Deux personnages.
Diana et Luca.Il fait sombre dans la pièce. Les deux personnages se trouvent dans le séjour. Ils n'ont pas pris la peine d'éclairer la pièce. Les rideaux sont tirés. On ne distingue pas les personnages ni les object présents dans la pièce mais eux se voient comme s'ils faisaient jour. Le silence règne dans la piéce. Diana est étalé de tout son long sur le canapé et recouverte d'un plaide. Elle est fatiguée , lassée de toutes ces histoires , de tous ces mauvais moments , de tous ces problèmes.
Luca : J'en ai marre.
Diana : De quoi ?
Luca : De tout ça. De ces difficultés , des ces ennuis , de ces interrogations.
Diana : Tu veux arrêter c'est ça ? Tu veux mettre fin à notre relation ? C'est sa que tu veux ?!
Luca : Diana att-
Diana : Quoi Luca ? Attendre quoi ? Tu veux tout arrêter au moindre problème ? Tout abandonner ? Tourner la page ? Me railler de ta vie ? Un couple c'est ça bordel ! Les hauts et les bas, les crises de jalousies, les claquements de portes, les « je t'aime » sous l'oreiller , l'envie de dire tu me manques alors que la personne est dans t'es bras.
Luca : Je ne suis plus capable de vivre ça avec toi , c'est trop fort , trop intense.
Diana : Je ne comprends pas.
Luca : Tu ne peux pas comprendre. C'est douloureux tu sais ? Oui terriblement douloureux de vivre plus pour quelqu'un que pour soi même. Douloureux de se demander si la personne en face nous aime autant qu'on l'aime. Bordel ,sa fais un mal de chien. Se laisser consumer par l'amour comme on se laisserait couler dans un lac sans ne jamais pouvoir remonter à la surface tellement la force et l'envie nous manque. Se laisser mourir a petit feu. Je suffoque. Tu es partout même quand tu n'es pas la. De toute manière quand je partirais tu trouveras quelqu'un de mieux et tu m'oublieras , ne t'en fais pas.
Diana : Ce n'est pas si facile.
Luca : Si , ça l'est. C'est toi qui veux rendre les choses compliqués.
Diana : Je ne pourrais pas t'oublier , je ne pourrais pas. Jamais. Je t'aime trop pour ça.
Luca : Pas autant que moi.
Diana : Quand sais tu ?
Luca : Je le sais c'est tout.
Diana remua sur le canapé et repoussa le plaide pour se redresser.
Diana : Alors tu vas vraiment partir ?
Luca soupira.
Diana : Je n'imagine pas ma vie sans toi , t-
Luca : Tu m'oublieras , je t'assure.
Diana : Non , je ne t'oublierais pas. Je penserais toujours à ta voix roque le matin , à ton rire enfantin , à tes mains dévalant mon corps , à tes yeux me fixant comme si tu me voyais pour la première fois. Tes yeux d'un bleu si claire , si profond qu'elle rivalise avec celle des plages. Tes lèvres sur ma peau , sur ma bouche. Tes bras m'encerclant et me réchauffant lorsque j'ai froid. Non Luca , tu seras à jamais gravé dans ma mémoire.
Luca : Ne fais pas ça , ne pleure pas pour moi.
Diana caressa sa joue de sa main droite et se rendis compte que de l'eau salée dévalaient ses joues rondes.
Luca : Je penses que ce sera mieux sans toi. Je, je vis pour toi , respire pour toi et non pour moi ce n'est pas normal. Ça m'effraie. Je n'ai jamais ressentis un truc aussi puissant.
Diana : Je te fais souffrir ?
Luca : Oui , sans t'en rendre compte , et c'est ce qui est le plus grave dans l'histoire.
Diana : Je ne voulais pas te faire de mal.
Luca : Ce n'est pas grave , tu ne t'en rend pas compte.
Diana : Je t'aime tellement.
Le silence lui répondît.
Diana : Tu m'aimes aussi n'est ce pas ?
Luca : Evidemment que je t'aime. Tellement que ça en devient douloureux.
Diana se leva du canapé et avança vers Luca. Elle le voit si clairement , elle le connait par coeur. Il est si beau. D'une beauté inégalée. Une beauté divine. Une beauté qui ne devrait pas exister. Il brille même dans le noir , plus que la lumière , plus que les étoiles. Il est si irréel. Elle leva son bras et caressa sa joue. Leurs respirations s'accélérèrent. Ils haletèrent. Elle voit son regard fixé sur ses lèvres. Elle avance progressivement sa tête. Il fait de même. Leurs souffles se mélangent. Leurs lèvres se frôlent , se touchent. Puis , plus rien.
Luca se recula brusquement et partis en claquant la porte en criant qu'il ne pouvait pas faire ça. Diana paniqua. Elle enfila c'est chausson et dévala les escaliers. Elle sortis du bâtiment et chercha son amour du regard. Elle le vit devant elle est couru le rattraper. Il n'était pas très loin de la route. Elle lui prit la main et le força à se retourner.
Diana : je suis amoureuse de toi.
Luca : Moi aussi, bordel.
Diana : Toi aussi quoi ?
Luca : Moi aussi je suis amoureux de toi, idiote.
Suite à cette phrase elle fondit sur ses lèvres. Ils se transmirent tous leurs sentiments : l'amour , la crainte , la peur , la rage et la frustration. Ils s'embrassèrent passionnément.
Si passionnément qu'ils ne remarquèrent pas qu'ils reculaient , si passionnément qu'il ne remarquèrent qu'ils étaient sur la route , si passionnément qu'il n'entendirent pas la voiture arriver , si passionnément qu'il ne virent pas la voiture s'approcher à une vitesse affolante , si passionnément qu'il ne sentirent pas la voiture les percuter , si passionnément qu'ils moururent ensemble, enlacé sur le goudron.
Fin.
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The end of beginning
Short StoryQuand le début et la fin ne sont pas très loin. Histoire courte.