ne prends même pas la peine de scruter la pétasse blonde dans le salon. À part se limer les ongles, elle n'a jamais rien fait de ses dix doigts celle-là. Tout me ronge chez elle, même l'air qu'elle respire me fait suffoquer. Je monte les marches deux par deux pour qu'elle ne m'adresse pas la parole.

C'est partie pour un dîner chez les coincés...