Délicieuse Vengeance

CHAPITRE 1

Je tape et retape violemment sur mon punching ball, et recommence, tape tape et tape.

Une voix m'interrompt dans mon élan.

*Soupire*

Benjamin: Heu... Melo... ça va ? Tu veux de l'aide?...

Milo: Putain Bji Lâche moi! Tu veut subir la même chose?!

Je désigne de la tête le sac tout détendu par les coups et le temps, il sourit.

Benjamin: Hum bonne question! Mais c'est toi qui va souffrir, sous mon coup de poing du 'Lion Rouge'.

*On rigole*

Milo: Vient là ! Je vais te faire bouffer ton « Poing du Lion Rouge »!

Benjamin s'avance vers moi, et lance celui ci qui me passe à coté de l'oreille gauche.

Je rigole, il fait une petite moue.

Milo: Mr est vexé car il ne sait pas taper droit !? Attend je vais te montrer.

J'esquisse un sourire diabolique, je le regarde et me met en garde.

Benjamin: C'est ça, tu me fait pas peur sale vielle.

Benjamin m'imite, il commence a sautiller, je suis morte de rire.

Il me fusille du regard, et grogne.

Je lance mon bras arrière et lui fait un crochet, et pour terminer uppercut bras avant.

Il tombe sur un tapis rouge un bruit sourd se fait retentir, je l'entend grommeler.

Benjamin: T'as tricher, tu m'as pris par surprise et puis t'es plus forte, ça fait 3 ou 4 ans que tu en fais.

Tricheuse! Dans tout les cas frangine c'est moi le plus fort!

Je me retourne pour prendre deux verres poser sur un tabouret de métal noirs.

La pièce n'est pas super grande, les murs sont blancs. Une simple ampoule en éclaire la totalité. Aucune fenêtre, nous sommes en sous sol. Un punching ball assez vieux trône au centre. Des serviettes pendent mollement sur un étendoir dans un coin près d'un petit bureau couleur ébène. Enfin, un grand tapis rouge servant de ring de boxe finie cette décoration épurée..

Je me dirige vers le bureau, sur celui ci il y a une bouteille d'eau, je remplis les verres.

Mon frère se lève et se met juste derrière moi, je ne m'en rend pas compte. Je me retourne, je n'ai pas le temps de réaliser quoi que ce soit et me prends un gros coup dans le nez, bien fort.

Je tombe sur le parquet, je vois flou, avant de tomber dans le noir complet. J'entend Benjamin hurler « maman ».

//vue de Benjamin//

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je regarde ma soeur remplir les verres.

« Qu'est ce que j'ai soif » me dis je, inconsciemment.

Milo m'énerve elle gagne tout le temps.

Assaillie par mes pulsions, Je me lève et me met derrière elle, en garde.

Elle prend vraiment beaucoup de temps a remplir juste deux verres.

Je n'imagine même pas, si elle en avait plus encore à servir.

Elle se tourne et a ce moment pile, je lui fais un sublime direct.

Elle tombe.

Je panique.

pourquoi ai je fait ça?!!!

Benjamin: MMMAAAAMANNNNNNN!

4 secondes plus tard, notre chère mère dévale les escaliers, elle me regarde inquiète.

Voit Milo.

Elle change de couleur, devient toute pale.

Il y a du sang partout, j'ai vraiment peur. Là, j'ai déconné.

Abby(mere): Benjamin que s'est t'il passé encore?

l: encore vos jeux?

Là c'est plus un coquard, c'est le nez cassée, bon sang !!!

Va vite chercher ton père et la trousse à pharmacie! Et de la glace aussi. Vite !!!!

Je cours comme une flèche vers le bureau de mon père. J'ouvre la porte tellement violemment que celui ci sursaute.

Benjamin: Milo est blessé, appelle les pompiers et descends aider maman.

Gabriel(pere): Encore. C'est grave???

il sort son portable et les appelle.

Je me dirige vers la cuisine, prends de la glace et vais dans la salle de bain pour prendre la trousse a pharmacie. Je dévale les escaliers.

Abby: Plus vite ! dit t'elle exaspéré

Elle m'arrache la trousse et la glace des mains.

Eponge le sang sur le visage de ma soeur devenu écarlate.

Benjamin: ma...maman...

Abby: Non !

Elle applique les petits cubes translucides sur le nez tuméfié de Milo. Elle lève les yeux vers moi. Son regard me fait froid dans le dos.

Gabriel notre père rentre après la bataille nonchalamment pour s'enquérir de la situation.

Gabriel- Elle va bien ?

Je sursaute, je ne l'avais pas entendu rentrer.

Gabriel: « Les pompiers arrivent »

3 minutes passent. Les plus longues de ma vie.

Mes parents, encore et toujours, prennent cet incident comme prétexte pour une fois de plus s'accuser mutuellement de tous les maux.

Je culpabilise. Vraiment!

Je jeté un regard timide vers cette petite boule recroquevillée, tétanisée par la douleur.

Ma soeur.

Comme elle est belle.

Si naturelle.

C'est une jolie brunette aux reflets de miel sur un carré court, de grands yeux verts espiègles, deux petites fossettes qui accentuent encore plus son charme. Ni grande, ni petite, une jolie taille, ... juste parfaite.

Je l'aime tant... mais je la jalouse parfois tellement pour ses qualités que cela me rend violent.

Perdu dans mes pensées, je n'entends pas les pompiers arriver.

Ils me prennent MA Milo dans un déluge de sirènes, de camions rouges et de voisins curieux.

Je me sens impuissant mais rassuré.

Les pompiers partent, ma mère et moi sur leurs talons dans notre voiture, nous dirigeant vers l'hôpital le plus proche.

Mon père se contenta de remonter dans son bureau... comme toujours.

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MERCI BEAUCOUP POUR AVOIR REGARDER MON HISTOIRE , SI VOUS VOULEZ LA SUITE DITE LE MOI EN COM SI VOUS AVEZ AIMER AUSSI ET VOTRE AVIS SUR DES PASSAGES. SI JE CONTINUER AUSSI, VOILA MERCI BEAUCOUP ENCORE.