Marié à une fornicatrice | Tome 2 |

Chapitre 23 {fin}

Dans le chapitre précédent :

Je me débrouillai pour me tenir debout, jusqu'au jour où mon corps n'en pouvait presque plus et que j'étais obligée d'aller passer les derniers instants de ma vie à l'hôpital, avec les gens que j'aime.

Retour au présent :

PDV Leila

On était Vendredi donc jour de Joumou'â. J'aurais tout donné pour pouvoir aller faire la prière à la mosquée. On dit souvent qu'on le sent quand on est proche de la mort, qu'on le sent. Il y a bien des choses que j'aurais aimé faire avant de mourir mais ce dont je suis vraiment contente, c'est de m'être repentie. Une des choses dont je suis le plus fier. Allah m'a montré le droit chemin avant de mourir et j'en serais toujours reconnaissante, à jamais. Il y a des gens qui n'ont pas eu ma chance, qui sont morts dans des états piteux. Moi Alhamdoulilah, Allah m'a guidé avant ma mort.

Ahmed était allé à la mosquée et est revenu vers 17h. Dans la chambre d'hôpital il y avait mes parents, Nour, la mère d'Ahmed, Nayra ainsi que son mari, mes enfants, Zayna son mari et sa fille qui est née il n'y a pas longtemps (elle s'appelle Samira). Tous les gens que j'aime étaient à mes côtés, pour mes derniers instants. J'avais de plus en plus de mal à respirer et à parler. Je me suis dit alors que c'est le temps de dire à chacun ce que je voudrais leur dire avant de mourir.

- Moi : Fatima ?

Ma fille chérie, mon bonheur. Elle était le soleil de ma vie. Je me rappelle la joie que j'avais lorsque j'avais appris que j'allais avoir une petite fille. Je n'oublierai jamais la joie que j'avais ressentie lorsque je l'ai pris pour la première fois dans mes bras. Elle est si adorable, généreuse Ma Sha Allah. J'espère qu'elle restera ainsi toute sa vie.

Elle n'avait pas arrêté de pleurer depuis ce matin. Elle n'aimait pas me voir dans cet état. Ahmed ne voulait pas l'amener à l'hôpital pour éviter ça mais elle avait insisté.

- Moi : Mon amour vient par là.

Elle s'approcha. Je la pris dans mes bras. Je la serrai contre moi. Je n'ai pas pu empêcher mes larmes de couler.

- Fatima : Maman ne me laisse pas toute seule.
- Moi : Je ne te laisse pas toute seule ma chérie. Je serais toujours là d'accord ? Toujours. Promets moi que tu vas rester sage ?
- Fatima : Promis.

Je la pris encore dans mes bras.

- Ahmed : Fatima il faut partir.
- Fatima : NON JE NE VEUX PAS PARTIR.
- Ahmed : Fatima.

Elle n'arrêtait pas de crier. Elle monta sur mon lit et se coucha doucement sur mes genoux. Elle sanglotait.

Nayra m'amena mon petit dernier, Ilies. J'étais tellement heureuse d'avoir su que j'aurais un petit garçon. Je l'ai appelé Ilies comme mon père (y en avait qui avait cru que je l'avais appelé comme le fdp avec qui elle couchait avant heeeein ? 😂) . J'avais même remarqué qu'il commençait beaucoup à lui ressembler.

Je le serrais contre ma poitrine. Ce petit bout de choux allait me manquer. Je ne pourrais pas le voir étant un homme. In Sha Allah Allah les protègera.

- Moi : Zayna ?

Elle s'approcha.

- Zayna : Oui ma belle.