Prologue.

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Nous y voilà, on se retrouve enfin toi et moi. Tu m'as tellement ignorée, à croire que tu pourrais le faire à jamais.. Aha tu vois, nous revoilà, toutes les deux, ensemble unies.

Tu pensais t'enfuir de tout cela ? Tu crois vraiment que je t'aurais laissé tout oublier ? Je le fait pour toi, oublie pas qui tu es, ce que tu as fais, tu es Léna Murer, tu es cette fille, cette femme, ce monstre...

-S'il te plait, parle moi... Vous voyez bien elle ne parle plus, elle ne reparlera jamais peut-être ? Bordel Léna arrête ! Je t'en supplie répond moi, adresse moi au moins un regard.. Dit Olivia les larmes aux yeux.

Cela fait quatre satanés mois, que Léna à été internée en psychiatrie. Sa mère du jours au lendemain ayant retrouvée sa fille allongée sur le sol les yeux brumeux, qui pour seule réponse lui donna le silence total. C'est ainsi qu'elle avait retrouvé son petit bébé, de vingt-deux ans, à l'état de conscience. Oui car c'était ce que Olivia se forçait a dire, sa fille était encore vivante, elle était devenu conscience, comme pour se rassurer que sa fille pouvait encore penser, et qu'elle pourrait éventuellement revenir à l'état d'actif, ou d'humain tout simplement. C'est tout ce qu'elle souhaitait que sa fille daigne au minimum lui apporter un geste.

Philipe lui c'était résigné que sa fille, n'était plus qu'un simple légume, cette appellation le bouleversait à chaque fois qu'il osait prononcer ce mot lors des nombreuses disputes avec Oliva au sujet de leur fille. Il n'avait jamais été réellement là pour Léna, étant toujours au travail ou en voyage, mais il aimait sa fille plus qu'il n'avait jamais aimé aucune autre femme. A chaque fois qu'il rentrait chez lui, elle lui courait dans les bras et les deux partais faire un tour a bord de sa belle Cadillac 66, elle adorait ces moments ainsi que lui-même, sa femme était toujours passé après sa fille, son bébé était sa raison de vivre, et aujourd'hui le bon dieu lui reprenait se pourquoi il continuait son travail qu'il détestait au plus haut point, il voulait lui offrir tout ce dont elle aurait besoin, il avait besoin de gâter sa fille, c'était même devenue une obsession depuis ses 14 ans, elle avait ce jour là été déçus du modeste cadeaux d'anniversaire que lui avait offert ses parents, Philipe en était devenu fou et avait couru le lendemain avec sa fille au magasin de musique pour lui acheter se qu'elle réclamait. Philipe était un père soucieux du bonheur total de sa chère et tendre Léna. Et aujourd'hui il vivait les pires moments de son existence.

Regarde là, c'est par ta faute qu'elle pleure, tu l'entends crier ? C'est tout ce que tu mérites Léna, gamine pourrie gâtée que tu es, tu ne mérites pas ses larmes, tu ferais mieux de quitter ce monde ! Personne ne mérites de te connaître, être insignifiant que tu représente à toi toute seule.

Julien, lui c'était forgé une carapace, et ne laissait transparaitre ses sentiments que lorsqu'il était seul accompagné de son oreiller et de son odeur, Julien était le meilleur ami de Léna, ensemble ils avaient tout fait, toutes les conneries et gamineries possibles, ils s'étaient même installé ensemble « La coloc du bonheur » répétait Léna lorsqu'elle ramassait les affaires sales de son colocataire en réponse elle recevait un sourire rayonnant du beau Julien. Julien et Léna se connaissaient depuis le CM2 et ne s'étaient jamais quitté depuis, rêvant même d'acheter deux appartements reliés par une porte ou un escalier pour pouvoir construire leurs vies et à la fois être ensemble, tout était déjà planifié pour eux, et aujourd'hui leur planning tombait a l'eau sans aucune raison.

Personne de l'entourage de Léna ne pouvait donner réponse à son silence, personne ne connaissait la terrible choses qui hantait Léna a en être devenu un solide mur isolé, au point de ne pouvoir le détruire.

Telle est ta vie aujourd'hui, tu ne représentes plus rien, et tu vas pourrir ici pour ce que tu as fais.

Conscience.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant