Chapitre 7

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Il y eu le son des épées, s'entre-choquant en d'épiques batailles au corps à corps. Ensuite, les hommes de forces irréprochables venant empoigner les plus faibles de leur dangereuses étreintes... Puis les cris, les hurlements lointains s'immiscent dans l'âme de chacun, les marquaient d'une peur inévitable.

Agnès se trouvait ici, ce jour là. Entre les soudains pendus ornant les branches d'arbres ou les toitures, les assassinés par de grandes lances aiguisées et les blessés mourant en d'atroces souffrances. Sa demeure sombrait peu à peu, se faisant rattraper par un temps en guerre. Et le sang, s'écoulant le long de ses mains, tachant irrévocablement le sol la fit trembler de toute part...

Elle se le rappelait, cette enfance, à courir le long de cette merveilleuse coure. Elle arpentait souvent les jardins afin de s'enfoncer dans l'entre du majestueux château éblouissant. à la nuit comme au jour, brillant de mille feu, le soleil projetant de fines particules de poussière devenant des éclats d'argents... Tournant, encore et encore, sa robe tourbillonnant en assistance avec l'ardent vent, le sourire aux lèvres...

16 ans... Têtes découpées, membres arrachés, yeux inondés de larme et d'épouvante... Seule, a attendre que l'on vienne la secourir tandis qu'aucun de ses membres ne parvenaient à bouger. Elle restait paralysée face à l'horrible scène qui se jouait devant elle. Et manifestement, elle se le répétait en attendant patiemment la mort... Pourquoi ne me tuent-il pas ? Pourquoi suis je encore en vie ?

Puis son père apparût, entre cadavres et mourants, surpassant des compagnons, des amis et des humains, de véritables personnes projetants des appels de détresse. Il la prit entre ses bras, courut jusqu'à une monture pour ainsi se positionner tout deux sur l'un de leurs chevaux encore vivant... Son coeur tambourinait à en faire mal, sa gorge sèche et ses lèvres gercés lui réclamaient un sens à ce qui se passait. Elle en perdait sa respiration... à vrai dire, était elle toujours en vie ?

Charles Sorel la tenu fermement près de lui et s'en alla prestement. Le massacre s'éloignait et en feux, sa demeure s'effaçait... Elle ne put quitter des yeux ce qui la faisait trembler, l'animait de terribles pleures incessants. Elle savait qu'à deux sur l'animale, à ainsi se sauver, les autres périront... Personne ne viendrait les sauver et l'amour de Dieu saura leur offrir toute bienveillance.

Pourtant son coeur, serrer à en saigner de lui même, se répétait ce qui blessa à jamais tout son être : Elle ne méritait pas de vivre.

Choisissant de l'ai abandonner, comme si elle était plus précieuse qu'eux. Mais qu'avait elle de plus ? Qu'était donc Dieu pour ainsi les appeler à lui et juger des morts et des vivants ? Elle cria de tout son âme le manque qui perdurait toujours dans son coeur : Cette main, avec sa tendre chaleur; Cette voix part l'intonation unique qu'elle prenait lorsqu'elle chantait... Tous ces petits détailles qui apportaient un sourire et un désire d'attachement bien plus intense encore. Sans jamais se détacher, sans jamais n'évoquer la moindre séparation...

- Mèèèèreee ! Mèèèèèrrrreee ! Maaaaamaaaaaaaannn !

* *

Agnès se réveilla encore une fois en sursaut. Cela en devenait même une habitude pour elle. Elle apporta sa main à son visage, cachant ses yeux, effaçant les réelles larmes qui avait perlées sur ses joues lors de son sommeille...

Elle qui s'était promit de ne plus jamais refaire ce cauchemars...

Elle se leva, quittant son lit et ouvrant par la même occasion ses rideaux. Le soleil l'éblouit en un instant alors qu'elle reconnut cette même couleur... Elle la connaissait merveilleusement bien. Et de là où elle était, ses appartements lui offraient de nombreux souvenirs.

Agnès SorelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant