Prologue: le commencement d'une nouvelle vie...

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Les femmes criaient, les hommes hurlaient, les enfants pleuraient et cherchaient leurs parents,

Tout n'était que désordre dans cette citée qui autrefois dominait le monde grâce à sa puissance et à ses murs infrenchissables.... Comment La ville de Troie avait pu en arriver là, cette ville si puissante! Tout cela  à cause d'un amour stupide, de la naïveté de notre souverain, de l'arrogance et de la malice d'Achil et D'Ulysse . Je n'ai que de très peu de souvenir de cette époque.....

Je sais en revanche, que j'adorais Troie. Ma mère biologique également. Son visage est devenu flou dans ma tête, mais je peux peut-être réussir à vous la décrire, par où commencer....

Je me souviens de son Odeur, de la Viollette une odeur exquise. Elle avait des cheveux... Bruns non attendez! Chatains très claires. Et elle avait des yeux bleus clairs magnifiques.....

Lorsque nous ne pouvions pas nous baigner dans la mer (qui à travers les siècles s'appellera Mer méditerranée ), je contemplais les yeux de ma mère longuement, et alors je pouvais voir les océans les fleuves et les lacs.

Je l'aimais ma maman. Mais mes souvenirs en sont tellement diffus que j'ai fini par oublier son prénom.... Quelle indigne fille je peux être!

La fin de ma vie de mortel s'est achevé au moment où elle venait à peine de commencer.

Alarmées par les cris, je me réveillais en sursaut et sortis vite en dehors de ma paille qui me servait de lit. Les cris de dehors augmentaient de plus en plus en intensité. L'évidence me sauta aux yeux: on attaquait Troie

Ma mère sorti précipitement de la cuisine alarmé par les bruits. Elle me tira alors par le poignée et nous sortîmes de notre petite hute en terre cuite, nous nous précipitâmes dehors. La-bas le chaos raignait en maître, des soldats armés d'épées n'épargnaient personne, rien n'était laissé au hasard. Je m'en souviens comme si c'était hier..

Mère, qui courrait à travers les routes autrefois si belles éclairés par le soleil, mais qui
Maintenant étaient tachées de sang... Note sang le sang de nos frères à nous oh! Pauvres troyens qui habitaient ces murs. Les maisons en terre cuite et en paille prenaient feu...
Je me souviens encore de ce que je ressentais à cette époque: de la peur, le coeur battant la chamade, mes larmes que je retenais pour ne pas inquiéter mère. Et mes poumons brûlants qui menaçaient de se déchirer... A forcé de courir. Puis mère se stoppa dans sa course en voyant une porte en bois qui donnait sur une'maison en terre cuite mais qui servais de taverne autrefois. Elle n'était sans doutes plus habitée. Je rentrais dedans suivis de mère. Mes souvenirs en sont trop flous pour vous décrire correctement cette pièce. Mais celle-ci était pour moi un echapatoir , disons pour quelques minutes: le temps d'oublier les cris qui martelaient mon pauvre esprit de l'enfance. Ma mère ressorti par la porte en me criant:

- Oriana, reste-ici, je vais voir où est ton frère! Surtout demeure en ces lieux!

- Mère, Arctus est peut-être avec oncle Ménur, il ne lui arrivera peut-être rien, ne vous mettez pas en danger mère s'il vous plaît....
Elle me regarda compatissante et se força à sourir pour me rassurer moi sa fille qui a fini
Par oublier son prénom.... Elle s'approcha de moi, me pris les deux mains et me murmura:

- Oriana, je veux que tu m'écoute attentivement ma chérie, malgrès tout ce que tu entendra dehors, jure moi que tu resteras cachée ici à l'abri du danger, jusqu'à ce que les bruits cessent! Jure le moi Oriana, Par Posseidon, jure le je t'en supplie Oriana!

- Par Posseidon, je le jure mère. m'étais-je exclamée avec une voix qui trahissait la peur que j'éprouvais de la voir partir. Que les dieux soient avec vous mère.. Je vous aime.
Mère m'embrassa d'un baiser doux sur le Front. Je fermais les yeux pour capturer encore une fois son odeur de violette et de printemps. Puis elle disparu de l'encadrement de la porte.

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