Il était une fois une jeune étoile et un petit rayon de lune.
Chaque soir, à la nuit tombée , le petit rayon de lune contemplait le ciel et ses millier d'étoiles. Il révassait en regardant leur scintillement éclairer l'univers.
Les années passèrent et petit rayon de lune devint grand. Il arborait un immense voile blanc resplendissant. D'un seul geste il était capable d'éclairer l'obscurité et ses rayonnements se projetaient à l'infini. Il adorait par dessus tout répandre sa lumière sur la voie lactée. Il pouvait ainsi en admirer ses nuances. Il connaissait le ciel et ses étoiles par coeur.
Un soir, assis sur la lune et frôlant de ses mains les nuages, il s'amusait à les faire tourbillonner en attendant la venue des étoiles. Il regardait le ciel et une à une, elles apparurent et bientôt le ciel sembla comme enneigé. Pourtant, il y avait quelque chose d'étrange...lui qui connaissait si bien le ciel quelque chose l'interpela...il vit là-bas une lueure plus forte que d'ordinaire...une lueure d'une blancheur et d'un scintillement plus puissant. Il se leva comme pour mieux voir. Il lanca des rayons pour éclairer et distinguer au mieux cette blancheur inconnue. Cette lumière était telle maintenant qu'elle absorbait les étoiles alentour. Son rayonnement l'éblouissait .
" Il faut que j'aille voir de plus près" se dit-il. Bien qu'il savait que cela lui était interdit, il sauta de nuage en nuage pour s'en rapprocher au mieux. Chaque bond provoquait des éclairs de lumière, à son passage, les nuages virevolletaient ! Il courru toute le nuit comme aimanté et au petit matin il se tenait enfin en face. Il l'avait là devant lui...resplendissante, enhivrante...une étoile au charme éblouissant ! une muse scintillante de mille feux.
Encore halletant de sa course folle, le coeur battant, il fixait la magie de cette fée de lumière. A bout de force, comme envouté par tant de beauté il tomba à ses pieds. Il approcha doucement sa main, du bout des doigts releva ses cheveux...
Il vit alors un sourire et deux émeraudes qui le regardaient...
