Amère solitude

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L'asphalte est mon ami, il me tient compagnie.
Les étoiles sont seules... Elles pointent leur regard,
Miroir, vers mon esprit, solitaire, trop hagard,
Égaré dans les rues, égaré dans la nuit.

Souvenir, où es-tu ? Tu n'es que souvenir !
Je hais cette ville, qui me laisse mourir.
Souvenir, oublies-tu ? Je suis ton compagnon !
Je n'entends plus ta voix, je n'entends plus de son.

Sur les bancs dévastés par le Temps ravageur,
Il ne reste plus que mon squelette en ces heures
Funestes, où je deviens poussière et désespoir !

La Lune n'entend pas ma peine, encor, ce soir !

Il ne reste plus que mon âme qui s'éteint,
Dans l'immense orage qui gronde le matin.

Maux d'orOù les histoires vivent. Découvrez maintenant