12.25 [...]

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Bonsoir Chaton,

Nous sommes le 25 Décembre, aujourd'hui est un jour froid, la neige tombe sur les fenêtres des bâtiments.

Hier, je suis sortis à la boulangerie du coin, celle avec la jolie caissière qui offre souvent des bonbons aux enfants. Elle avait l'air malheureuse, son visage été terne et sans vie. J'ai appris plus tard dans la journée que sa grand mère n'était plus de notre monde. Cette histoire m'a fendu le coeur, mais après tout la vie est faîtes pour être achevé.

Je suis rentré à la maison assez tard hier, j'ai pris l'habitude de retourner assez souvent dans le parc près de la bibliothèque, celui avec vue sur l'océan.
Je m'assoie sur le banc en face de la baie et contemple l'horizon. Je me souviens que tu adorais venir ici, quand tu passais la journée dans mon appartement, tu attendais que je m'endorme pour sortir admirer le ciel et la mer, je te retrouvais le matin endormis sur le banc.

Cela me rapelle le jour où l'on c'est croisé pour la première fois, ce jour où tu m'es tombé dessus avec tes rollers, à première vue tu avais l'air d'un idiot, le visage tout égratigné, mais je sais que tu n'as jamais été très doué pour le sport.

Il y a quelques jours, en sortant faire des courses, je suis passé devant le karaoké, celui où nous avons fait notre première fois, tu m'avais répété que ça n'été pas très classe pour une première fois mais je ne t'avais pas écouté, et je pense que j'ai bien fais!

Dans mes souvenirs, tu avais pleuré ce jour là, tu disais avoir peur qu'après avoir eu ton cul je ne t'abandonne, tu étais vraiment idiot pour un intello!
Tu vois bien qu'après toute ces années je suis toujours là !

Je suis rentré chez moi après m'être remémorer nos mésaventure, j'ai remarqué à quelle point la maison été silencieuse, celà me rappel quand je rentrais tard le soir après le travail et que tout été calme et plongé dans le noir. Mais comme à ton habitude, tu étais endormis, les joues écrasé contre le canapé et le corp enroulé dans une couverture.

Mais ce jour là tout été différent. Quand je suis rentré, j'ai retiré mon manteau et ma grosse écharpe rouge, et j'ai marché les jambes tremblante jusqu'au canapé. J'ai regardé, fixé, pendant dix, vingt, trente minutes, des larmes se sont misent à couler le long de mes joues, mes genoux ont claqué dans un bruit assourdissant contre le sol, tout autour de moi avait l'air fade et triste, je me suis effondré sur le sol, fatigué et triste.

Celà fait un an déjà, un an aujourd'hui que le silence règne dans l'appartement, un an que même les meubles semble triste, un an que la chambre au fond du couloir est complètement vide, un an que la tasse star wars dans l'armoire de la cuisine n'a pas été remplis du chocolat que tu buvais tout les matins, un an que mon coeur et mon âme sont vide de passion et d'amour...

Ton sourire, ton rire, tes yeux noisette ancré dans les miens, tes cheveux couleur feu dans les-quels je passais mes doigts à longueur de journée, ton corp contre le quel je perdais tout mes moyens, et ton prénom, ton prénom qui résonne dans ma tête depuis tout ce temps, ton prénom qui sort de ma bouche comme une évidence, Jimin.

Et si tu avais pensé à regarder, si tu n'avais pas eu les yeux caché par les larmes, si cette voiture n'était pas arrivé aussi vite, tu serais encore à mes côtés.

Si seulement je t'avais retenue ce jour là, si seulement je ne m'étais pas emporté face à un quelconque message d'un inconnu dans ton portable, si je t'avais laissé m'expliquer, et que je ne m'étais pas énervé pour un rien, si seulement je n'avais pas été aussi idiot...

Si j'avais su Jimin... Si j'avais su que ce soir là notre dernier regard aurait été celui que je t'ai lancé avant que tu ne quitte l'appartement en larme... Je suis si désolé Jimin...

Je t'avais juré de rester à tes côté pour l'éternité, et par ma faute nous avons été séparé.

Alors aujourd'hui, pendant que je me dirige vers ce que l'on apelle la liberté, alors que mon coeur se fait petit à petit engloutir par l'eau, ce collier dans la main et l'amour que je te porte depuis toujours, alors que depuis un an tu es partis, jour pour jour, ne me laissant que ces trois mots aux quelles je n'ai jamais pu te répondre, je le crie haut et fort, moi aussi je t'aime.

Attend moi Jimin, j'arrive.

-Yoongi

Memories. Y-mnOù les histoires vivent. Découvrez maintenant