Les cieux étoilés m'ont longtemps dérouté :
Avec ce sentiment que mille yeux me sondent.
Fantômes éthérés, les astres ont déjoué
Le mur de mon esprit, et me montrent le monde.
C'est une bien belle ode aux poètes, ces astres ;
Ils luisent dans la Nuit, maîtresse des désastres
Mais égaient mon âme d'artiste itinérant,
Vagabond et rêveur, qui cherche un pansement.
Sifflant dans mes oreilles étourdies par le bruit,
J'empoche tous leurs mots, prononcés à l'instant,
Qui n'ont pour seuls témoins que le silence et moi.
Alors, confiant, je cours, sous la pluie, sous le vent :
Je suis leur messager. Ils me confient leur voix,
Portées par le mistral mué en symphonie.
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Maux d'or
PoetryParce que les mots sont d'or et que le silence d'argent, parce que la poésie d'or dort et qu'en elle se mêlent les rêves et les maux, parce qu'il faut bien s'exprimer sur ses maux avec des mots qu'ils soient d'or ou d'argent, le poète qui sommeille...