A la vie, à la mort..

17

Point de vue de Marine
Je me réveille dans les bras de Marc. Je m'étire et sors du lit en essayant de faire le moindre bruit possible. Je descends pour déjeuner.

Je mange en compagnie de Dan et des gens de la meute.

Dan me parle de sa future journée, je ne l'écoute qu'à moitié en ponctuant notre conversation par des petits sourires.

Tu es tracassée par quelque chose, je le sens et ne nie pas. Je sais tout, je suis dans le même corps que toi! Si tu le sais, pourquoi me poser la question? Ah et en plus tu es de mauvaise humeur! Super.. Désolée, je ne serai surement pas de bonne compagnie aujourd'hui.. Oui, ou du moins temps que tu n'auras pas exposer clairement ton problème à Marc et à ta famille.. Comment tu sais que ça les concerne? Je suis dans ta tête comme tu es dans la mienne.

Je ne réponds pas, cela ne sert à rien.

J'entends les escaliers grincer signe que quelqu'un descend.

"Maarc" cri Dan en lui sautant dans les bras.

Je le regarde fixement. Il m'interroge du regard. Je lui fais un petit sourire que se veut rassurant.

Il embrasse mon front toujours en m'interrogeant du regard.

"Vous pourriez juste sortir quelques instants? Demande Marc.
- oui Alpha." Disent-ils tous en cœur.

Je m'apprête à me lever de ma chaise lorsque Marc intervient.

"Nan, toi, tu restes là, apparemment on doit parler.
- je n'ai jamais dis ça"

Allez, c'est ça, dégonfle toi tel un ballon de baudruche.

Marc me regarde en levant le sourcil ce qui veut dire pour moi " ouais, c'est ça et mon cul c'est du poulet"

"Dis moi Marine, tu peux tout me dire, je suis ton âme sœur après tout."

Je le regarde durant de longues secondes, j'hésite, que va t'il me répondre?
Tu ne le saura jamais si tu ne lui demande pas idiote. Ce que tu peux être agaçante... Tu t'immisce toujours dans mes pensées! On est pas au marché dans ma tête. Pff tu dis ça parce que t'as la haine que j'ai raison.. Et comme j'ai toujours raison.. Ça va les chevilles où tu veux que je les perce? Bon dis lui! Il nous fixe depuis deux minutes au moins sans ciller. Flippant. Je ne te le fais pas dire.

"Marine?
- oui eum, oui donc
- sois claire s'il te plaît.
- ok, d'accord, alors, enfaite, tu vois..
- Marine! Dit il en s'impatientant.
-   Calme toi, c'est bon je vais te le dire. jeneveuxpasrestericijeveuxalleraulycéeetquoiquetupuissedirej'iraiavecousanstonapprobation. Dis-je d'une traite.
- si je comprends bien, tu ne me laisse pas le choix?
- non pas vraiment.. De toutes façons tu n'as pas vraiment ton avis à donner là dessus. Tu n'es pas mon père, ma mère, ni mon tuteur.
- mais je suis ton âme sœur! Tu es à moi et je refuse que tu t'éloigne de moi sous prétexte que tu veuilles aller au lycée ou je ne sais où!
- et alors? Je ne suis pas une propriété, tu n'as aucun droit sur moi, je ne t'appartiens pas et je n'appartiendrai jamais à personne! Je suis un être humain et pas une vulgaire table sur laquelle on peut marquer son prénom si l'envie nous y prends. J'ai des droits, comme celui à l'éducation, donc tu n'as strictement rien à dire là dessus Marc!"

Je sors énervée de la cuisine, j'entends Marc grogner comme une bête de foire.

"Marine reviens ici immédiatement!
- vas bien te faire foutre cordialement évidemment. Je lui réponds de dos.
- tu veux que j'aille baiser qui? Toi? Une veille fille qui n'a rien vu enfermé dans son hôpital de merde. Laisse moi rire ma fille! Le coup des vierges, c'est pas trop mon truc tu vois? Je préfère les expérimentés, c'est moins chiant."

Il m'avait rejoins dans le couloir pour me balancer toutes ces insanités littéralement dans la gueule.

Je le regarde bien droit dans les yeux, j'analyse chaque partie de son minable visage.

"Je te hais, si tu savais à quel point, je te maudis. Tu vois ce que la vierge te dis, t'analyse bien, regarde bien mon visage, analyse bien la distance entre nos deux corps car je te jure sur ma tête que tu ne me verras pas si proche de toi de si tôt, tu ne me verras plus tout court sale con"

Je monte les escaliers les larmes aux yeux, je rentre directement dans la chambre et commence à rassembler toutes mes affaires dans mes valises.

C-comment a t'il pu dire ça? C'est notre âme sœur! Je comprends pas.. Il était si gentil et arrête tais toi s'il te plaît! Il fallait se méfier, comme on dit "il faut se méfier des apparences" j'ai foncé tête baissée, je me suis brûlée, c'est tout. Il faut être sacrément con pour croire que l'amour existe. Arrête toi aussi, on est peut-être pas tombée sur le bon, c'est tout.. Fais vite les bagages qu'on s'en aille, je ne veux pas rester ici une seconde de plus.

Je mets en bazar toutes mes affaires dans les trois valises que j'ai lorsque j'entends des pas dans l'escalier se diriger vers ma chambre enfin ma future ex chambre.

La porte s'ouvre sur Dan et mon frère.

"Marine qu'est-ce qu'il se passe? On vous a entendu crier. M'informe Dan.
- rien p'tit bonhomme, il faut juste que je m'en aille quelques temps d'accord?
- mais tu vas revenir hein? Tu pars pas longtemps?"

Que lui répondre? Je ne sais pas combien de temps je pars puisque je ne compte pas revenir. Mais comment lui dire? Comment dire à un enfant que son frère est un parfait connard?

Je regarde Sam en attente d'un soutient moral.
Il me regarde à son tour mais n'esquisse aucunes paroles comme paralysé.

"Écoute Dan, je vais te dire un secret d'accord?"

Il hoche la tête avec un sourire impatient.

"Je ne sais pas quand je vais revenir d'accord? Je pars juste loin d'ici parce que j'y suis obligée. Mais je t'écrirai ok? J'enverrai les lettres à Sam pour que personne ne se doute de rien d'accord? Je mettrais une petite étoile sur chaque lettres pur qu'il sache que c'est pour toi"

Je le prends dans les bras et le sers fort. Puis je prends un de mes sweat qu'il adore et lui donne.

Il le renifle et me sourit les yeux pleins de larmes.

Sam le fait sortir de la chambre en lui disant bien de ne dire à personne que je m'en vais. Dan hoche la t'es et court se réfugier dans sa chambre.

"Bon ce n'est plus qu'une question de temps avant que Alexie se rende compte de la peine de son fils et qu'il lui avoue que tu pars donc je vais être bref."

Il me tend un sac et une enveloppe.

"Je savais qu'un jour ça allait arriver, je pensais être le bénéficiaire mais bon, je t'aime petite sœur fais attention à toi d'accord?
- pas d'inquiétude. Je me débrouillerai.
- un taxi t'attend en bas au bout de l'allée, il t'emmènera à l'aéroport en un rien de temps.
- merci mais comment t'as su?
- j'ai tout entendu et je te connais."

Il m'embrasse le front et m'aide à fermer ma dernière valise, il m'aide à les descendre en bas dans le plus grand des silences et la plus grande discrétion.

Avis?
Désolée pour la longue absence (c'est le moins que l'on puisse dire) merci pour le 5k, c'est vraiment cool! En espérant que cette partie vous ai plu. 😘😘