Le voyage était éprouvant pour le jeune homme qui n'avait jamais quitté la terre ferme. Comme le le capitaine le lui avait conseillé, il fit de son mieux pour aider l'équipage durant la grande traversée de Dublin à New-York. L'Atlantique ne c'était pas montré clément envers eux, ils avaient dû traverser une violente tempête, une houle monstre et faire face à un vent du nord contre lequel il était difficile de maintenir le cap.
Le capitaine appela Joe dans la cabine. Il arriva un peu surpris. Le capitaine ouvrit la porte de la cabine qui donnait sur le pont et ordonna à son second de prendre la barre pendant qu'il se rendrait sur le pont. Le Eddy et Joe se rendirent à la proue, le navire brisait la houle et une légère brise marine soufflait. Les deux hommes avaient les cheveux aux vent et leur manteaux ondulait en fonction des embruns, le capitaine posa sa main sur l'épaule du jeune homme et puis lui demanda si il était prêt à voir la terre de tous les rêves. Il montra alors l'horizon du doigt et dit "la voilà". Joe commençait à apercevoir au loin une ombre qui se détachait clairement d'une fine brume, le bateau se rapprochait de la terre, une silhouette immense commençait à contraster avec l'horizon brumeux, les contours étaient nets, le doute n'était plus permis pour le jeune homme, c'était bien la Statue la Liberté. Oui depuis dix-huit cent quatre-vingt-six elle accueillait les navires à l'entrée du port. La gorge de Joe se noua et il ne put pas retenir ses larmes, l'émotion était si forte, il voyait pour la première fois la terre qui allait l'accueillir et qui changerais certainement sa vie. Il n'en croyait pas ses yeux. Il l'avait fait! venir tenter sa chance ici, au États-Unis. Le bateau entrait dans le port et l'Irlandais était impatient de poser le pied à terre. Le capitaine ne pouvait pas gâcher la joie du jeune homme, il ne pouvait pas lui réclamer l'argent alors que le jeune homme vivait sans aucun doute l'un des meilleurs moments de sa vie. Un des membres d'équipage sauta sur le quai et amarra le bateau.
Joe était ébahi par cette ville qui semblait heureuse, il n'avait vu que le quai du port de New-York mais le jeune homme voyait bien qu'ici la misère qu'il avait connu en Irlande n'existait pas. Il regarda le capitaine qui se trouvait à ses côtés et lui dit "si un jour je réussis, je penserais à vous", il mis la main dans sa poche et de celle-ci il, sortit deux billets irlandais, il sourit et dit "gardez tout, il ne me mservirons plus à rien". Le capitaine fit un bref signe de la tête et serra la main du jeune Joe Conely qu'il ne reverrais sûrement jamais. C'était les adieux du tendre Joe à ce bon vieux Eddy. L'Irlandais sauta à son tour sur le quais, c'était la première fois qu'il foullait le sol américain, il se mit à genoux et embrassa le sol. C'était dans ces moments là qu'il pensait à sa famille, il aurait tellement voulu que ses parents et son petit frère soit là, avec lui pour vivre ce moment unique et symbole d'un nouveau départ. Il fit un signe de la main au capitaine qui fit de même et tourna le dos à ce vieux Eddy.
Voilà nous y sommes, New-York dix-neuf cent cinquante. Joe suivi la foule et demanda à un docker de lui indiquer la direction d'un hôtel, l'homme était très heureux de pouvoir aider un étranger, il l'accompagna même jusqu'à l'entrée de l'hôtel. Le jeune homme était un peu gêné, il ne savait pas comment remercier le docker qui avait interrompu son travail pour l'aider. Alors il lui posa la question "que puis-je faire pour vous?" à cette question le docker répondit "que diriez vous de venir boire un coup avec les gars, ce soir dans le pub au coin de la rue?". Joe n'hésita pas une seconde et accepta.
Maintenant qu'il connaissait, l'hôtel il fallait qu'il change les quelques billets qu'il restait au fond de sa valise en dollars. Il y a avait une petite banque dans la rue de l'hôtel, il s'y rendit et put changer ses billets en dollars. Il n'y croyait pas, il tenait dans sa main une poignée de billets, au total il avait soixante-quinze dollars. L'hôtel étant à dix dollars la nuit, il avait un toit assuré pour une semaine. Il comptait bien trouver du travail et séjourner quelques temps dans cet hôtel jusqu'à ce qu'il puisse louer ou l'acheter un appartement.
L'heure était venue d'aller rejoindre le docker qui l'avait gentiment accueilli aux États-Unis. Avant de partir, il se prépara dans sa chambre. Sa chambre était petite mais disposait d'une salle de bain, de toilettes, d'un lit et une fenêtre donnait sur la rue. Pour lui qui n'avait jamais connu le confort c'était une grande première.
En arrivant, il retrouva comme il était prévu le docker, il était avec ses amis devant le bar. L'heure des présentations était venue, le docker le présenta à tous ses amis. Il en entrèrent dans le pub "the corner".
Le docker s'appelait Jerry, il proposa à l'étranger de lui payer un verre. Joe accepta et lui promit de le rembourser une fois sa première paye reçue. Durant la soirée, il fit connaissance avec Mister Wagner, il était directeur de production chez Ford. L'usine Ford était situé à l'ouest de la ville dans la zone industrielle. Il parla longuement avec Joe et au terme de la discution, Wagner ayant trouvé le jeune irlandais très motivé lui fit une offre l'emploi chez Ford. Le jeune irlandais ne pouvait pas refuser, au bout d'une journée il avait déjà un travail. Mister Wagner s'était engagé à passer le prendre devant l'hôtel tous les jours.Joe ne pouvait pas rêver mieux, qui aurait cru que ce jeune irlandais aurait un jour l'occasion de travailler dans l'une des usines de la marque de légende de l'automobile. Il commençait le lendemain, le directeur de production passerait le chercher à l'aube. Comment se passera sa première journée chez Ford, s'en sortira-t-il?
...
VOUS LISEZ
De Dublin à New-York
AventuraNous sommes en 1950, la guerre est fini, le monde se relève lentement, les États-Unis connaissent un véritable succès à travers le monde. Un jeune européen est attiré par ce pays, pour lui, là bas tout ses rêves sont réalisables, il va donc partir p...