Le Sage

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Là, il y avait un homme. Cet homme était assis sous le seul arbre du désert.

Un roi qui revenait d'un long périple était assis sur son dromadaire et derrière lui il y avait la cour qui passait. Quand le roi à vu cet homme sous cet  arbre, il se dit : "C'est étrange. Je n'est jamais vu cela. Cet homme a sûrement un secret..." Alors le roi descendit de son dromadaire et est venu voit l'homme.

- Dis-moi l'homme, quel est ton secret, pourquoi tes cheveux sont blancs alors que ta barbe est noire ?

L'homme l'a regardé puis il répondit :

- C'est facile : mes cheveux sont blancs alors que ma barbe est noire parce que mes cheveux sont vieux que ma barbe ! Mes cheveux ont donc blanchis avant !

Le roi était très satisfait de la réponse de cet homme. Et il demanda :

-  J'aimerais que tu gardes ce secret. Il doit rester entre nous. Tu peux le gardé tant que tu n'auras pas vu quatre-vingt-dix-neuf fois mon visage.
- Un secret est un secret. L'Homme d'Afrique tient le secret. Tant que je n'aurais pas vu ton visage quatre-vingt-dix-neuf fois, je ne le dirais à personne.

Le toi répartit dans le désert et remonta sur son dromadaire et on l'a vu s'éloigné. Le roi arriva au palais.

Il avait un vizir et avec lui, il adorait poser des devinettes pour occuper le temps. Il l'a fait venir et il lui dit : "Pourquoi un homme peut avoir les cheveux blancs et la barbe noire en même temps ?" Le vizir réfléchit, réfléchit, réfléchit encore. Mais ne trouvant pas la réponse, il alla voit la cour qui avait accompagné lors de son dernier voyage. Il questionna : "Le roi s'est arrêté où lors du dernier voyage ?" La cour répondit : "Le roi s'est arrêté dans le désert et il a parlé avec un homme mais nous ne savons pas ce qu'ils ont dit."

Alors il répartit du palais et est arrivé dans le désert. C'était facile à repérer : en plein milieu du désert, un arbre. Et sous cet arbre, un homme assis avec les cheveux blancs et la barbe noire. Le vizir dit :

-  C'est bon, je t'ai trouvé. Tu vas pouvoir me dire le secret !
- Non ! Je ne te le dirais pas !
- Et si je te donne mille pièces d'or ?
- Mille pièces d'or ? Il n'en ai pas question ! Par contre, si tu me donnes quatre-vingt-dix-neuf pièces de cuivre, je pourrais peut-être, peut-être.

Le vizir ne comprenait rien car il trouvait bizarre le fait de refuser mille pièces d'or et d'accepter quatre-vingt-dix-neuf pièces de cuivre. Alors, il est allé chercher une bourse avec les pièces de cuivre et l'a donné à l'homme. L'homme était installé tranquillement, puis à ouvert la bourse. D'abord il pris une pièce, il l'a regardé. Puis une deuxième pièces , l'a regardé. Puis une trente-quatrième pièces , il l'a regardé. Ensuite une soixante-treizième pièces, il l'a regardé. Puis jusqu'à la quatre-vingt-dix-neuvième. Il les a toutes regardées une à une. L'homme a dit : "Maintenant, je peux te dire le secret : les cheveux peuvent être plus blancs que la barbe parce que les cheveux sont plus vieux que la barbe !" Le vizir était content. Il se dit : "C'est bon, j'ai le secret : je vais pouvoir revenir au palais et lui dire.

Il est arrivé au palais, à réclamé une audience au roi et dit :

- C'est bon ! Je sais le secret ! Un homme peut avoir les cheveux blancs et la barbe noire car les cheveux sont plus vieux que la barbe !

Le roi, en colère, répondit :

- Tu es allé voir l'homme et il t'a donné le secret ?
- Oui...
- Moi qui avais confiance envers cet homme du désert ; il m'a trahi ?

Alors il a envoyé des gardes qui sont allés chercher l'homme qui a juste eu le temps de prendre sa gandoura et son bâton de marcheur et les gardes l'ont emmené au palais. On l'a présenté au roi et le toi dit :

- Homme du désert, pourquoi tu m' as trahi ? Vraiment, je suis déçu !

En réponse, l'homme a sorti sa bourse avec les pièces de cuivre puis les à montrées au roi.

- Regarde... Il y a quatre-vingt-dix-neuf pièces et sur chaque pièces, il y a ton visage de graver ; je t'avais promis que, je ne dirais pas le secret tant que je n'aurais pas vu quatre-vingt-dix-neuf fois ton visage. Et je l'ai vu quatre-vingt-dix-neuf fois ton visage : j'ai tenu à promesse.

Le roi se fit : "Que cet homme est intelligent, il est sage, il est malin aussi ; je vais en faire mon ministre des finances." Le roi avait eu une bonne idée : les habitants étaient heureux, les récoltes étaient bonnes, il n'y avait pas trop d'impôts,... Tous les habitants étaient heureux.

Le vizir allait annoncer une rumeur car il n'était pas content que la population soit heureuse.
La rumeur était que l'homme du désert n'était pas si honnête qu'on me prétendait. Le vizir avait vu qu'une pièce de sa maison était fermé avec trois cadenas. Cette pièce cachait sûrement des richesses. La rumeur se répéta d'oreilles à oreilles jusqu'au roi. Le roi, encore une fois, était déçu. Mais ne croyais pas cette rumeur. Il décida donc d'aller lui rendre visite.

Quand le roi entra, l'homme dit :

- Je suis honoré que vous me rendez visite dans humble maison.
- Je ne viens pas pour de la politesse ! Je viens voir ce qu'il y a dans la pièce qui est fermé à triple verrous.
- Et c'est cela que tu veux voir ? La pièce où il y a toutes mes richesses
- Bien sûr !
- Bien. Suis-moi tout seul.

L'homme est allé vers la porte. Il a défait le premier verrou. Puis le deuxième verrou. Et enfin le dernier. Il a ouvert ma porte et dit au roi : "Entrez dans ma pièce !" Le roi entra dans cette pièce... couverte d'or... Ah non... Ce n'était pas de l'or, c'était du sable dorée. Par une toute petite fenêtre, il y avait de la lumière qui passait. Dans un coin, il y avait un bâton de marcheur et une gandoura brune.

L'homme est rentré avec le roi, a fermé la porte et a dit au roi : "J'y viens chaque jour car malgré toutes les richesses que vous pouvez me donner, la seule richesse qui compte pour moi c'est le désert. Chaque jour, je viens là pour me rappeler que malgré tout je reste un homme du désert et je le serais toujours quoiqu'il arrive." Le roi est ressorti de la maison.

Le vizir fit chasser et le toi proposa la fonction de vizir à l'homme du désert. Mais l'homme, si vous regardez bien, l'homme n'est plus là. Il est parti sur le chemin du désert. Il est parti retrouver un arbre seul au milieu du désert. Il a posé son bâton de marcheur et il vous attend là-bas pour vois dire toutes les sagesses qu'il sait.

Conte africainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant