Another galaxy

La visite.

- Luke, que fais tu ici ? Dis-je en m'étirant.
- Je suis passé te voir avant de partir travailler.

Luke hemmings, mon meilleur ami, est pâtissier dans la boulangerie du village.
Depuis la troisième guerre mondiale, les gens sont beaucoup plus vigilants. Toutes les écoles ont fermées en 2055, l'année de ma naissance. Les rues sont désertes, ici, comme en Amérique, comme partout ailleurs.
Plus beaucoup de métiers sont encore actifs. La technologie cependant n'a pas cessé de progresser. Pourtant, moins de personne achetaient de télés, d'ordinateurs, de téléphones.
Luke n'a rien de tout ça lui.
Moi, mon frère Hermès, et ma petite soeur Héméra en avons une tonne à la maison. Mon père est un scientifique, passionné de la technologie et du progrès. Il s'est toujours intéressé à l'univers et à la mythologie. D'où nos prénoms mystiques.
John Clark, scientifique le plus connu et réputé de notre siècle.
Je n'ai jamais connue ma mère.

- Tu te perds dans tes pensées, me fait remarquer Luke.
- Oui, désolée.
- Tu pensais à quoi ?
- Mon père a trouvé un autre univers où une planète serait habitée.
- Quoi ? Non mais tu plaisantes ?!
- Non. N'en parle à personne cependant, il ne faut pas trop que ça s'ébruite.
- Ok. Vous avez communiqué avec eux ?
- Pas encore non.
- Si ça se produit, tu me le dis hein !
- Bien sûr.

Il sourit. Ses fossettes ressortent de plus belle et ses yeux brillent à la lumière. Luke est d'une beauté infinie.

- Je vais devoir aller travailler. Passe une bonne journée Athéna.
- Toi aussi Luke.

Il me prend brièvement dans ses bras avant de quitter ma maison.
Mon père est encore au labo, mon frère fait son service militaire et je me retrouve seule à devoir m'occuper de ma petite soeur qui n'est âgée de seulement quelques mois.

- Chut, arrête de pleurer Héméra.

Désespérée, je tente de la faire arrêter de pleurer en la berçant dans mes bras tout en chantonnant l'air d'une musique douce.
L'écran de l'ordinateur de mon père s'allume brusquement. Intriguée, je repose Héméra dans son berceau, qui ne s'arrête pas de pleurer pour autant, et vais m'asseoir sur la petite chaise en bois du bureau de mon père.
Il y a un message sur l'écran.

"Y a t-il quelqu'un ?"

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