Et si l'on vivait un second terrible génocide ? Un génocide différent du premier. Les juifs ne croyaient pas subir une extermination jusqu'à ce qu'ils la voient. Nous ne croyons pas aujourd'hui à une extermination des musulmans, mais peut-être qu'un jour nous la prendront en pleine face. Peut-être que désormais, l'Homme utilise des moyens multiples et divers pour légitimer et dissimuler ses crimes. Après tout, si tout le monde cautionne, il n'y a plus aucun crime. Si tout le monde est perverti, la perversion n'existe plus. Peut-être que l'homme s'est rusé au fil du temps et a appris à ne pas faire les mêmes erreurs. Maintenant, il ne semble ne plus avoir de méchants et de gentils. Tout le monde est impliqué d'une manière ou d'une autre. Le responsable n'est plus vu de tous. Un jour peut-être qu'on dissertera dans nos examens de ce que l'on est en train de vivre, avec comme titre du sujet "Génocide et manipulation de l'Homme au début du XXI siècle", vous avez 4 heures. Peut-être qu'en 2085 les gens se diront sur ce que l'on vit: "Mais comment l'Homme a pu être aussi sournois et vice ? C'est désolant ! Réglons nos problèmes avec sagesse, vivons mieux et ne reproduisons pas les mêmes fautes. Je remercie Dieu d'avoir calmé les douleurs de l'Homme" alors qu'en fait, ils sont victimes d'une supercherie et d'une manipulation humaine encore plus recherchée que celle que l'on est entrain de vivre. Peut-être que ces habitants du futur considéreront le génocide des juifs que les années 1940 ont connus comme une période de barbarie, comme nous assimilons justement aujourd'hui les méthodes du moyen-âge comme de la barbarie. Nous sommes en train d'être témoin d'un passage supérieur de la sournoise humaine. Un escalier, ami du temps, où chaque montée représente une perversion plus intense de l'esprit humain.
Pourquoi la ruse humaine s'accentue-t-elle au fil du temps, alors que l'amour gêne les gens ?
Où est la limite de l'Homme ?
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Réflexion personnelle
Non-FictionRéflexion du dimanche sur les principaux problèmes que nous rencontrons.