Prologue

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Ce jour là, mes parents m'ont jetés dehors après m'être fait agressée par des élèves de mon collège.

Ils m'ont juste laissé un sac avec des vêtements et une bouteille d'eau.

Mes parents... Des personnes, si sympathiques, du moins, ils en ont l'air. En fait, ils sont juste...sadiques ! De vrais monstres ! Je me suis faites harcelée depuis mon plus jeune âge, depuis mon entrée en maternelle pour être plus précise. Arrivée à Gotham depuis peu, mes parents m'avaient inscrite dans une école haut de gamme.

Je souriais en entrant dans la cour, avec mon cartable neuf sur le dos, mais j'ai tout de suite déchanté quand j'ai vu mes camarades. Ils m'ont approché en rigolant et on commencé à m'utiliser comme bouc-émissaire.

Ça continuait, continuait... En primaire, je me faisais humiliée, et ne parlons pas du collège. On me frappait dans les couloirs, on me douchait entièrement habillée dans les vestiaires, j'étais la risée de l'établissement.

Ce soir-là, ils m'ont poursuivie après les cours, alors que je rentrais tranquillement à pied, comme tous les jours. Je sentais leur présence dans mon dos, quand allaient-ils me lâcher... Je suis partie me cacher dans la vieille usine ACE Chemical, ils m'ont suivie. Je me suis arrêtée devant la grande cuve d'acide, aucunes issues. J'avais si peur... Ils sont arrivés devant moi. Mon souffle s'est coupé et ils m'ont attrapé les poignets.

Eux : « Alors tu pensais nous échapper? »

Moi (en me débattant) : « Lâchez-moi bande d'abrutis ! »

Eux : « Tu vas voir... »

Un d'eux avait un couteau, il me blessa à l'œil droit. Je tomba au sol, son ami le frappa.

... : « T'es con ?! Ses parents vont le voir ! »

Mes parents ? Ça fait dix ans que vous me faites des bleus tous les jours, ils ne verront rien.

... : « On a qu'à la jeter ! »

Je me tourna en une milliseconde sur eux. Me jeter dans l'acide ? Ils étaient cinglés ou quoi ?!?

... : « Bonne idée, plus aucunes traces du corps après! »

C'étaient des malades...Au secours ! Je me releva et essaya de courir. Ils m'attrapèrent avant que j'en eu l'occasion.

... : « Qu'essayes-tu de faire ? »

Ils me mirent au-dessus de la cuve.

Plouf.

Je tomba à une vitesse impressionnante dans l'acide et celui-ci rentra dans ma bouche, mes oreilles, mon nez... Il m'envahit entièrement.

Mes "camarades" se sont ensuite enfuis en lançant mon sac à dos avec moi. Je me noyais, ma respiration était lente et douloureuse. Aidez-moi, je vous en prie. Je m'évanouis...

...

Je sortis ma tête hors de la cuve et respira un grand coup. Je m'agrippa au bord et me souleva pour retomber sur le sol froid de l'usine. Je me relève et regarde mes doigts, affreusement blancs, mes cheveux verts, mes vêtements en lambeaux. Je retourna chez moi, à pied.

...

Je toqua à la porte d'entrée. Mon père m'ouvrit.

Moi : « Papa... »

Il me scruta de la tête au pied. Ma mère vint à la porte et fit de même. Il la regarda et elle parti, elle revint avec un sac et me le lança.

Ils me fermèrent la porte au nez. Je parti en pleurant.

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