Il va falloir m'y habituer

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La lumière du jour commençait à s'infiltrer doucement au travers de mes rideaux, après avoir somnolé dans mon lit une bonne trentaine de minutes, je me décidait enfin a me lever.

Machinalement, j'allais dans ma salle de bain, me lavais le visage pour un peu me réveiller, et je relevais ma tête pour me voir dans la glace.

J'avais une mine affreuse, et puis des cernes aussi

On dirai un vieux torchon

Je dormais quasi plus depuis des semaines, ce même cauchemar qui ne cessait de me réveiller en sursaut la nuit, le coeur battant au point de faire trembler ma poitrine.

Je soupirais et me décidait a avaler quelque chose, je descendis les escaliers et entra dans la cuisine, je m'assied sur une chaise.

Je restais là quelques secondes...un silence lourd, pas un seul bruit, si ce n'est le léger bruit du vent dehors.

-Il va falloir m'y habituer

J'ouvris mon frigo, désespérément vide

En même temps, je ne sortais plus faire les courses, je ne sortais plus du tout a vrai dire, la nourriture n'allait pas se régénérer.

Je fouillais alors mes armoires, mes tiroirs et trouvais une boite métallique, la boite a craquottes au maïs de ma mère, elle m'interdisait d'y toucher habituellement.

-Tu me pardonneras pour cette fois, me dis-je en ne sachant pas vraiment si cétait une question pour elle ou une phrase ironique pour moi.

J'en avala une, puis une deuxième et hésitait à me forcer à en manger une autre, je me fit un compromis avec moi-même en me décidant a boire un thé.

Je remontai dans ma chambre et ouvrit mon armoire, c'était la première fois que je sortais de chez moi depuis des semaines, je savais déjà ce que j'allais mettre, ma robe noire, dentelée sur le dos et sur le bas des manches, avec mes petit talons noir laqués.

Je m'habillai puis me forçait à me rendre présentable, je me maquillais un peu et prit mon petit sac, noir lui aussi.

Une sortie vous pensez ?

En quelques sortes

11 :30

Je sortis de ma maison, et vit la voiture de Rei apparaitre au coin de la rue, il s'arrêta devant moi.

-Je t'ai fait attendre ? me dit-il une fois que je me sois assisse à côté de lui

-Non du tout, je viens de sortir

-Ça va aller ?

-Je pense oui

-Je suis la hn

Aujourdhui, il m'accompagnait, il avait sorti son costar noir, il me soutenait comme il le faisait si souvent quand javais besoin de lui, Rei était mon meilleur ami.

Apres environ trois quart d'heures de route, on arrivait enfin à destination, j'avais un noeud dans lestomac.

Aujourd'hui je vais à un enterrement.

Celui de mes parents.

La déesse écarlateOù les histoires vivent. Découvrez maintenant