Chapitre Dix: Rester fort.

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Point de vue Chiara

Pour la première fois depuis que je suis arrivée ici, j'ai trouvé le sommeil et je suis restée endormie une nuit entière. Je me réveille, et allume la petite lumière pendant au dessus de nous. J'ai un plan pour m'échapper, parce que si il y a un moyen de rentrer, il y a un moyen de sortir. Je l'ai conçu depuis mon arrivée ici, je ne sais pas combien de temps j'ai passé ici. Ma petite soeur ne sait rien de mon plan, parce que si on la force à dire quelque chose elle le dira alors que moi non.
Je regarda ma soeur qui dormait paisiblement à mes côtés, elle est beaucoup trop jeune pour subir ce qu'elle subit. Dans quelques années, son visage de bébé cachera des lourds secrets, parce que je sais très bien que tout ce qu'il se passe ici, ça reste ici, toutes les horreurs qu'on vit, on ne veux jamais l'avouer.. Je ne le sais que trop bien depuis mon retour des USA.
Ma soeur gigota et se réveilla doucement avec un sourire grand jusqu'aux oreilles, je ne l'ai pas vu comme ça depuis que je suis enfermée.
Mais, après quelques secondes, son sourire disparu et ses sourcils se froncèrent.
"-Qu'est-ce que tu as Rossanna?

-Je.., j'ai fais un rêve., m'annonce elle chamboulée, j'ai rêvé que nous étions de retour à la maison, et ma.. Et maman nous avez fait un tiramisu comme elle les fait si bien.." m'annonça elle en craquant.
La pression, la peur, l'angoisse, la fatigue, tout ça la fait craquer mais on n'en a plus pour longtemps, même si elle ne le sait pas encore, on s'en va bientôt d'ici. Elle pleura de plus en plus fort. Je la pris dans mes bras, lui caressant ses cheveux et en lui chuchotant:
"-Il faut que tu reste forte Rossa..

-Je sais, mais des fois c'est tellement dur de rester fort. Heureusement que tu es là parce que sans toi.. Sans toi, j'aurai abandonné, je les aurai supplié de me tuer.

-Ne dis pas ça! On en a plus pour longtemps ici..

-Qu'est ce que tu insinues Chiara?

-Je.. J'ai un plan."

Je m'apprêtais à tout lui dévoiler, c'est fini d'être les esclaves de ces bâtards.

Point de vue Giacomo.

Je me réveilla en sursaut, en entendant mon téléphone sonner. Je le pris et décrocha:
"-Allô? C'est qui?

-Giacomo. Ça fait longtemps mon fils." cette voix, je ne la connais que trop bien.

"-N'ose même pas m'appeler mon fils Léon.. Où elles sont?

-Du calme. Elles sont en vie, pour l'instant.

-Je te jure tu touche un de leur cheveux, j'te nique.

-Fallait agir avant Giacomo. Mais bon, je ne l'ai pas amoché, Chiara. Par contre sa soeur.. Enfin je vais devoir raccrocher., me nargua il avec un rire diabolique, À bientôt.

-Je vais te retrouver. Et quand je te retrouverai, il ne te restera pas beaucoup de temps avant de mourir."

Il raccrocha, et moi, intelligent comme je suis, j'avais trouvé d'où venait son appel. C'est la première fois que j'y arrive, car il est sorti de son "repaire".
Son appel est localisée au nord de Rome, c'est à dire à dix minutes de chez moi.
Je pris mes clés de voiture et quitta mon appartement en trombe, après avoir enfilé un jogging.
*
Cela fait une heure que je suis Léon. Il a acheté des vêtements chez Azzarro, puis il est allé chez le coiffeur, et voilà quarante minutes qu'il est sur l'autoroute.
**
Après deux heures de route, la voiture de Léon quitta l'autoroute et se glissa dans une route de village. Je le suivais, et je savais où nous étions. Nous étions dans le nord de l'Italie, dans une ville pas touristique, mais une ville avec assez de population. J'y ai passé mon enfance, c'est là où j'ai vu mes parents se faire abattre de sang froid par cet enculé.
La Mercedes grise de Piacci s'arrêta devant une maison de briques blanches, et il entra à l'intérieur. Je me garais devant la boulangerie du village et me faufila dans la cour de la maison de Léon. Je paris que Chiara et sa soeur y sont.
Pendant que je rodais dans le jardin, je me vautra par terre, je me relevais en tenant mon genou et je grimaçais du à la douleur. Mais mon attention se porta vers ce qui m'a fait tombé, une sorte de poignée dissimulée par quelques herbes et feuilles. C'est là où les filles sont.. Oh mon dieu, je les ai retrouvé. Je n'ouvrais cependant pas la trappe, je ne veux pas risquer leurs vies. Non je vais rentrer à Rome et aller prévenir la police. Demain, elles sortiront.

Point de vue de Chiara

Des larmes faisaient leurs apparitions aux coins de mes yeux bleus. Sûrement dû au fait que en ce moment même, je suis au sol me recroquevillant sur moi même tandis que Massimo me frappai de coups de pieds dans le flan et les côtes. Et de l'autre côté, ma soeur crachât du sang, tant les coups de Alonzo s'intensifièrent. Il la frappait au visage et passa au dos, au ventre, et laissa un dernier coup de poing dans le nez de Rossanna.
"-La prochaine fois que vous nous répondez comme ça, on vous bute bande de sales putes. (Oh la rime de fou mdr)

Léon entra dans la pièce en lançant un regard noir à ses "hommes", et en leurs ordonnant de s'écarter de nos corps presque inertes. Enfin quelqu'un avec un peu de pitié.
"-Allons! Ne les tuez pas maintenant. Ce serait trop bête, attendez au moins demain. Elles vont avoir de la visite.
Et je n'aimerais sûrement pas que Giacomo rate la mort de sa très chère amie Chiara et de sa petite soeur." Il ria d'un rire machiavélique, qui me donna des frissons. Mais dans un élan de courage, je lui répondais:
"-Si tu oses le toucher, je te jure que ta famille paiera ton enterrement la semaine prochaine.., crachais-je méchamment.

-Comme c'est mignon, ne trouvez vous pas? Chiara défends l'amour de sa "petite et triste vie". N'oublie jamais qu'il t'a trahie, que c'est lui qui t'a amené à moi.

-Par ta faute. Tu manipules les gens en leurs promettant l'impossible. Tu vendrai tes enfants au diable pour ne serait-ce qu'un billet vert, tu tuerais ta mère pour pouvoir nous torturer. Et pourquoi tu désire nous voir autant souffrir? Léon Piacci, vous êtes officiellement l'homme le plus psychopathe, le plus détestable, et le moins crédible au monde." lui dis-je ironiquement.
Il s'approcha lentement de moi, s'accroupit à la hauteur et pris mon visage entre ses mains. Il me regarda et me mis une grosse gifle.
"-Et toi, demain tu ne sera que poussière après que je t'aurais tué de mes propres mains..."

MAFIA TOME 2 (TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant