La Fille De Lune

Chap3: Problème de jalousie j'écoute ?

Elle se dégagea de l'épaule de Théo qui s'était endormis sonner par toute ses révélation et récita « mur tu es, ouverture tu seras, La fille de Lune demande à passer » dans sa tête et une sorte de portail se créa au-dessus de sa tête. Elle s'envola pour faire travailler ses ailes. Personnes ne la vient, beaucoup la prenait pour un corbeau ou un vautour. Sentir le vent dans ses cheveux et dans ses plumes étaient ce qu'elle préférait elle ferma les yeux un instant avant de poursuivre le bus pour éviter que l'on remarque son absence. Quand elle était partie Théo dormait le long de la fenêtre et Ayem lissait sur Wattpad. Quand à Emilie elle faisait des points à relier. Claire et Liria la snobaient purement. Elles étaient jalouses tout simplement et envieuses mais quelque chose qu'elles dégageaient ne plaisait pas à Romane. Elle plongea vers le bus et toqua à la fenêtre ce qui réveillât le garçon. Il tourna la tête et vit une Mane qui volait près du bus, elle riait, il sourit. Elle lui fit un coucou de la main et gloussa avant de repartir dans les hauteurs du ciel. Elle se sentait bien, dans son élément Ayem avait raison, elle ne devait plus se cacher du regard des autres mais il était trop tôt encore. La menace des fées n'était pas éradiquer et ses pouvoirs devaient être préservés. 

Arriver au restaurant, Romane atterrit en douceur ne cachant pas ses ailes au groupe de voyageur. Mais trop intimidée par les regards des passagers, elle les retransforma en un tatouage élégant et fin qui occupait son dos, en récitant la formule inverse

« C'est dommage que tu les caches, je les aime bien moi tes plumes » dit une voix masculine. Romane se retourna et tomba nez à nez avec Théo, elle rougit et rie légèrement. Devant eux, Liria imita Théo niaisement et Claire répondit d'une voix mielleuse. Elle sera les poings. Théo lui attrapa la main et enlaça ses doigts au siens pour la retenir. Elle allait exploser, elle en avait marre de ces pimbêches qui étaient tous simplement jalouse. Ayem arriva derrière elle : « Calme toi, elles n'en valent pas la peine, elles sont comme Ambre et Cassidie. » Elle avait raison, mais ça ne marchait pas avec Romane. La jeune fille releva la tête et desserra le poing qui n'était pas occupé par la main douce et en même temps un peu rugueuse de Théo. « Votre numéro est Ri-di-Cu-le, articula-t-elle, ne jouer pas à ce jeu avec moi, ça ne prend pas, la seule chose que vous allez gagner c'est vous ridiculiser alors continuez c'est tellement drôle », grinça Romane. Les deux pimbêches tournèrent la tête et lui jetèrent un regard noir, Mane le leur rendirent. Si un regard pouvait tuer, les deux filles serraient déjà mortes. Dans sa main, une boule bleue s'était formée, elle la divisa en deux, s'assura que c'était bien de l'eau et en lança une sur Liria et l'autre sur Claire. « Oups, ma main à glisser » gloussa Mane, pendant que les deux autres gémissaient. Théo avança sa main et elle tapa dedans.

Elle se reprit, elle avait été à deux doigts de se transformer en Fille de Lune. Elle avait un mauvais pressentiment et bizarrement son instinct ne la trompait jamais. Le reste de la journée se passa sans encombre, sans mots vexants, les pimbêches l'ignoraient et elle s'en portait bien. Théo avais pris l'habitude de l'attirer vers son épaule dans le bus et entremêlait ses doigts au siens quand ils marchaient. Ayem était souvent effacé, elle ne voulait pas gêner mais elle était toujours là quand Romane commençait à déraper à cause des deux pétasses. Mane s'était liée d'amitié avec une espagnole Felizia. Elles parlaient Anglais entre elles car l'espagnol n'était pas le point fort de Romane. Quand Felizia lui avait demandé son nom elle avait répondu « Soy la chica de la Luna y me llamo Romane » Elle avait été surprise mais n'avait pas posé d'autre question.

Le bus roulait vers le village où les familles les attendaient. Bleeding out d'imagine dragons dans les oreilles, Mane était calme et sereine, la tête sur l'épaule de Théo. Ce dernier c'était endormis. Elle en profita pour le détailler du regard. Un menton fin, une mâchoire carrée, un visage serein malgré quelques soubresauts. Sa tête glissa sur la sienne. Des frissons la parcoururent Ayem lissait toujours avec ses éternelles écouteurs. Le paysage défilait derrière la vitre en alternant avec des roches et des forêts et quelques fois des champs. Sa relation avec Théo devenait confuse. Ils étaient amis non ? Alors pourquoi elle pensait qu'ils étaient devenus plus que des amis. Elle devait en parler avec Ayem.