La rentrée

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Ana était sur le point d'entrer en seconde.Sa mère, Patricia, l'avait réveillée de bonne heure.La jeune femme appréhende ce jour car elle ne connait personne dans sont nouveau lycée.Devant son miroir, elle se trouve l'air fatigué.Ses yeux noisette semblaient vouloir se fermer.Elle coiffait lentement, sans conviction, ses long cheveux crépus avec son peigne africain.
Au paravant elle habitait à Trois - rivières, mais dût à la séparation de ses parents, elle avait été obliger. Sa mère avait réussi à trouver un logement plus proche de son nouveau lieu de travail. Depuis plus d'un mois, toutes les deux habitaient la commune de Sainte-Annne. Ana aimait bien cette station balnéaire car il s'y trouvait la plage du Bourg où elle pouvait se baigner. Il y régnait toujours une impression de vacances avec tous les touristes métropolitain qui fréquentaient ces lieux.Une odeur de crème solaire flottait dans l air. Cela la ravissait.
Ana refusa que sa mère l'accompagne au lycée. Du haut de ses un mètre soixante et onze, elle paraissait plus grande que son âge. Sur le chemin, elle se rendit compte que quelqu'un la suivait.Il s'agissait d un garçon d une taille impressionnante.Il la regardait bizarrement.Elle accéléra le pas.Il en fit de même.Enfin, elle entra dans la cour où elle se sentit en sécurité.Elle suivit les autres élèves jusqu à la salle polyvalente. Elle découvrit sa professeure principale qui l'appela avec d autre adolescent. Une fois installée dans la classe,il lui sempla que l'observait à nouveau Elle se retourna discrètement et aperçut le jeune garçon de tout à l'heure assis derrière elle. Gênée, elle n'osa plus bouger. Malgré son malaise, elle écouta la professeure se présenter.
" ???- Je suis Mme Casablanca, votre professeure principale de français. Je suis très gentille, mais je ne tolère aucune impolitesse! Je ne ne tolère pas non plus la désobeissance, les insultes et les bagarres. J'espère que je suis claire sur ce sujet. Pour l'instant, vous allez vous présenter pendant que je vous distribue votre emploi du tenps. Ce qui veut dire que demain vous apporterez vos livres en relation avec vos cours plus votre carnet de correspondance signé par les parents."
La journée se déroula rapidement. La nouveauté donne l'impression que le temps passe vite. Ana apprit que le garçon s'appelait Lucas Quérin.Il n'avait pas dit un mot de la journée, à croire qu'il était autiste. Bien sûr, il n'en était rien.C'était peut-être un genre qu'il se donnait, ou bien était-il timide. Il l'intriguait au point qu'elle y pensa un long moment.
Le lendemain, Ana se mit à observer l'ensemble de ses camarades lycéens ( on ne peut pas dire des amis donc on fait avec ). Elle cherchait une fille qui pourrait devenir son amie. Pour l'instant, elle ne voyait pas très bien. Personne ne lui adressait la parole. Poour quelle raison? Elle songea aux propos de son père qui l'avait critiquée ouvertement en disant qu'elle n'était pas intéressante. Comment un père pouvait-il dire cela? Que sous entendait-il ? Par sa faute, la jeune fille n'avait plus confiance en elle. Elle se trouvait moche. Sa mère Patricia avait-elle divorcé à cause d'elle? Depuis quelque temps, elle y songeait. Elle se sentait coupable. Comment allait-elle réussir à surmonter ses mauvaises impression?
Avec les jours qui suivirent, elle repéra une camarade. Elle s'appelait Nély. La lycéenne tenta une approche en bonne et due forme en lui posant une question quelconque. Mais celle-ci répondit à peine, avec dédain, et un pincement des lèvres qui voulait tout dire. Ana n'insista pas. C'était la première fois qu'elle ressentais un tel insuccès. En troisième , à Trois - rivières, ses camarades de classe l'aimaient et l'entouraient. Dès les premiers jours, elle avait su réunir autour d'elle un groupe de jeunes filles. Elles étaient restées unies toute l'année.

De retour à la maison, elle trouva sa mère assise dans le fauteuil du salon, les yeux dans les vagues. Patricia n'allait pas bien. Elle ne remarqua pas immédiatement sa fille.
Ana= - Ça va maman?
Patricia= - Oui ma cherie. Je me suis endormie, ne t'inquiète pas. Je me suis endormie, ne t'inquiète pas. Je suis fatiguée en ce moment. Et toi, comment vas-tu?
Ana= - Bien...
Patricia- C'est tout ce que tu me racontes.
Ana= - J'ai des devoirs à faire
Patricia = - Prends d'abord ton goûter. Il faut que tu prennes de forces.

mal-aimée, sauf par toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant