Il n'avait pas eu le temps de le faire que je m'étais jetée sur lui sans réfléchir, ses lèvres se modelant parfaitement avec les miennes. Il parut surpris mais me rendit le double de mon baiser en me rapprochant de lui. Ses mains étaient sur mes reins me caressant mais seulement voilà je ne voulais pas de tendresse mais qu'il soit sauvage avec moi. Je lui mordis la lèvre pour lui demander plus, il s'exécuta instantanément en appuyant plus ses lèvres sur les miennes me faisant lâcher un long gémissement rauque. Mes bras avaient entouré son cou caressant ses cheveux noire tel le plumage d'un corbeau. Je tirai légèrement sur ses quelques mèches qui lui retomber dans la nuque tout en cherchant sa langue. Nos langues se trouvèrent et commencèrent un duel acharnées. Les mains de Damon avaient maintenant glissé sur mes fesses puis me souleva, j'enroulai mes jambes autour de sa taille ne quittant jamais ses lèvres. Mon corps tout entier réclamait celui du beau ténébreux. J'avais été prise d'une bouffée de chaleur quand mes lèvres avaient rencontré les siennes, c'est comme si je revivais. Que j'avais enfin le droit d'être aimée, d'être désirée. Je me sentais enfin complète, entière. Il m'emmena hors de la cuisine. Il me déposa en plein milieu du salon, n'arrêtant en aucun cas ce magnifique baiser, de loin le plus beau que je n'ai jamais échangé ! Je coupai le baiser dérivant dans son cou tout en lui caressant les joues qui l'avait par ailleurs brulante. Il me prit le visage en coupe me forçant à le regarder dans les yeux, il me voulait j'en étais sûre, idem pour moi j'en mourrais d'envie.
- On monte ? me demanda-t-il la voix tremblante de désir.
Je ne répondis même pas et acquiesçai simplement en guise de réponse. Il me prit par la main montant les escaliers puis une fois arrivé en haut, je me jetai sur lui pour échanger un autre baiser passionné. Il me rendait folle. Avant même que nous arrivons dans sa chambre il me plaqua contre le premier mur qu'il trouva dans le couloir. Il me mordilla mes lèvres avant de les abandonnées pour mon cou, je pressai sa tête pour qu'il n'arrête jamais ses baisers qui me donner le tournis.
- Fais-moi tienne... lui chuchotais-je.
Il me laissait des milliers de traces humide me faisait gémir de plus belle. Je le poussai pour qu'il atterrisse par terre, je me mis tout de suite à califourchon sur lui. Il glissa ses mains sur mes fesses me faisant sourire, il échangeant les rôles mais en atterrissant sur le plancher, sa sonna creux. Je quittai à contre cœur les lèvres de Damon qui se releva de moi.
- T'as entendu ?
- Ouais, répondit-il en soulevant doucement le tapis pour y découvrir une trappe.
Il souleva doucement le plancher pour y découvrir un escalier qui menait vers une sorte de cave. Damon me lança un regard puis commença à descendre sous les craquements sourds du bois. Je le suivis moi aussi intriguée par cette mystérieuse trappe secrète. Une fois arrivée tout en bas, la poussière et les toiles d'araignée régner en maitre. Je pus constater la présence d'un immense bureau avec une bibliothèque. Je m'approchai près du bureau découvrant plusieurs photos en noire et blanc... de Marc. Il y en avait une où il était en tenue de soldat ? Les photos semblaient ancienne, trop ancienne pour que Marc est la même apparence sur les photos qu'aujourd'hui ! Un journal était posé sur une étagère, je le prit et découvris en première de couverture : « 3 cadavres retrouvés déchiquetés dans la forêt » le journal daté du 6 juin 1926. Il y avait des écrits de partout, les écrits de Marc ! Soudain une lettre attira mon attention, je l'ouvris est découvris :
« Marc, je sais ta vrai nature et j'espère que tu ne feras pas de mal à Damon. Je l'aime de tout mon cœur alors si nous venions à mourir ce soir, je veux que tu te fasses passait pour son père, même si tu es son arrière, arrière, arrière... grand-père. Ne lui parle pas de ses vrais parents. En aucun cas, dit simplement qu'Emma est sa mère. Je sais aussi que c'est une sorcière et que mon fils unique est en sécurité entourés d'un vampire Original et d'une sorcière. Alors si nous venions à mourir face à Roxie ce soir, tu deviendras son père. Ne lui révèle pas l'existence des vampires, sorcières, loups-garous ou encore hybride ! Je compte sur toi. Sur ce je t'aime de tout mon cœur Marc... j'ai une confiance aveugle en toi. Moi et Charlie te remercions d'avance...
