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L'homme qui me dépucelle empeste l'alcool et le tabac froid. Il a les mains calleuses et dur, les cheuveux grains et son aleine me donne la nosée. J'avais 8 ans,pendant les vacances d'été, maman était au travail,j'étais avec grand-ma quand soudain quelqu'un frappa à la porte
Lui: Il y a quelqu'un?
Grand-ma: Oui, oui c'est qui?
Lui: Steeven
Grand-ma : Ahh, c'est toi mon garçon, attends,je viens t'ouvir!
Steeven: merci,je suis venu pour la petite!
Grand-ma: Pour la petite??
Steeven: oui, assez parler!
Il donna un coup à mamie puis mamie perda connaissance, puis il m'a pris et m'a chuchoté à l'oreille
-Si tu cries je te tue.
J'ai eu peur, je me suis mise à pleurer Arriver chez lui Il me jette sur un vieux canapé à pois, me maintient d'une main et porte l'autre à la boucle de sa ceinture, je pleure, je murmure quelques mots, des phrases incohérentes, je crie, je supplie
MOI: Non, non, non silvouplè, kitem ale, silvouplè kitem (s'il vous plaît, laissez moi partir, je vous en supplie laissez moi partir)
Steeven: Fèmen dan'w (Ta geule)
Bien que je ne reconnaisse ma popre voix,qui semble buter contre mes lèvres desséchées Je m'y raccroche tant bien que mal car elle est mon unique point de repère
Lorsqu'il me frappe au visage je vois mon incisive tomber et disparaître sous la table basse
Steeven: Se pa anyen Se jis yon ti grenn dan sourit lap repouse (Ça va, ce n'est qu'une dent de lait elle repoussera)
Mes pensées sont molles, douces, paisibles,comme anesthésiées.Alors que je suis en train de crier.
