010000110110000101101110001000000111100101101111011101010010000001110010011001010110010101100100001000000111010001101000011010010111001100111111
Coincée. Dès la première épreuve. J'ai peine à bondé cette cage thoracique d'O2. Mes capillaires faiblissent. Mes membres ne soutienne plus cette crise d'asthme. Mon œsophage est à vif, ma vue de brouille et me voilà agonisante. Encore pétrifiée, mes doigts se serrent aux pourtours de cette manette bornée.
Gaëlle: Relève-toi! Débile!
Une voix viens m'abordée.
Ash: J'arrive!
Gaëlle: Putain! Mon perso glitch!
Ash: Euh, Gaëlle?
Gaëlle: Huh?
Mon corps agonisant se transforma en brume légère et humide. Miroitant, des milliers de codes binaires perlaient les pixels de mon ordinateur. J'étais hackée.
Ash:Allo? Gaëlle?
L'appelle avec mon collège coupa et mon écran deviens noir. L'écran s'éteint et le ventilateur de mon ordinateur cria à la mort. Je tenta de débranchée mon ordinateur, mais avant même que je ne puisse me pencher, l'écran me reviens.
"_Game_Over‰_ " était-il marqué.... Là. Devant-moi, se balançant éperdument de gauche à droite, les jobelins indescriptibles d'une dame vient envahir mon casque audio. Elle hurlait. Pleurait. Criais mon nom de gammeuse. Default. Default. Default. Elle se mutilait. S'arrachait la peau à même les ongles. Frappais ça tête contre les murs de brique de l'établissement dans lequel elle semblait prisonnière. Elle pleurait. Encore et encore. Elle mangeait ses doigts. Frappait la porte et la caméra qui l'épiait comme un vautour, puis, une image extra diégétique vient couronne la scène qui me laissait sans voix.
C'était trois cœurs, trois cœurs formée en image "8 Bits". Un classique dans l'univers dû jeux vidéo rétro. L'un d'eux faiblit et vint se griser, au même moment, le bruit d'une détonation anéantit les cris de cette demeurée. Suffocante, mon corps se crispa. À l'écran, maintenant, s'affichait le corps sans vie d'une femme, une femme qui me connaissait. Moi. Default.
Une autre poussée d'agonie me traversa. Cette fois, sur l'écran, c'était un homme. Il se fit mettre dans la salle, la même salle que la précédente défunte au corps froid. Il hurla. "Gabrielle?... Gab....Gabrielle!!". Il secoua le corps sans vie de....
J'hoqueta.
Un haut le cœur.
Des larmes sur mes joues.
Mes tympans sourds.
Mes mains moitent.
Mon pouls accélère.
Ma....
Maman?
Papa?
Maman!
MAMAN!
Je déglutie sans cesse. Mes tripes s'étendit sur le sol. J'arracha mon casque et balança mon clavier à même le sol. Je me leva et pris mon téléphone.
911.
9.
1.
----
<< Default. Joue avec moi. Default! Ha ha ha! Defauuuuuuult! >>
Il était sénile, il se foutais de moi, jouais déjà avec moi, avec ma tête, mes sens, mes émotions.
Mon écran de téléphone deviens noir et ses paroles retentissent sur mes murs.
<< Try Again? >>
Gaëlle: Ma....Maman....
Je m'appuie sur mon bureau et ouvra la porte donnant sur mon appartement vide et glacée. Mon souffle forma une brume sous mon nez et mes larmes ne cessèrent de fondre sur mon fiévreux visage.
Gaëlle: Papa...?
Je me sentis faiblir, mes genoux refusant maintenant de suivre le mouvement procrée par mes tibias.
Gaëlle: Ben...?
Je suffoquais juste à l'idée de les savoirs en danger.
Gaëlle: Liam...?
Mon appartement était dense, lourd, mais vide. La fenêtre était peinte de sang, celui des cieux se couchant pour donnée place à la pénombre nuit. Personne n'habitais avec moi, endeuillée par la nuit battante, mon pouls repris lorsque j'entendis la voix brisée d'Ash, voix qui retentissait dans l'écho de mon petit appartement.
Ash: Gaëlle?.... Tu.... Tu as vue ça?
J'hoqueta.
Ash: Je.... Ils....
Il sanglotait.
Ash:Mon..... ARGH!
Il pleurait maintenant à chaude larmes. Il n'arrivais pas à ce contenir et je le rejoint dans ses pleures.
J'essuie mes larmes et le pourtour de ma bouche en humectant, au passage, mes lèvres malades. Je m'arma d'un revolver et d'un couteau perforant.
Ils nous avaient trouvés...
