Prologue

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Ma vie a toujours sembler vide et sans aucun sens.
Ce monde dans lequel je vis depuis ma naissance me paraît inconnu, ennuyeux.
J'étais pourtant au volant de cette voiture, dans la nuit et je regardais au loin. La pluie tombait fortement et ruisselait sur le pare-brise.
J'avais peine à y voir quelque chose.
J'entendis soudainement le portable vibrer. Alors je m'en saisi et décrochais.
"Lénora ? Quand est-ce que tu arrive chérie ?
-Je suis sur la route maman, ne t'inquiète pas.
-Bien, j'ai préparé ton plat préféré en plus de cela.
-Super alors ! J'adore tes lasagnes définitivement."
Le rire de ma mère résonna dans le cellulaire. Soudainement elle cria.
"- Ne me faites pas de mal, je vous en supplie., sanglotait-elle.
-Maman ? Maman? Est-ce que tout va bien ?"
Elle raccrocha alors. Que se passait-il?
Alors, inquiète, j'accélérais. 
J'arrivais chez moi au bout de longues minutes. Lorsque je sortis de voiture, je m'aperçus que la porte était ouverte. Il y avait d'étrange marque de griffure sur celle-ci. Je rentrai alors à l'intérieur de la maison et m'aperçus que tout était en désordre.
Je marchais soudainement sur quelque chose et la ramassai. C'était un cadre photo de moi et ma mère briser en plusieurs morceau.
Je pénétrais alors par la suite dans le salon et y trouvai des traces de sang par terre. Le canapé était déchiré. Un silence pesant régnait dans la maison. Je n'entendais plus que le bruit incessant de l'horloge et les battements accélérés de mon cœur. Les traces de sang semblait s'agrandir tandis que mon cœur se remplissait d'inquiétude. Lorsque j'entrai dans la cuisine, mon cœur s'arrêta. La cuisine était couverte de sang. Par terre, sur le carrelage froid et parmi une mare de sang, reposait le corps froid et sans vie de ma mère. Sa gorge avait était tranché et elle avait plusieurs autres plaies ouvertes. Ses cheveux blond vénitien étaient éparpillés sur le sol et mélangé au liquide rougeâtre. Son visage était livide, ses lèvres sèches, ses yeux fermés.
Je m'effondrais au sol, seule et me mis à crier. Je saisi alors le cellulaire, les yeux larmoyants et le cœur anéanti.
"-Urgences de Philadelphie , en quoi puis-je vous aider ?
-C'est.. C'est ma mère, je crois qu'elle est morte.., dis-je en sanglotant."

La prophétie du phénix Où les histoires vivent. Découvrez maintenant