MAFIA TOME 2 (TERMINÉ)

Chapitre Six: Je t'ai manqué?

Je me réveille, aveuglée par les rayons du soleil qui s'introduisent dans ma chambre. Je me lève du lit et pars dans la cuisine pour déjeuner. Il est 8h06, et Massimo est déjà parti au travail, et moi je ne travaille pas aujourd'hui. Je me laisse tomber dans mon canapé, avec un bol de céréales à la main, en regardant des stupides dessins animés à la télévision. Puis après avoir déjeuné, je mis mon bol dans le lave vaisselles, et partis me préparer, je pensais déjà à ce que j'allais faire aujourd'hui, c'est à dire: aller me balader dans les rues de Rome toute la journée, et ce soir, aller en boite de nuit avec ma soeur. Je suis mariée, mais ma soeur est célibataire depuis peu, et elle souffre énormément de sa rupture, alors je pense que la faire sortir, l'emmener danser et rencontrer de nouvelles personnes lui feront le plus grand bien.
Je m'introduis dans la cabine de douche, laissant l'eau chaude coulait sur ma peau. Je réfléchissais, à ma vie, à mes décisions, à mes choix, à mes erreurs, avais-je fais un bon choix en épousant Massimo? Avais-je fais un bon choix en abandonnant Giacomo?
Après maintes et maintes questions de ce genre, je sortis de la cabine et entoura mon corps d'une serviette. J'entendis quelqu'un frapper à la porte, alors j'alla regardais à travers le judas de la porte qui ne cessait de frapper depuis quelques minutes. J'ouvre la porte et je prononça d'une voix terne:
"-Qu'est ce que tu fiches ici Giacomo?" .
Il ne prit pas le temps de me répondre et entra dans mon appartement, tout en me regardant de haut en bas, sans aucune gêne, mon corps recouvert d'une serviette.
"-Je te signale que t'es chez moi, et que je suis mariée. Alors arrête de me mater." annonçais-je. Il ria à ma remarque puis il regagna son air inquiet sur son visage. Il me fixa longuement dans les yeux, et je pu apercevoir une lueur de tristesse dans ses orbites émeraudes.
"-Qu'y a-t-il Giacomo? Tu m'inquiètes..

-Tu n'a pas regardé les informations ce matin?

-No.., non je n'ai pas regardé. Qu'est ce qu'il se passe?

-Léon s'est échappé de prison."

Cette annonce retentissait dans ma tête, tel un écho. Léon s'est échappé de prison, Léon s'est échappé de prison, Léon s'est échappé de prison. Mon coeur se mit à battre de plus en plus vite, mes mains commençaient à devenir moites, je sentis mes jambes qui tremblaient. Le monde se déroba à mes pieds, les larmes commençaient à apparaître au coin de mes yeux. Si Léon s'est échappé, il s'avère être possible que c'est lui qui a agressé Giacomo.
"-Depuis combien de temps?

-Quelques jours, une semaine peut-être. Ils ne l'ont découvert que hier, ils ont trouvé des corps, ceux des gardes." me répondit le beau brun tandis que je paniquais de plus en plus. En voyant que j'étais mal, Giacomo me prit dans ses bras, je glissa ma tête au creux de son cou tandis qu'il me susurra ces quelques mots à l'oreille: je vais te protéger Chiara.
Je frissonnais dû au contact de sa peau contre la mienne, il le remarqua car il redressa légèrement ma tête de façon à ce que mes yeux soient encrés dans les siens. Après un long échange visuel, Giacomo approcha dangereusement ses lèvres des miennes, il ne resta que quelques millimètres entre nos bouches mais je recula de lui.
"-Je suis engagée Giacomo, je ne peux pas lui faire ça..

-Est ce que tu l'aimes plus que tu ne m'a aimé" me questionna-il, avec une once de tristesse dans ses paroles.

Est ce que j'aime Massimo plus que ce que je n'ai aimé Giacomo? Non, je ne penses pas. Giacomo a été mon plus grand amour, avec le grand A. Un coup de foudre, mon coup de foudre. Je l'ai aimé de tout mon coeur, de tout mon être mais il m'a trahi. Mais je sais une chose: j'ai aimais Giacomo plus que ce que je n'aime Massimo.
"-Non, répondais-je, je t'ai aimé beaucoup plus que ce que je n'aime mon mari.".
Il arbora un sourire vainqueur sur son visage Angélique, puis il me demanda:
"-Est ce que tu m'aime toujours Chiara?"
Non, non je ne l'aime plus. Menteuse, souffle ma conscience. Bien sûr que je l'aime encore, mais il m'a déçu, il m'a planté un couteau dans le dos. Il m'a fait souffrir, énormément. Alors je l'aime mais je ne lui pardonnerais jamais.
"-Pars maintenant." dis-je au bout d'un moment. Il me regarda avec un air d'incompréhension sur le visage puis me répondit:
"-Mais, tu n'a pas répondu à ma question

-Ta présence chez moi est inappropriée. Tu n'es ni mon ami, ni mon frère, ni mon homme, ni mon compagnon alors dégage maintenant. Pars, je t'en prie.." ma voix se brisa à la fin de ma phrase. Je le poussa dehors de chez moi et je me laisse tomber le long de la porte tandis que des larmes coulent sur mes joues.
**
Quand vingt deux heures pointe le bout de son nez sur mon portable, je me mis devant le miroir de la salle de bain, examinant mon reflet. Je suis habillée d'un jean bleu troué, et d'un crop top bleu marine avec une paire d'escarpins.

Ce n'est pas une tenue pour aller en boite de nuit mais je n'aime pas l'idée que des hommes viennent à ma rencontre, me parlent, et me draguent ouvertement. Alors j'essaye sur de ne pas m'habiller de façon à ce que la gente masculine ne se retourne pas sur mon passage.
Puis je quitte mon appartement en laissant un mot sur le meuble d'entrée: "je suis sortie avec ma sœur, je t'aime -ta femme".
**
Après une longue soirée à danser et à regarder ma soeur danser avec tout ce qui bouge, nous quittons enfin le bâtiment. J'ai un mal de tête à force d'avoir écouté les musiques électroniques résonnaient dans la salle, mes yeux sont fatigués de toutes ces lumières fluorescentes. Ma soeur va avoir la gueule de bois demain, elle n'a pas arrêté d'ingurgiter des boissons alcoolisées, plus fortes les unes que les autres, tout en se déhanchant sur la piste de danse, accompagnées d'hommes.
Nous regagnons la voiture en passant par une ruelle, mais dans cette ruelle, je sens un lourd regard sur moi.
"-Eh oh, eh oh y a quelqu'un?", personne. Je continue mon chemin, traînant derrière moi ma soeur.
"-Je t'ai manqué?" .
Une ombre, puis deux autres sortirent de derrière des poubelles. Des silhouettes familières, oh non, faites que ce ne soit qu'un rêve.
Très vite je reconnus Léon, Alonzo et.. oh mon dieu, Massimo.
Mon mari m'a trahi, mon coeur se brise mais je tente de rester forte.
"-Je vous emmerde." m'écriai-je en reculant, mais quelqu'un m'en empêcha, un autre de ses hommes.
"-Tu m'a déjà échappé une fois, pas une deuxième Chiara.
Ton si joli visage va bientôt atterrir en enfer.." dit-il en riant d'un rire machiavélique. Ils s'approchèrent de moi tandis que je les suppliais de me laisser tranquille.
Puis le vide.
*TROU NOIR*
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Désolée du retard! Je suis assez contente de mon chapitre, enfin l'action revient!
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