Cassandra

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Le cerveau bouillonnant, les mains s'activant sur ton clavier, tu continues de rédiger ton mémoire. Tu t'accroches au travail comme si ta vie en dépendait pour éviter de trop penser à moi. Je suis tous tes fantasmes. Je suis le corps qui te donne chaud, l'esprit qui te fait rire, le sourire qui te fait fondre. Je suis celle que tu veux, celle que tu désires, celle face à qui tes pupilles se dilatent et enfin celle vers qui ton sexe se tend.
Tu as envie de moi depuis que tu m'as croisée dans ce petit bar de la capitale. Tu m'avais remarquée dès que j'étais entrée. Ton regard m'avait détaillée, scrutant chaque parcelle de mon corps, de la courbe de mes seins jusqu'au creux de mes reins. Je m'étais sentie brûler. Un seul de tes coups d'œil avais suffit à me mettre dans un état second. Mais bien vite j'avais détourné les yeux. J'avais ensuite été acceuillir l'homme qui me faisait suite. Avant même de le reconnaître, tu avais deviné qu'il était bien plus âgé que nous, qui avions à peu près le même âge. Et puis tu l'avais détaillé plus longuement et avait commencé à douter. Sa barbe de trois jours, sa montre de luxe et les manches de sa chemise remontées jusqu'aux coudes te mettaient sur la voie. Imperceptiblement, faisant mine de danser, tu t'étais approché de nous pendant que mon compagnon me donnait un baiser passionné. Une fois nos lèvres décelées, tu t'étais rendu à l'évidence. Un violent haut-le-cœur t'avais pris et tu étais sorti presque en courant sous les regards interloqués. Tu t'étais précipité chez ton père, chez qui tu habitais toujours malgré son divorce, mon visage te hantant tout au long de ton voyage.

Il n'avait pas fallut longtemps avant que mon petit ami ne nous présente. Son fils et sa fiancée ne pouvaient rester plus longtemps des inconnus, d'autant plus qu'il m'avait proposé de venir habiter avec lui et j'avais accepté. J'étais bien sûr au courant que mon fiancé avait un fils qui avait à peu près mon âge, mais j'étais loin de me douter que c'était de toi que je deviendrais la "belle Mere". Toi dont le regard brûlant me hântais depuis que tu l'avais posé sur moi.

La porte d'entrée claque, ce qui te fait sursauter. Tu sais bien que c'est ton père qui viens de partir travailler. Il a cette sale habitude de claquer les portes au lieu de les fermer. Cela dit, lors de tes nombreuses séances de plaisir nocturnes et solitaire, cela t'as souvent sauvé du flagrant délit, son habitude permettant facilement de suivre ses déplacements dans la maison. Bref, tu es certain d'être seul avec moi.
Tu es surpris d'entendre mes pas le long du couloirs qui mene à ton bureau. En général quand nous sommes seuls, je me tiens loin de toi, ayant peur de ne plus pouvoir résister à mes instincts. Mais aujourd'hui je n'y tiens plus.
Mes escarpins claquent sur le parquet, de plus en plus fort au fur et à mesure que je m'approche de ta chambre.
Tu te prépares mentalement à mon apparition et museles ton imaginaire. Pourtant lorsqu'enfin je me tiens devant l'encadrement de la porte, tu manques de défaillir face à ma tenue.
Tu tournes la tête pour m'éviter et te remet bien droit face au bureau, ton ordinateur toujours ouvert devant toi. Tu tentes de résister à la vision de mon corps découvert, caché uniquement par une nuisette rouge sang et des dessous de dentelle noir. Tu tentes d'oublier les pointes saillantes de mes seins qui deja sont excités à l'idée de rencontrer ta paume. Doucement, la voix tremblante, tu me demandes ce que je fais. La tension monte, la chaleur aussi. Tu sens ton sexe grossir et durcir dans ton pantalon. Je marche lentement jusque derrière toi. Mes talons qui claquent contre le sol font battre ton coeur plus vite. Je pose mes mains sur tes épaules, ce qui t'arrache un frisson. Mes doigts glissent le long de ton torse musclé et commencent à défaire les premiers boutons de ta chemise. Ma bouche se pose sur ton cou et en aspire doucement la peau. Tu gigotes un peu et à l'air mal à l'aise. Cela ne t'empêche pas de tendre ton cou pour aller à la rencontre de mes caresse. Je te souffle à l'oreille à quel point tu es beau et désirable. Je te demande si tu compte vraiment me faire languir alors que deja mon excitation me fait trembler. Je remonte mes mains le long de tes bras en emportant avec moi la chemise que j'ai fini de déboutonner. Tu te retournes et te retrouves enfin face à moi. Je peux lire dans tes yeux tout le désire qui te submerge alors que tu me détailles plus longuement. Tu avances vers moi ce qui me fait reculer jusqu'à la porte que j'avais pris soin de fermer. Lorsque mon dos cogne contre le bois dur, je suis à la merci de tes envies. Tu passes, avec une douceur peut être feinte tes deux doigts de chaque côté de mon ventre, les remontent dans le creux de mes reins. Tu t'attardes sur la ligne de mes seins qui se tendent encore un peu plus vers toi. Tes doigts baladeurs arrivent à ma nuque et projettent mes lèvres contre ta bouche. Tu me goûtes, tu me dévores. Tu n'es plus timide, tu deviens sauvage contre mes lèvres. Tu colles ton bassin au mien et je sens ton sexe dur contre ma cuisse. Fébrilement, je décend vers ta ceinture et j'en défais la boucle. Tu ouvre le bouton de ton jean et je te retire ton pantalon en me baissant pour l'emmener jusqu'à tes chevilles. Je suis maintenant à genoux devant ton sexe gonflé encore recouvert de ton Calçon. Je glisse ma main dessus et tu te cambres. J'aime pouvoir faire cet effet à un homme j'aime savoir à quel point il a envie de moi et à quel point je peux faire de lui ma chose. Je baisse ton Calçon et me retrouve face à ta virilité qui est bien tendue face à moi. Je te lance un regard innocent et embrasse ton gland. Je tourne autour avec ma langue et le lubrifie. Mes lèvres jouent quelque instant contre la partie la plus intime de ton corps. Je te taquine du bout de ma langue puis bas en retraite. Tu cherches mes mouvements de langue, en donnant des coups de bassins mais je les évites. Je veux jouer, et te posséder. C'est moi qui mène la danse. Moi qui peut décider à tour moment de ta jouissance en contractant mes doigts autour de toi ou bien en serrant mes lèvres contre toi. Je peux faire tant de chose qui te ferai perdre la tête que j'en exulte. Mais pour le moment je n'en fait rien. Je me contente de faire glisser ma langue sur toute la longueur de ton sexe brûlant.

