LE DÉSIRE DE L'AMOUR ET DE LA TRAHISON( EPISODE 2)

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« Livre-toi sans crainte aux doux transports de l'amour. Que rien ne te détourne de l'objet de ton amour. »

Ce jour ou ma bien aimée m'as dit oui j'étais euphorique, je planais. Je souriais bêtement et montrer à tout le monde toutes mes dents. J'étais de bonne humeur durant toute cette journée.
Ce jour là, durant la nuit, nous échangeâmes beaucoup de messages. Et juste avant de dormir nous nous étions donnés rendez-vous dans un endroit discret. C'était un lieu que j'aimais beaucoup. Il y avait de la verdure, l'air était riche en oxygène et le lieu était paisible. J'aimais me retrouvais dans cet endroit lorsque j'avais besoin de quiétude ou bien quand j'avais envie de réviser mes leçons en toute tranquillité. Durant ces moments là, je n'avais pour compagnon que le chant des oiseaux. C'était donc un endroit idéal pour des amoureux.
Le lendemain.
Elle était là, sa tête reposant sur mes genoux. Je la regardais, l'observais et l'ausculter. Je contemplais ma belle au corps souple comme une liane, à la forme voluptueuse, au visage séduisant comme la lune elle-même.
Sa tête donc reposait sur mes genoux. Elle battit ses longs cils puis me sourit. Ah ce sourire ! Je ne saurais vous décrire ce sourire chers lecteurs mais peut être que ce poète de l'orient saurait le faire à ma place. En effet, ce poète, s'adressant à sa bien-aimée, s'était exclamé à la vue du sourire de sa chérie en ces termes : « Tes dents sont-elles des perles ou de la camomille, ou des boutons de fleurs rangés avec symétrie, ou des bijoux précieux ! Sont-elles l'aurore, ou cet éclat que donne aux plantes une douce pluie, ou de la grêle que l'on conserve avec soin ! Sont-elles ces gouttes de rosée qui, disposées avec grâce, font la parure des parterres ! Ta salive est-elle du sucre ou de l'eau de rose, ou est-ce un miel pur, ou bien ce jus de la pomme que la langue suce avec volupté! Tes lèvres sont-elles un rubis ou une cornaline! Ou bien est-ce le corail qu'elles offrent aux regards! »

J'étais donc admiratif devant ce charmant sourire. J'étais tout simplement amoureux !
Plus je la regardais plus je sentais grandir en moi l'amour que j'avais pour elle. Soudain je lui avouais :

Maodo: Sais-tu que tu habites dans le fond de mon cœur ?
Rama: Oui je sais. Je me sens en sécurité avec toi. Je sais aussi que tu ne me feras pas de mal. Ton regard est si pur !

En disant cette phrase, elle me regarda, me fixa de ses yeux limpides comme le cristal, fit une moue et ferma ses yeux.
Alors, soudain, rapidement, je lui donnai un baiser.
Avec le sourire aux lèvres, elle rouvrit ses yeux et clama avec douceur :

Rama: Voleur !
Maodo: Quoi ? Fis-je. Qu'est ce que je t'ai volé ?
Rama:Tu m'as volé un baiser, fit-elle avec une fausse indignation.
Maodo: Ha bon ? Alors applique moi la loi du talion. Je t'ai pris un baiser par violence et suivant la loi, celui qui a pris doit rendre. Alors je te rends le baiser volé.

En disant cela, je me penchais vers elle et effleurait ses lèvres avec douceurs puis je lui dis.

Maodo: Si un baiser rendu ne te satisfait pas, je t'en rendrai mille.

Rama fit encore une moue. J'aimais ses mimiques. J'aimais tout simplement l'expression ou devrais-je dire les expressions de son charmant visage. Après que j'ai couvert sa bouche de baiser, elle me dit :

Rama: C'est bon! ( Neikh na) Maodo dis-moi, nous ne sommes pas entrain de rêver là ?
Maodo: En tout cas "dale" même si c'est un rêve saches que, je ne voudrai, pour rien au monde, me réveillais de ce merveilleux rêve. Rama pince moi les cuisses afin que je sache si ce que nous sommes entrain de vivre là est réel ou non.

Rama, avec une expression taquinerie au visage, me pinça les cuisses avec force.

Maodo : Aiiiiiiiii mais t'es méchante ! Tu m'as fait mal !
Rama: J'aime bien ''Moma nékhe", Punis-moi !

J'entoure sa taille de mes mains , puis j'ai appliqué mes lèvres sur ses joues et aussitôt elle tourna la tête et se déroba.
Elle va me rendre fou cette femme !
Elle se déroba donc et se mit à fuir. Alors je la poursuivais et nous nous mîmes à jouer au cache-cache comme des gamins. Après des minutes de courses poursuites, nous tombâmes tous les deux fatigués. Elle était en sueur. Elle vint s'assoir à côté de moi et colla sa joue à la mienne. Joue contre joue nous restâmes de longues minutes ensemble. Nous n'avons pas senti le temps passé.
Nous étions là à savourer notre bonheur, notre amour.
Ah comme je voudrais que le temps suspendit sa course et s'arrêta !
Rama détacha sa joue de la mienne puis me demanda :

Rama: Maodo, dis moi, la semaine dernière, pourquoi tu as rebroussé chemin quand je t'avais vu venir dans ma direction ?
Maodo: Ah ce jour là, si tu savais combien mon cœur était agité. En faite ce jour là, je venais vers toi dans l'intention de te déclarer ma flamme mais j'étais incapable de prononcer le moindre mot. J'étais tout d'un coup muet. Aucun son ne sortait de ma bouche !
Rama: Waw je te fais donc cet effet !
Maodo: Moi-même je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. C'était la première fois que je vivais ce genre de situation. Et pourtant avant toi je suis sorti avec beaucoup de filles. Je crois qu'avec les autres filles c'était pas un véritable amour mais avec toi ce que je ressens est unique. Je t'aime
Rama: Je t'aime moi aussi. Maodo y'a un point sur lequel je suis intransigeante !
Maodo: C'est lequel ?
Rama: La fidélité. Je ne veux pas partager mon homme. Jure-moi que tu me seras fidèle.
Maodo: Je le jure sur ce que j'ai de plus cher au monde
Rama : Et qu'as-tu de plus cher au monde ?
Maodo: À part ma mère c'est toi
Rama: Hum.... sois sérieux !
Maodo : Ok je le jure sur ton ravissant visage, ma déesse !
Rama: Ah je suis maintenant une déesse ?
Maodo: Oui tu l'es parce que tu m'en voûtes. Ton odorat m'attire comme un aimant !
Rama: Je suis si contente. Mais saches que je ne te pardonnerai jamais si tu me trompe avec une autre femme
Maodo : N'ai aucune crainte ma déesse. Toutes les femmes du monde ne m'intéressent plus. Tu es mon essentielle et mon cœur ne bat que pour toi.
Rama : Ravi d'entendre cette dernière phrase de ta bouche.

Elle se sera contre moi. Je la couvrais de mes bras. Je ressentis soudain l'impérieux besoin de la protéger. Tendrement, je l'embrasse au cou, effleura son oreille et la couvrit de câlins.
J'étais heureux.
J'étais comblé. J'étais fou d'elle. J'étais tout simplement un homme amoureux, éperdument amoureux....
Notre amour saura t il résister au temps ?...

PS: Veuillez notée l'épisode s'il vous plaît et suis ouvert aux critiques .
Je vous remercie.

LE DÉSIRE DE L'AMOUR ET DE LA TRAHISON Où les histoires vivent. Découvrez maintenant