chap I : un pays qui fait parler de lui

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Nous sommes à New-York dans les années 1950 la capitale connais son âge d'or

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Nous sommes à New-York dans les années 1950 la capitale connais son âge d'or. Les États-Unis se relèvent après un engagement sur plusieurs fronts dans une une guerre de neuf années dont elle est finalement sortie victorieuse.
Le pays rayonne à travers le monde et est un modèle à suivre pour de nombreuses nations, une population libre et glorieuse, une terre de rêve, une économie solide, du travail à profusion et surtout un pays qui attire des étrangers venant de tous les horizons voulant tenter leur chance sur cette terre d'accueil.
Voilà les États-Unis étaient devenus une superpuissances.

À la même époque, de l'autre côté de l'Atlantique, en Irlande vivait Joe Conely. Joe était un jeune homme sans perspective d'avenir qui se voyait finir sa vie dans la ferme familiale à élever des moutons avec ses parents et son frère Tom. Son train de vie lui déplaisait et était à son goût trop monotone et manquait de piquant. Il pensait qu'à 20 ans il pouvait encore avoir une influence sur sa vie. Un de ses amis d'enfance, Harry était partit au États-Unis dans le but d'y construire Une meilleure vie comme des milliers d'Irlandais dans les années cinquante.

En deux ans, Harry n'avait pas donné beaucoup de nouvelle, mais les quelques lettres que Joe avait reçu étaient rassurantes. Dans ses lettres Harry parlait de son travail et de New-York, il n'avait jamais voyagé mais pour lui c'était la plus belle ville du monde. Tout ça mettait Joe dans une situation difficile : partir rejoindre Harry à New-York, s'offrir une meilleure vie et laisser ses parents et son frère ou bien travailler, sans envie, sans passion jusqu'à la fin de ses jours dans une ferme.

Il repensait souvent à Harry et se disait "si il l'a fait pourquoi ne pourrais-je pas le faire moi aussi ?".
Il pensait toujours qu'il valait mieux partir dans l'incertitude de réussir que de rester là, en Irlande et à travailler dans cette fichue ferme.
Il se demandait aussi "Qu'est ce que mes parents vont penser de moi : leur fils qui les laisse là, seuls." De toute façon l'affaire était conclue, il fallait partir, rester ici était impensable.

Son travail à la ferme lui rapportait quelques sous, de quoi partir ? ce n'était même pas sûr. Il entrepris un voyage vers la capitale : Dublin, c'était le seul endroit d'où on pouvait partir, là bas il espérait trouver un passeur qui lui proposerais un prix raisonnable. Si le prix lui convient il n'hésitera pas une seconde, de toute façon sa décision était prise, il ne ferait pas machine arrière, il devait partir coûte que coûte. Il était parti sans rien dire à personne. Le jeune irlandais pensait qu'il était préférable de partir discrètement.

Il n'avait jamais quitté les alentours de son petit village irlandais. Plus jeune il avait toujours rêvé de se rendre à Dublin.

Arrivé à Dublin il se trouvait quelque peu perdu. Il demanda alors la direction du port à un passant. Le jeune homme essaya alors de suivre les indications de cette personne. Il découvrit pour la première fois le le lieux qui le verrais partir : le grand port de Dublin.

Joe marchait sur le quai à la recherche d'un bateau qui avait pour destination les États-Unis et surtout, un bateaux qui voudrais bien de lui à son bord. Un homme l'interpela et lui demanda ce qu'il cherchait, Joe lui expliqua sa situation et le vieux marin lui répondit qu'il avait l'intention de partir dans deux jours pour New-York et qu'il accepterais de le prendre à son bord s'il était d'accord pour donner un coup de main à l'équipage pendant le voyage de trois jours.
Joe était ravi d'avoir un passeur, restait plus qu'à savoir le prix. Joe lui demanda et le vieil homme lui répondit que le prix se négocirais à l'arrivée mais qu'il devrait le payer en fonction de ses moyen et qu'il tiendrais compte de son aide durant la traversée.

Ce vieux marin était assez intrigant pour Joe, il n'en avait jamais vu au par avant. Il trouvait ce vieux personnage plaisant, il avait un humour un peu déplacé, une attitude relativement posée et comme tout marin qui se respecte, une pipe au coin de la bouche. Sur sa casquette était brodé en fil doré "captain Eddy". Le vieil homme était assez sale et mal rasé, il était vêtu d'une marinière bleu et blanche.

Il ne restait plus qu'un jour à Joe durant lequel il était encore possible de renoncer à son avenir. Il repensait à son petit frère et à ses parents qui à l'heure qu'il était devaient sûrement commencer à s'inquiéter. Mais Joe était plus déterminé que jamais, sa famille était une de ses motivations, plus tard quand il aura gagné suffisamment d'argent il reviendra pour verser un peu d'argent à sa famille qui ne se doute pas encore qu'il va quitter son pays natal.

Le jour du départ était arrivé, Joe ne savait pas quelle attitude adopter, de la joie pour lui mais de la peine pour ses proches, dans sa tête il se disait
"Un jour je serais riches et vous aussi". Joe alla serrer la main au capitaine, puis le moment tant redouté par Joe arriva, le capitaine ordonna de larguer les amarres, la gorges de Joe se serra et deux petites larmes coulèrent le long de ses joues.

Le début d'une longue aventure commence pour ce jeune irlandais partit tenter sa chance sur la terre d'accueil : les États-Unis...

De Dublin à New-York Où les histoires vivent. Découvrez maintenant