Chapitre n°1.

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Chapitre n°1.

PDV ALEKSANDER.

Le bruit des gouttes d'eau qui s'abattaient violemment contre ma fenêtre me réveilla, je poussa un grognement de mécontentement et passa machinalement mes mains sur mon visage.

Jettant un regards dehors je ne pu que lâcher un juron.. Quel temps de merde il pouvait bien faire dehors.

Nous étions pourtant en septembre ? Pourquoi pleuvait-il déjà à torrent ? Le soleil n'était pas censé rester encore quelques temps ?

Toutes ses questions des le matin me fit mal au crâne, me massant les tempes je me relevais de façon à être assis dans mon lit, je laissais mon regard vague dans un coin de la pièce, pas du tout réveille puis termina finalement par me lever sur mes deux jambes manquant de tomber, cherchant encore mon équilibre, mon petit orteil percuta de plein fouet le pied de mon bureau.

- AÏE !

Je venais de crier comme une fillette de cinq ans.. La douleur étais insupportable mais je finis enfin par descendre à la cuisine, prenant grand soin de ne pas heurté mon malheureux orteil à un autre objet.

- Maman ? Appelais-je alors ma mère pour lui souhaiter une bonne journée mais j'apperçu vite un mot sur la table près de quelques paincakes et de la marmelade, cela me fit sourire car ma mère ne cuisinait que très rarement.

'' Bonjour mon chéri, j'espère ne pas t'avoir réveiller en sortant ! Tu as des paincakes et de la marmelade sur la table ( même si je penses que tu es déjà en train d'en engloutir quelques uns ).
Essaye de bien t'habiller car ce soir je t'attendrais au Sundy Coffee à 18h pétante ! J'ai quelqu'un à te présenter.
Bisous et bonne rentrée mon fils, tâches de ne pas t'attirer trop d'ennuis je te pris.
- Maman. ''

'' me présenter quelqu'un '' ces trois mots résonnaient en boucle dans ma tête, qui voulait elle me présenter mais surtout, pourquoi ?

Une fois mes paincakes terminés je partit à la salle de bain prendre une brève douche et me parfums juste avant d'aller dans ma chambre avec seulement un serviette enroulée autour de la taille.

J'enfilais par la suite un boxer noir, un jeans noir ainsi qu'un t-shirt de la couleur identique puis enfila mon pull Hollister préféré et mit mes Stan Smith zébré.

Mon sac de cours sur le dos et mes clefs de moto en main, j'étais enfin prêt pour retourner dans ses salles de cours immonde et qui sentent pour la plupart le renfermé.

Je roulais à vive allure sans trop me préoccuper des limitations de vitesse après tout à quoi ça servait ? Je savais esquiver les passants.

- Enfin arrivé .. Soufflais-je.

Je remis mon casque dans mon petit coffre et m'avança d'un pas décidé vers le grand bâtiment aux murs de couleur brique.

Quelqu'un apparut alors derrière moi mettant ses mains sur mes yeux ce qui me fit sourit, je reconnaissais déjà son odeur.

- Qui c'est ? Ricana t-elle.

- Mhh je ne sais pas trop..

Je riai à mon tour avant de me retourner et de la serrer dans mes bras, elle m'avait manquer.

- Tu m'a manquer alek'.. Se contenta elle de susurer à mon oreille ce qui m'a fit resserer encore plus mon emprise afin de lui montrer que j'étais là maintenant.

Je lui glissai un '' toi aussi Mel '' avant de desserer mon étreinte.

Mélia était ma meilleure amie depuis mon plus jeune âge, on ne s'est jamais lâcher.

Certaines fois, son copain lui reprochait de m'accorder plus d'importance qu'a leur couple, ce qui n'était pas faux.

Nous marchions en se racontant ce qu'il s'était passé durant nos deux longs mois et demi de vacances, bien évidemment je ne mentionnait pas le fait que je m'étais taper plusieurs filles durant les mois passés, elle m'aurait encore fait un sermon me répétant pour la millième fois au moins que les filles n'étaient pas des poupées gonflable dans lesquelles on se vidait pour ensuite les jeter.

Mais je suis un homme et j'ai des besoins.

Une fois entré dans le bâtiment je balaya les couloir du regard essayant de trouver une nouvelle victime pour l'année qui allait suivre.

- Tu devrais arrêter ce " jeu " Aleksander, ce n'est pas sympa du tout. Me coupa alors ma meilleure amie en plein dans mes recherches.

Je ne pouvais pas arrêter, j'aimais trop ce " jeu" j'aimais voir ma victime se plier a mes ordres les plus durs ou encore voir cette peur dans ses yeux, j'aime cette influence que j'ai sur les gens, j'aime voir la terreur dans leurs yeux lorsqu'ils me voient et leurs petit membres de débile trembler à la simple entente de mon nom.

Tandis que je m'avançais vers mon groupe d'amis, une tête que je reconnaissais pas était au centre de l'attention , riant et replaçant de temps en temps quelques mèches derrière ses oreilles.

Elle croisa mon regard un instant avant de me sourire.

Je me rapprocha d'elle en premier lui tendant ma main qu'elle saisissa immédiatement.

Je la fixa droit dans les yeux avant de prendre la parole.

- Aleksander, Aleksander Stones.

Elle ne détacha pas son regard du mien un instant avant de prendre la parole à son tour.

- Cléore, Cléore Castillio.

Je me penchai donc pour embrasser sa joue en lui glissant 4 simples mots que tout le monde redoutait d'entendre.

- Que le jeu commence. Le timbre de voix que j'avais employé était froid, même glacé.

C'était elle, je la voulais elle en temps que victime, je voulais la voir trembler, pleurer, m'implorer d'arrêter, sans jamais que je n'arrête.

Je voulait lui faire vivre un véritable enfer.

'' Yes Mum, We Are Just Friends ''Où les histoires vivent. Découvrez maintenant