La porte du batiment retentit en claquant. La jeune femme en tailleur noir pose ses deux valises au sol avant de jeter un œil aux alentours, histoire de savoir où elle met les pieds. Et, plus ou moins implicitement, pour lui laisser quelques secondes au cas où il lui viendrait l'idée de faire demi tour et quitter au plus vite cet endroit angoissant. Non, elle était obligée. Obligée d'aller au bout.
Dit comme ça, on aurait pu croire que la situation était... épique (d'ailleurs, si vous avez une musique épique sous la main, ne vous gênez pas). En fait, ce n'est absolument pas ce que ressent la protagoniste actuellement (elle n'a absolument rien d'épique).
Non, elle se sent plutôt perdue au milieu des nombreux bureaucrates qui la contournent -tout juste pour éviter de la percuter et de l'écraser-. Le problème voyez-vous, ce n'est pas tant ces gens qui lui prêtent autant d'attention qu'à un poisson dans l'océan. Son soucis actuel, c'est de trouver ce foutu bureau 668 qui est accessoirement, le bureau de l'Illustre Ministre...
Elle reprend ses valises (dont la couleur verte s'approche fortement du vert pomme de ses cheveux bouclés) et entreprend d'explorer les lieux. Il est actuellement 8h45 : Romi a très exactement un quart d'heure pour atteindre le bureau de toutes ses convoitises. C'est parfait.Elle piétine un instant avant d'avancer de quelques pas, en direction de l'accueil : en effet, la jeune femme aurait pu commencer par là...
"Bonjour, bienvenue au Ministère des Affaires ETG ! Vous désirez... ?
L'homme derrière le comptoir a déclamé cette phrase d'un trait, laissant penser qu'il doit la répéter plus d'une fois par jour... Si bien qu'il parait lassé et peine à sortir un sourire.
- Bonjour, je suis Romille Desbois. J'ai rendez vous à 9h avec l'Illustre Ministre, dans son bureau... répond Romi. Ce même bureau que je ne trouve malheureusement pas, se sent-elle obligée d'ajouter face au silence du gars blasé.
Tout en continuant vacant à ses occupations sûrement très passionnantes de secrétaire, il lui rétorque :
- Vous devriez vous recoiffer, l'Patron n'aime pas les femmes négligées.
- Je vous demande pardon ? s'exclame Romi, portant la marque de sa surprise -et de sa gêne- sur son visage.
Elle repose sa question, et tente de garder contenance malgré la couleur rouge qui envahit ses joues pâles. L'ingrat reprend la parole, avec un clin d'oeil et une esquisse de sourire :
- Premier étage, toujours à droite. C'est une porte blanche, vous ne pouvez pas la louper."
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Bonjour ! Pour commencer, j'vais jouer l'auteur modèle en vous... Remerciant de votre lecture ! Si j'écris cette chose que l'on appelle une fiction, c'est juste parce que j'ai envie de m'amuser alors il y aura sûrement pleeein de petites incohérences En Tout Genre (merci de ne pas aller vous plaindre au ministère, ils sont déjà débordés). Si vous en trouvez dans les chapitres suivants, dites le moi d'une manière ou d'une autre, je tâcherai de corriger ça ! (de même pour les fautes, ça la fout mal quand même...)
Je pense que je posterai plus ou moins un chapitre par semaine (en fonction de mon inspi ou de mon temps, ça reste variable) ~
Bonne lecture kya !
Vala'
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Pelouse consommation
HumorInternet n'existe pas, et tout ce qui touche au plaisir non plus dans ce monde intrigant, en quelques sortes futuriste. Pour quitter la réalité, il faut parfois se montrer ingénieux ~ De nombreuses tentatives ont déjà été proposées à l'Illustre Min...