Chapitre 10 ( Partie 1 )

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Ce matin, je me réveille à cause des bruits incessants que produit mon téléphone quand je programme le réveil.

Hier, Yanis m'a déposé à la maison à une heure assez tardive. Cette soirée sur la plage, je ne l'oublierais pas de si tôt. Quand je suis rentré dans la maison, le silence régné, tout le monde devait dormir depuis plusieurs heures et cela m'arrangé.

J'étais donc monté dans ma chambre le plus document possible pour pouvoir m'endormir. Il était donc 7h30 quand mon réveil s'est mis à sonner.

Je me lève contre mon gré, me lave et m'habille le plus simplement possible ce qui veut dire, short et débardeur ainsi que mes incontournables converses. Je descends encore une fois à patte de velours pour ne pas réveiller toute la petite famille.

J'arrive dans la cuisine et me serre un grand verre de jus d'orange. Je me retourne pour sortir de celle-ci, mais me retrouve nez à nez avec un spécimen qui me fait hurlé de peur.

Elle me regarde de haut en bas et me lance avec dédain.

"- Le samedi matin, j'aimerais être tranquille sans voir ta face de cul. Qu'est-ce que tu fais là ? Alors que d'habitude tu ne te réveille pas avant midi ! "

Je la regarde un moment, pourquoi cette pimbêche de première se lève aussi tôt le week-end. Ah oui, c'est vrai, suis-je bête ! Elle va faire sont éternelle séance de yoga. Je vous jure, c'est pathétique...

"- Tu comptes me regarder comme ça encore longtemps ou tu vas te pousser pour que je puisse atteindre le frigo ? "

Je me mets alors à rire de façon incontrôlable devant le regard fermé de Cynthia.

"- Cynthia, je ne sais pas comment tu fais, mais tu peux te la fermer le matin, tu me donnes une de ces migraines.

- C'est très drôle, allez bouge connasse ! "

Je sais, l'amabilité et la politesse que nous faisons preuve sont juste fantastique.

"- Tu n'as même pas daigné répondre à ma question ! Qu'est-ce que tu fous debout à cette heure ?

- Je ne t'ai pas répondu parce que ça ne te regarde pas ! "

Je prends alors un papier et un stylo, puis écrit un petit mot à l'intention de mon père pour lui dire que je ne serais pas là de la journée ainsi que ce soir, puisque la première course commence vers 22h.

"- C'est pour mon père, pour le prévenir"

Au moment où j'allais quitter la pièce, Cynthia prit le papier et lis les quelques mots que j'avais griffonné.

"- Alors comme ça, tu n'es pas là de la journée et de la soirée. Tu vas où ?

- Ça ne te regarde toujours pas !

- Tu seras avec le beau gosse de la dernière fois ? Laisse tomber ma chérie, il n'est pas fait pour toi. Tu t'es vu, tu ne lui arrive pas du tout à la cheville. Il vaudrait mieux que tu me laisses le champ libre. Ce genre de mec, je sais ce qu'il leur faut. Et c'est une fille comme moi, pas comme toi !"

Elle me regarda en souriant de toutes ses dents et en jouant avec une mèche de ses cheveux. Une colère noire monta à l'intérieur de moi. Et sans qu'elle s'y attende, je lui hurlai :

"- Tu sais, tu n'es qu'une pute de bas étage. C'est quand que tu vas un peu te respecter au lieu de baiser à droite à gauche tout le temps. Yanis ne s'intéresse pas aux filles dans ton genre. De un, parce que tu n'es qu'une connasse encore lycéenne et de deux, parce qu'il t'a déjà rembarré une fois et il le refera.

200 Kilomètres-HeureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant