Dark Dance - Harry Styles

Twenty-Three

                 

Mon corps perd toute connexion avec mes muscles et mes capacités de rester debout. Je m'effondre presque au sol avant de sentir les bras forts d'Harry, m'encercler la taille et me retenir loin de la chute. Mes neurones se réveillent au fil des secondes jusqu'à ce que je me sente en état de retrouver le monde d'aujourd'hui. Ma seule crainte actuelle est de retrouver le moindre contacte avec son dos. Le dégout prend de Len pleur en moi, cette image effroyable ne quitte pas mon cerveau une seule seconde. Je l'ai reconnue, c'était lui...

Ce pauvre petit garçon qui semblait être puni d'une manière massacrante. Le pire à savoir est qu'il en gardera probablement le souvenir toute sa vie, par la cause de ces nombreuses cicatrices. Quel âge avait-il, mon dieu ?

Je ne peu plus trouver le courage de lever les mains et de les déposer une nouvelle fois dans son dos. J'en ai peur et c'est officiel.

-       Quel âge avais-tu? Je demande sous l'effet de l'angoisse secondaire.

-       Doucement. Murmure t-il peut-être dans l'objectif de me faire comprendre qu'il faut que je me calme avant de procéder au questionnaire. Il ne m'a pas encore tout dit. Son histoire semble être aussi longue qu'un roman policier.

-       Assis-toi. Il me guide jusqu'à l'ensemble de cuire rouge et je ne fais que me laisser faire. Assise dessus, il me rejoins et se tourne dans ma direction, choqué par mon état incontrôlable. Je perds ma ligne de respiration, avoir vue cette scène horrible m'a laissé m'imaginer à la place de cet enfant qui se trouve être Harry.

Il ne fait que bien réagir en saisissant mes anches pour me coucher sur le sofa et se pencher sur moi. Ses mains exercent une sorte de massage cardiaque en pressant ma poitrine, tandis qu'il m'exige de respirer aussi doucement que je le peu. Je ne peu pas me dire que je suis soudainement en trains de faire une crise de panique mais l'état de choque est bien présent en moi.

-       Arrête. Dis-je en écartant ses mains gentiment. Je vais bien. Je me redresse sur le canapé et je n'ai de yeux que pour lui. C'est à cet instant que je me remémore le fait qu'il n'ait pas encore répondu à ma question.

-       Quel était ton âge lorsque c'est arrivé.

-       Les cicatrices ?

Je frémi à l'entente de ces mots.

-       Oui.

Il souffle par la défaite tout en se penchant en avant, les coudes pressés contre ses genoux et sa main droite tirant les articulations de sa nuque. Signe de stresse, chez un homme.

-       Je devais avoir au delà des quatorze ans. Proteste t-il songeur.

-       Quatorze ans, j'hallucine !

Impossible pour moi de rester dans mon état le plus calme. Je ne trouve qu'à me tirer la racine des cheveux, le visage en grimace par l'idée d'un enfant de quatorze se faisant traiter de la sorte. Comment ?

-       Pourquoi t'ont-ils fait ça ?

-       ... J'avais tenté une première fois de m'échapper, mais j'ai échoué et j'ai due en payer les conséquences.

-       Mais pas comme ça voyons.

Il se tourne sur moi le visage dur, nos yeux liés ensemble je ne peu que me perdre dans les siens et la colère me brouille toujours autant l'esprit. Sont-ils persuadés que torturer leurs patients de cette façon est le moyen exact pour guérir leurs esprits psychologiquement malades.