Yanis et Lina - Inexplicable

PARTIE 1

"Suis-je ce que les gens pensent que j'suis?
Ou bien suis-je c'que j'suis quoi qu'les gens pensent : tu me suis? " *

PARTIE 1 - première rencontre 👔

Ma soeur - Lina ! Grouille toi, merde !

Moi - J'arrive, deux secondes.

Je me regardai dans le miroir une dernière fois, mes longs cheveux brun étaient lisse et tombait dans mon dos.

Mon jean slim noir allait faire tâche, la seule chose classe dans cette tenue était mon chemisier blanc.

Mes huarache blanche également faisait beaucoup trop négligé pour une soirée comme celle ci mais je n'avais pas le choix.

Je n'aimais que ça. J'enfilai mon perfecto en cuir, prit les documents nécessaires avec mes questions respectives.

Moi - Je suis la.

Elle me regardait de haut en bas en soufflant.

- Tu vas questionner des gars qui sont a la tête de millions, et tu y vas comme ça?

- Oui, Samia. Ce sont des être humains, aussi, tu sais ?

Elle soufflai une énième fois et nous descendons les escaliers. Arrivée dans sa voiture, sur le trajet nous espérions vraiment y arriver, a cette foutue interview.

Je m'appel Lina, j'ai 23 ans et je fais des études de journalisme.

J'ai eu, aujourd'hui, la chance d'interroger des gens venues de Dubaï, des riches entrepreneurs venues à Paris pour cette convention spécial, et tout ça, grâce à ma soeur.

A travers la vitre, une fois à destination, je voyais toutes ces belles femmes, vêtues de si belles robes.
Je les enviais, mais moi, au moins, je suis une debrouillarde.

On descendait tranquillement et j'avais eu le droit à des regards méprisants quant à ma tenue mais je n'en avais rien à faire.

Nous traversons le hall qui était décorée pour l'occasion, par de longs rideau en velour avec des détails gold.

Des serveuses servaient les gens et d'autres invitées dansaient.

Certaines personnes étaient la pour gratter des contrat, d'autres pour montrer leurs argent dans leurs habilles de marques prestigieuses.

Mon coeur battait a tout rompre quand j'aperçois la petite table ou sont assis les entrepreneurs que je devrais questionner. J'y vais a petit pas, respire un bon coup.

- Salem Aleykoum, je suis Lina. Étudiante en journalisme. Je suis ici pour vos poser quelques questions si vous le voulez bien.

- Aleykoum Salem, me répètent t'il. Allez y.

Ils étaient 4. A m'écouter intentivement. Je commençais les questions politiques, comme je les avaient si bien appris en cours et ils me répondaient sans aucuns problèmes. Je me sentais soulagée.

- Merci a vous tous pour votre participation. Bonne soirée.

Ils me remercient aussi et je file à travers la foule, heureuse. Je me mets à chercher ma soeur, sans succès.

Sans m'en rendre compte, je percute quelqu'un.

- Mais vous pouvez pas faire attention putain ?

Oh la, il se prend pour qui celui la aussi?

Je lève mes iris bleus vers la voix imposante de l'être que je viens de percuter et tombe nez à nez avec un homme d'une vingtaine d'année tout au plus, avec les cheveux bruns, en bataille, un peu de barbe, de jolies lèvres pulpeuses et de beaux yeux vert.

Il porte une chemise blanche, ce qui fait accentuer son teint halé.

- Je suis désolé. Je ne t'ai pas vu, dis-je en essayant de rester calme face à son comportemant nonchalant.

- D'où tu me tutoies en fait ?

Non mais, pour qui il se prend? Je plonge les yeux dans les siens, bien décidé à le remettre à sa place mes, une lueur inconnue passe dans les siens.

Son visage s'adoucit des que ses yeux rencontrent les miens, étrange.

Il devait sans doute être un de ses fils a papa péter de tune.

- Je suis Yanis, lâche t'il en me tendant sa main.

- Lina, dis-je en la serrant.

- Ta quel âge? Qu'est ce que tu fais ici habiller en basket?

Je ris doucement.

- J'ai 23 ans. Et je n'aime pas les robes, ni les talons. Alors bon..

Il sourit. De belles dents blanches et alignées se dressent avec son sourire.
Je sors les miennes aussi, blanches et alignée après 2 ans de souffrance au collège.

- Et toi, qu'est ce que tu fais ici? Demandai-je.

- Je tiens une entreprise de textiles et j'avais besoin de conseils.

- Dans une convention entreprenant les Emira Arabe?

- Ouais.

Étrange.

- D'accord. Je vais y aller, dis-je dans un murmure. Ravie d'avoir fait ta connaissance, Yanis.

- Attend, tu pourrais me passer ton numéro ? Bafouille t'il.

Je deverouille mon téléphone et il le prends, note son numéro. Il me donne son énorme smartphone et je fais également glisser mon numéro dessus.

- À bientôt, Lina.

Et il part, sans réclamées mon du. Je me retourne également, et je trouve la tête de ma soeur. Sauvée, je veux rentrer chez moi maintenant.

Suis-je Deen Burbigo*