Date : 14 mai 1995. Charlie et Marie Salvatore. »
J'étais choquée ! Si tout cela était vrai ça voudrait dire que Marc est un vampire de plus de cent ans, qui n'est pas le vrai père de Damon, que sa mère adoptive est en fait une sorcière et que ses parents biologique on était tués par une certaine Roxie ? Impossible ! Je me retournai vers Damon qui semblait choqué lui aussi, il avait un espèce de journal intime dans les mains et en voyant sa tête je réalisai qu'il l'avait déjà lu ! Je lui tendis la lettre sans dire un seul mot. Pour tout vous dire je n'y croyais pas ! C'était impossible ! Le visage de Damon se décomposa, ses yeux se remplir de larmes. Il s'écroula par terre. Je m'accroupis à son niveau :
- C'est impossible... ne cessait-il de se répéter, ce n'est qu'un rêve et je vais me réveiller !
- Damon je...
- Je suis orphelin Elena, mon père adoptif est un vampire ce qui expliquerait son habitude bizarre face au sang... je...
Il pleurait tellement fort que je ne le reconnaissais plus, je le pris dans mes bras mais il me repoussa violemment en criant de rage. Il frappa le mur de toutes ses forces hurlant sa souffrance. Je me mis à mon tour à crier :
- Damon, calme-toi je t'en prie !
- Comment veux-tu que je me calme Elena, je n'ai pas de parents ils sont morts quand j'avais 2 ans et c'est seulement maintenant que je l'apprends ! Mes parents sont morts ! Marc est un vampire depuis je ne sais combien de temps et celle que je croyais être ma mère est en fait une sorcière ! Comment veux-tu que je sois calme après cette découverte !! pleura-t-il en hurlant.
Il s'effondra par terre frappant rageusement le plancher de ses poings déjà en sang. Je ne savais plus quoi faire, ma mère était marier à un vampire ! Damon était dans un état épouvantable et j'avais beau essayer toutes les méthodes pour lui remonter le morale, je savais que s'était perdu d'avance !
Il partit d'un seul coup, me laissant seul dans la cave. Je restai immobile prenant peu à peu conscience de que qui venait de se passer. Je remontai à l'étage prenant soin de refermer la trappe et de la recouvrir du tapis. Damon s'était enfermé dans sa chambre j'entendais ses hurlements de tristesse mais aussi de haine. J'entendais ses pleurs pendant des heures ne pouvant pas aller le réconforter. Je ne pouvais parler de ça à personne d'autre, je ne savais plus quoi faire, ni comment faire ? Je ne m'attendais pas à une situation pareille ! Il y a encore quelques heures nous étions en train de nous embrasser... j'étais prête pour ma première fois mais il a fallu que l'on trouve cette foutue trappe !
J'étais devant sa porte, tapant de toutes mes forces pour qu'il m'ouvre mais il ne le fit pas... toute la nuit se passa comme ça, à attendre ses pleurs, ses coups, sa souffrance éclatait !
Tout le week-end se passa comme ça, je me sentais impuissante. Jusqu'à que j'entende la porte de sa chambre s'ouvrir puis des pas descendre doucement les escaliers. Je me précipitai en bas, je regardai dans le salon... personne. Je me rendis dans la cuisine et ce que je vis me glaça le sang...
Damon se tenait en face de moi un couteau à la main. Il avait les yeux rouges par toutes les larmes qu'il avait pu déverser ses deux derniers jours. Ses mains étaient tachées d'un sang sec. Il dirigea le couteau vers sa gorge tout en pleurant :
- Non Damon, ne fait pas ça !! lui criai-je.
- Je n'ai plus de vie Elena... j'ai tout perdu...
- Non, non tu m'as moi... je serais toujours là pour toi Damon, je...
J'allais lui dire quoi ? Que je l'aimais ? Que j'étais tombée amoureuse de lui ? Oui parce-que c'est ce qui s'était passé ! Je l'aimai, j'en étais tombée follement amoureuse !
- Non, je n'ai plus rien... dit-il en approchant dangereusement le couteau de sa gorge.
- Damon, je t'aime !! Tu ne vas pas me laisser toute seule, je t'en supplie, pleurais-je.
- Ça ne suffit pas... je n'ai plus de parents... plus rien...
- Damon repose ce couteau et ressaisis-toi ! Je suis amoureuse de toi Damon et c'est réciproque... alors je t'en supplie fait ça pour moi !
Il me lança un regard troublant. Soudain la porte d'entrée s'ouvrit, je retournai pour voir qui s'était, Marc et ma mère se trouvait à l'entrée mais quand je voulu convaincre Damon de ne pas se tuer il était déjà par terre la gorge en sang...
- Damon !!!!! hurlai-je.