C'était pendant une de ces nuits sans sommeil où je me retrouvais à déambuler dans l'appartement en quête du sommeil... Il y a des nuits où je faisais des lives avec mes abonnés, ils les ont d'ailleurs surnommés « les lives des insomniaques », ce qui m'avait fait sourire. Mais pas cette fois...
Cependant, cette nuit là, j'étais dans la cuisine, il devait être environ 3h30 du matin, et j'étais en train de me faire chauffer un chocolat chaud. Bah quoi ? Ce n'est pas seulement pour les enfants... Enfin je crois.
Je venais de mettre ma tasse au micro-onde quand je sentis une présence derrière moi. Je me suis retourné d'un coup, et là, seulement vêtu d'un boxer, Mickaël qui me fixait avec des yeux d'endormis. Ma première réaction fût de pousser un cri, très viril aurait dit Siana, puis j'ai porté ma main à mon cœur puis me suis assis. J'ai bien vu qu'il réprimait un sourire.
-« Que fais-tu ? », me demanda-t-il tout en baillant.
-« Je viens d'avoir une crise cardiaque, ça ne se voit pas ? », répondis-je avec un peu trop d'empressement, dû au fait qu'il m'ait fait peur et que j'étais mal à l'aise de le voir en boxer.
Il se mit à rire. Et s'assit sur la chaise en face de moi. Je ne sais pas combien de temps on est restait à se fixer. Mais je fus soulager d'entendre le «dring» du micro-onde, on détacha enfin nos regards, ce qui me permis de récupérer mon sang froid et mon masque de « je suis ton colocataire, je ne suis pas amoureux de toi ». J'ai sortis ma tasse, y ai ajouté un morceau de sucre puis je me suis rassis.
Pendant tout ce temps, il ne m'avait pas quitté des yeux. Je me suis mis à touiller mon chocolat car ce silence était assourdissant. Au bout d'un moment, je n'en pouvais plus et je lui ai demandé pourquoi il me fixait ainsi... Il ne m'a pas répondu tout de suite, il m'a juste souri.
Ce qui était encore pire, car dès que je le voyais sourire, mon cœur se brisait, savant que ce sourire n'était qu'amical.
Mais cette fois c'était différent, il y avait quelque chose d'inhabituel.
Au bout d'un moment je me suis levé, puis me suis dirigé vers mon bureau, ne supportant plus son doux regard noisette.
Une fois dans mon bureau, j'ai soupiré. Cependant je n'avais pas remarqué qu'il m'avait suivi. Il m'a attrapé par les hanches et m'a retourné afin que je lui fasse face. Ce qui provoqua l'embrasement de mes joues. Ce qui, je l'espérais ne se voyait pas dans la lumière tamisée de ma pièce. Il m'a dit :
-« Grégoire, que se passe-t-il ? », demanda-t-il avec un air soucieux sur le visage.
-« Rien de grave, j'ai du mal à dormir... », répondis-je le cœur brisé.
Il n'était pas dupe et fronça des sourcils. Crac ! fût le bruit de mon cœur tellement je le trouvais mignon.
-« Je...Je...Je ne peux pas te le dire.. », finis-je par dire en rougissant de plus belle.
Il haussa un sourcil de surprise puis me demanda pourquoi cela, ce à quoi je ne su que répondre.
Il me prit par le bras, et me ramena sur le canapé du salon, me poussa pour que je m'asseye puis il s'est assis sur la table basse afin de me faire face.
-« Je t'écoute mon Grégoire, dis moi ce qui te tracasse, ouvre moi ton cœur », me dit-il avec un calme mesuré.
Face à ces mots, je me mis à pleurer, premièrement car il me demandait d'ouvrir mon cœur, ce qui impliquait de lui avouer mon amour envers lui, ce qui était impensable tellement j'étais terrorisé à l'idée de le perdre et deuxièmement car ce la faisait des mois que je voulais ce tête à tête avec lui qui ne soit pas qu'amical... J'étais terriblement partagé. En me voyant pleurer, il a eût l'air affolé et me prit aussitôt dans ses bras. On resta ainsi un moment, ma tête sur son épaule et lui qui me serrait fort dans ses bras. Une fois ma crise de larme passée, il me lâcha et s'assit à côté de moi en me prenant la main. Il attendait une explication même si je savais qu'il ne me le demanderait pas, ce soir en tout cas.
Cependant, ce soir là j'en ai eût assez de lui cacher mon secret.
-« Mickaël... Je pense qu'après ce que je m'apprête à te dire, tu ne voudras sûrement plus vivre avec moi mais il faut que je te le dise, ça me rend malade de devoir le cacher tout le temps... »
Il me regardait sans comprendre.
« Mickaël... Je suis amoureux de toi depuis que j'ai appris à te connaître, mes sentiments sont sincères... Si sincères que cela me tue de devoir te les cacher plus longtemps... » lui dis-je sans pour autant lever les yeux vers lui, de peur de voir du dégoût, de la peur ou je ne sais quoi encore... Cependant, j'ai remarqué qu'il ne m'avait pas lâché la main, au contraire il l'avait même serré un peu plus fort.
Au bout de quelques minutes, qui me parurent durer une éternité. Il me releva le menton d'une main douce afin que nos yeux soient à la même hauteur. Je n'osais cependant pas relever mes yeux vers les siens... Mais il susurra mon prénom avec beaucoup de sensualité, ce qui me fît craquer et donc relever timidement les yeux. Il avait l'air heureux, je vis comme un petite flamme de désir dans ses yeux, ce que je ne compris pas sur le coup.
En me regardant droit dans les yeux, il m'a dit sensuellement :
-« Grégoire, j'attends ce jour depuis que je t'ai rencontré, je t'aime. »
Sans réfléchir, nos lèvres se sont rapprochées tout doucement pour enfin se toucher dans un élan de tendresse mais aussi de soif. Ce baiser fût merveilleux, il dura un bon moment.Malheureusement, je mis fin à ce baiser pour le fixer dans les yeux et vérifier que je n'étais pas en train de rêver cette scène. Il a dû comprendre car il m'adit que je ce n'était pas un rêve, du moins pas un rêve comme on l'entend. Sur ce, je me suis jetais sur lui, sur sa bouche que j'avais tant de fois observé dans l'attente de ce jour et dont le goût me rendait fou. Il accueillit mon baiser avec un grand sourire. Nos corps commençaient à chauffer, je le sentais qui commençait à haleter. Mais nous nous ne sommes pas arrêtés, loin de là.J'ai commencé à lui caresser la nuque et lui m'a prit par les hanches pour me hisser sur lui. Je sentais nos corps se mouvoir au rythme de nos cœurs qui battaient la chamade. Il m'a retiré mon tee-shirt et moi le sien qui ont atterris quelque part dans le salon. Ce n'est pas ce qui me préoccupait à cet instant même. Il commença à faire glisser ses mains le long de mon corps et de plus en plus bas, il s'arrêta brusquement en me sentant me crisper. Il m'a demandé si je souhaitais m'arrêter pour l'instant, je lui ai répondu : « Jamais. ».
Ceci est ma première fanfic, alors soyez indulgents svp :D