Je me présente, je suis Amandine Ariade, et je rédige ce récit pour expliquer à mes futurs enfants pourquoi j'ai été très occupée l'année de mes 17 ans et que je n'ai pas eu très envie de réviser pour le bac...
Nous sommes le 8 décembre 2000, je regarde dans mon armoire en écoutant « Hey oh » de Tragédie. Je me tourne vers la fenêtre de ma chambre, il y a des nuages, il fait maussade, donc je décide de mettre un tee-shirt blanc et ma salopette préférée.
Je regarde l'heure, je vais être en retard. Je cours prendre mon manteau bleu foncé et mes fausses baskets Adidas turquoises, jaunes, rouges, violettes et noires. Je prends mon sac et mon vélo et je pars pour le lycée.
Au bout de dix minutes je ne regrette pas d'avoir mon manteau à capuche car il commence à pleuvoir, le temps que je mettes ma capuche, je n'ai pas vu qu'un autre cycliste arrivait droit sur moi, je n'ai pas pu tourner et il me percuta de plein fouet.
Je me relève en même temps que lui, il a les cheveux courts, blonds et des yeux entre le bleu et le vert, il est très pâle, mais ce qu'il y a de plus troublant ce qu'il n'a aucunes blessures, alors qu'avec son allure il aurait du avoir des marques. Il me tendit sa main(étant très froide, mais avec ce temps cela ne m'a pas surpris sur le moment)et me serra la main en s'excusant. Je lui dis que cela arrivait et que ce n'était pas grave (même si j'allais arriver en retard et que ce soir j'aurai des explications à donner à mes parents).
Je me remets sur mon vélo et continu ma route vers mon lycée à Lunéville. J'arrive à destination, pose mon vélo, place l'anti-vol et sonne à la porte, elle s'ouvre et je rentre...
Je toque à la porte pour aller en classe, mon prof de maths me dit d'entrer, je m'excuse de mon retard et je vais à ma place. Amanda me regarde paradoxalement comme tout les autres personnes de ma classe, je m'assoie, sors mes affaires et fini par lui dire :
« - Qu'es ce qu'il y a ?
- Tu as vu ton état ?
- Comment ça ?
- Tu es toute sale, tu as les cheveux emmêlés et tu saignes du nez. »
Je passe ma main en dessous de mon nez et ne sens rien. « Je n'ai pas le nez qui saigne ! Lui dis-je.
- Je veux dire sur le côté de ton nez, juste en dessous de ta narine droite. »
Je passe ma main à l'endroit indiqué par ma meilleure amie, regarde mon doigt et le découvre plein de sang. Le prof de maths étant au tableau n'a sûrement pas remarqué que je saignais, sinon je serai aller directement à l'infirmerie. «
- Monsieur, monsieur. Dis-je
- Oui. Dit-il sans se retourner.
- Puis-je aller à l'infirmerie.
Il se retourne, voit ma tête et dit :
- Mais que vous est-il arrivé ? Vous êtes passé sous une voiture ?
Tous les élèves de ma classe se mirent à rire. Je sors de la classe et je me dirige à l'infirmerie.
- Te voilà dans un piteux état ». Me dit l'infirmière. En regardant ma blessure près du nez elle me dit :
- Il te faut des points de sutures, je vais appeler le SAMU. ».
Donc voilà comment s'est passé ma matinée. Le soir en rentrant à la maison ma mère me demande ce qu'il s'est passé, car comme elle travaillait elle n'a pas pu venir me chercher quand le lycée a appelé.« -Ah ça ! (dis-je en montrant mes points de sutures)
Ce n'est pas grand chose, ce matin j'allais au lycée et un garçon m'est rentré dedans accidentellement.
- Il était comment ? Demanda ma sœur Astrid.
- Comme doit l'être un garçon rentrant dans notre petite Amandine. Répondit ma mère. C'est là que mon père arriva.
- Comment allez vous ? Demanda-t-il fatigué. En voyant mon visage il s'exclama :
- Mais Amandine, que s'est-il passé ?
Donc je dû réexpliquer les raisons de mon visage abîmé à mon père. Ma mère m'a dit que si un jour je revoie ce garçon, je dois le remercier car j'hériterai d'une superbe cicatrice. Youpi !
Ce soir je me suis couchée assez tôt, car j'étais exténuée.