Je t'ai entièrement déshabillé, tandis que tu m'as encore à peine effleurée. Cette inégalité semble te gêner puisque tu me fais finalement relever et me plaque de nouveau contre la porte. Tu embrasses et suçote la peau de mon cou. Demain de grosses traces bleu remplacerons tes lèvres sur ma peau. Cette envie de me posséder me fait soupirer d'aise. Tu fais glisser ma nuisette à mes pieds et entreprend d'embrasser la naissance de mes seins. Chaque baiser mouillé que tu me donnes contribue un peu plus à la chaleur qui se propage dans mon bas ventre et dans tout mon sexe. Puis tu degrafe mon soutien gorge et attrape mon téton bien durci entre tes lèvres. Je gémis et tu souris contre mon sein. De ta main libre, tu entreprends une inexorable descente vers la source de chaleur qui fait irradier tout mon corps. Tu arraches mon tanga qui se trouve sur ton passage et caresses mes cuisses, me faisant languir et refusant de toucher mon bouton gonflé qui ne demande qu'à être masturbé. Tout à coup, alors que ta bouche maltraite toujours mes tétons tu remontes la mains qui s'apprêtait à me donner du bien et me force à sucer l'un de tes doigt. Je L' humidifie comme tu me le demande, n'y tenant plus. Tout ce que tu pourrais m'ordonner à cet instant, je le ferais ... Je lâche ton doigt maintenant mouillé et tu le places directement sur mon clitoris. Je gémis et me cambre contre ton doigt que tu sembles décidé à laisser immobile. Je me frotte alors contre toi aussi vite que je le peux malgré mes jambes qui tremblent. Mon sexe est trempé et si près de l'explosion qu'il me donne des crispations douloureuse. Mais impitoyable, tu joues au jeu que j'ai lancé plus tôt et évite chacun de mes coups de reins. Enfin je sais comment m'apporter la jouissance dont j'ai besoin. Je reprend mes esprits et empoigne de nouveau ton pénis. Je te branle fort et vite. Tu n'es même pas capable de retenir tes coups de rein tant tu es comme moi proche de l'orgasme. Je te fait allonger au sol et tu ne t'oppose pas à moi, comment oserais tu alors que ton corps réclame tant de me combler ? Je passe une jambe de chaque côté de ton bassin et me cambre sur ton sexe. Tu pousses un gémissement extrêmement excitant et me supplie de continuer. Mais je fais mieux. Je saisi la base de ton sexe dur a pleine main et le guide vers le mien, chaud et moite qui n'attend plus que toi. Tu me pénétré et je me sens enfin remplie. Tu agrippes mes hanches et leur imprime un mouvement de vas et viens. Tu me murmure à quel point tu as attendu ça, à quel point me sentir si ouverte et mouillée pour toi t'excite. Tu me dis à quel point je suis bandante, à quel point tu veux jouir en moi. Je me cambre et je tremble, je gemis et je cris. Je sens mes membre se contracter et enfin tu me donnes le coup de grâce. Tous mon corps se cambre et je suis presque prise de spasmes pendant que tes longs jets chauds emplissent mon ventre.
Je me déplace, chancelante et entreprend de lécher ta virilité pour la nettoyer de tous ces liquides, signe de nos récents émois.
Je t'embrasse finalement et tu sens le mélange de nos deux goûts sur ta langue. Tu te délecte de ce nectar et me susurre que tu as encore envie de moi.

Mais tout à coup, la porte s'ouvre en grand devant nos deux corps nus et en sueur. Hébétés, nous regardons l'homme qui nous fait face. Il ne devrait pas être là, il devrait travailler. Mais après tout, lui aussi est chez lui...
Et pourquoi diable la porte n'a t'elle pas claqué ?

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Histoire érotique (lemon)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant